Le Heat n’a plus le temps : 12ème victoire de suite, va falloir pisser dans un gobelet les gars…
Le 09 févr. 2017 à 06:18 par Bastien Fontanieu
Les soirées s’enchaînent et se ressemblent pour le Heat d’Erik Spoelstra, qui valide ses victoires comme si de rien n’était. Cette fois, ce sont les Bucks qui ont mangé la sauce de Floride à domicile (106-88).
Tristesse, tout de même, en voyant Jabari Parker devoir quitter les siens sur une blessure au genou, le même qu’il avait déjà flingué il y a deux ans. Si les fans de Milwaukee croisent des doigts et nous faisons de même à l’heure actuelle, difficile de ne pas parler de cette rencontre sans mentionner cette sortie à l’aide de ses coéquipiers, l’ailier des Bucks réalisant jusqu’ici une saison d’exception. La nuit devait d’ailleurs être belle pour Jason Kidd et ses hommes, eux qui accueillaient à bras ouverts Khris Middleton, l’ailier n’ayant pas encore joué de la saison. Une quinzaine de minutes pour faire chauffer la machine, et finalement peut-être devoir prendre la place d’un Jabari sur le côté, c’est le tout début de rencontre qui a malheureusement tué les Bucks et poussé Giannis et ses potes à devoir courir après le score. Il faut dire qu’au niveau du buzz et de l’excitation des fans, se prendre un 15-2 d’entrée dans la gueule a rappelé à tout le monde qu’on était en février et qu’il faisait bien -10. Enfin, moins 10, disons que pour les hôtes la température était bien celle-ci, alors qu’en face… que dire si ce n’est qu’il fait toujours 500 degrés chez Pat Riley ?
Douze, douze, douze. Non, ce n’est pas le nombre de bagues annoncées par LeBron lorsqu’il est arrivé en Floride il y a sept ans, mais bien le nombre de victoires consécutives validées par Hassan Whiteside et compagnie aujourd’hui. On répète bien fort pour les coquins assis au fond, Miami n’a pas perdu depuis le 13 janvier dernier. Oui, bientôt un mois sans perdre. Et parce qu’un tel accomplissement ne vient pas sans détails historiques, il fallait qu’on applaudisse Erik Spoelstra et ses hommes avec deux points majeurs à souligner. Premièrement, le fait que le Heat vient de réaliser la plus longue série de l’histoire de la NBA pour une franchise possédant moins de 50% de victoires. Habituellement, ce genre de lancée n’arrive qu’aux grosses cylindrées, mais Spo n’aime pas tout ce qui est de l’ordre de l’habituel. Deuxièmement, et c’est probablement ce qui donnera le plus de joie aux fans de Miami, cette série est la plus longue de l’histoire de la franchise… sans Dwyane Wade. Alors certes, on ne parle pas d’un groupe qui est en NBA depuis des décennies, le Heat est un paquebot jeune comparé à ses aînés. Seulement, dans une dynamique de reconstruction et de page émotionnelle à tourner, que demander de mieux qu’une série historique seulement quelques mois après avoir perdu le meilleur joueur de son histoire ? Le pire, c’est que le menu à venir est assez fou pour Goran et sa clique…
Brooklyn, puis Philadelphie et enfin Orlando avant d’affronter les Rockets à Houston, et s’ils allaient nous taper la barre des 15 ces filous ? On va continuer à suivre cette équipe et en parler après l’Overtime, car non seulement ça joue bien mais en plus ça prend du plaisir à gagner. Inimaginable.