James Harden termine les Bulls à sa façon : step back, filoche, 42 points, oh la barbe hein…!

Le 04 févr. 2017 à 05:38 par Bastien Fontanieu

James Harden

En back-to-back et après avoir chié dans la colle face aux Hawks, James Harden a fait le nécessaire pour que son équipe l’emporte en prolongation contre Chicago : score final, 121 à 117 pour Houston.

Certainement pas sa plus belle performance. Pas la plus exemplaire, pas la plus remarquable, et pour une victoire difficilement méritée, mais qui fût au final validée. Oui, ce vendredi à Houston, c’était pas tout propre dans cette fin de match chaotique, avec des fautes sifflées dans tous les sens et une équipe de Chicago qui tentait de se battre autant que possible sans Jimmy Butler. Car là était bien l’info du soir, derrière le maillot de Yao Ming retiré à la mi-temps de la rencontre. Fred Hoiberg annonçait 45 minutes avant le début du match que son cinq majeur serait le même que d’habitude, avant que l’ailier All-Star des Bulls ne s’échauffe et grimace : talon tendu, drapeau blanc. Sauf qu’au lieu de baisser les bras et se faire gifler, les visiteurs se regroupaient derrière leurs cadres et se permettaient même de pousser les Rockets dans leurs derniers retranchements. Dwyane Wade, soudainement en mode Flash, plantait gros tir sur gros tir pour garder les siens dans la partie. Michael Carter-Williams, intégré dans le cinq à la place de Butler, offrait sa polyvalence habituelle en évitant de péter un plomb défensivement sur Harden. Taj Gibson, Doug McDermott et Paul Zipser, chacun ajoutait sa pierre à l’édifice mais le money-time était un peu trop tendu sans Jimmy.

Surtout qu’en face, l’animal bien défendu avait encore quelques balles dans son chargeur et il comptait bien les utiliser jusqu’au bout. Impossible de laisser Yao quitter le stade sans une victoire, après une si belle cérémonie à la pause et un gros câlin donné au géant. Pour forcer la prolongation, Harden plantait un premier gros tir qui libérait tout le Toyota Center. Et pour reprendre l’avantage en toute fin de match, le barbu se gavait d’un petit stepback avec la faute, sa signature en isolation. Faute ou pas faute, pendant que la Bulls nation se mordait les doigts de voir l’artiste coller ses points après avoir aussi bien défendu, James ne faisait que ce qui lui était demandé. Faire en sorte que son équipe se rattrape, après la vilaine défaite du jeudi soir face aux Hawks, quel que soit le moyen utilisé. Du genre ? Vingt tirs loupés dont huit à distance, mais peu importe comme l’affirmera le All-Star : tout ce que Houston voulait, c’était une victoire. Pour respirer un coup, pour ponctuer la soirée de Yao Ming, pour éviter un nouveau craquage à domicile. Comme mentionné plus haut, ce ne fût peut-être pas ce qu’il y avait de plus beau chez Harden cette saison, mais c’est ce qu’il y avait de plus important pour sa franchise.

Et avec un nouveau match au-delà des 40 points en back-to-back (42), James Harden a libéré de nombreux fans qui transpiraient à grosses gouttes dans les 17 dernières minutes de la rencontre. On ne va pas se mentir, vivement que le All-Star Break arrive pour les Rockets. 

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