Les Rockets dominent le Magic en trottinant : 128-104, va bientôt falloir supprimer l’hiver à Orlando
Le 08 févr. 2017 à 07:06 par Giovanni Marriette
On s’est renseigné hein, la température en janvier et février en Floride oscille en général entre 25 et 30 degrés. C’est pourtant un nouvel hiver bien rude que vivent les joueurs du Magic, et mieux vaut dans ces cas-là se munir d’une bonne paire de gants et d’un bonnet bien chaud quand on joue les Rockets. Attention spoiler, les joueurs de Kiki Vogel avaient encore oublié de s’habiller chaudement cette nuit…
Le mois de janvier 2017 avait déjà rendu hommage au précédent avec un magnifique bilan de 4-12 sur la période. Mauvaise nouvelle pour les fans du Magic, février semble donc parti sur les mêmes bases, malgré le retour d’Evan Fournier dans les ailes. Le déplacement à Houston n’était d’ailleurs pas forcément une bonne idée pour une équipe en recherche de repères mais le calendrier est ainsi fait… Laissons le suspense durer quelques secondes, juste le temps de vous annoncer que grâce à un début de match solide de Nikola Vucevic notamment, c’est bien le Magic qui prenait les commandes dans les premières minutes, Mickey, Elfrid, Pluto et Donald comptant jusqu’à neuf points d’avance.
Attention les petits cœurs, la phrase suivante est susceptible de heurter les fans les plus fragiles du Magic.
Douze minutes et un… 49-17 plus tard, les Rockets menaient donc 60-37 et le match était déjà plié, l’occasion pour Mike D’Antoni de faire croquer tous ses sprinteurs. Nene – qui ne sprinte pourtant plus des masses – avait entamé le match sur un 6/6 au tir, Clint Capela lui a succédé au scoring, Trevor Ariza, Eric Gordon et Patrick Beverley ont rajouté leurs cartouches et même Sam Dekker fait désormais attention de ne plus se manger de ballon dans la tronche et a contribué hier à la victoire de son équipe avec trois tirs du parking du Toyota Center. Un collectif huilé et un beau partage des tâches bien aidé il est vrai par la défense du Magic, incapable de comprendre cette nuit de quel joueur il fallait s’occuper, incapable de comprendre qu’il fallait en fait… tous les surveiller. Car si James Harden a finalement été bien muselé (6/21 au tir), le favori dans la course au MVP aura pu dicter le ton du match à sa guise, trouvant ça et là ses snipers démarqués dans les ailes ou allant chercher quelques lancers sur la ligne (10/14, 25 points et 13 passes pour lui au final). Côté Magic la configuration du roster est telle que l’on a toujours du mal à comprendre le but des manœuvres de Vogel, même si cette nuit c’est Serge Ibaka qui a profité du rythme du match pour enfiler 28 pions alors que son coéquipier monténégrin terminait la partie avec 19 rebonds et que notre Evan Fournier national compilait 21 points mais avec un vilain 1/8 from Charenton. Mais à 6/25 à 3-points, avec 16 ballons perdus et sans Jeff Green because paternité, la mission était sans doute trop grande…
Bilan des courses, une franchise du Magic solidement installée à la… treizième place à l’Est avant d’affronter demain les Sixers afin de ne pas perdre une place de plus au classement, alors que les Rockets assurent le minimum syndical avant d’aller jouer des Hornets eux-aussi en pleine période de doute. Logique respectée, rendez-vous demain pour un peu plus de fun ?