LeBron James termine janvier en tirant la gueule : son premier mois négatif… depuis 2007
Le 31 janv. 2017 à 07:47 par Bastien Fontanieu
Back-to-back compliqué pour LeBron James et les Cavs hier soir, battus à Dallas par une équipe vaillante des Mavericks. Ainsi se termine le mois de janvier, un premier mois de 2017 qui fût loin d’être jovial…
C’est donc officiel. Rien de bien fou quand on sait que nos amis américains aiment retenir toutes les statistiques possibles et imaginables, mais c’est bien officiel. Après avoir galéré avec ses coéquipiers depuis plusieurs semaines et proposé des résultats sous formes de montagnes russes, le cyborg d’Akron a bouclé le mois de janvier avec un bilan négatif. Quinze matchs, sept victoires, huit défaites, neuf Doliprane. Et mine de rien, terminer un mois sans avoir minimum 50% de victoires, ce n’était pas arrivé à LeBron depuis près de 10 ans. En effet, comme le compte Twitter de Tim Cato (SB Nation) le confirmait tout de suite après la dernière défaite des Cavs, il fallait remonter à décembre 2007 pour retrouver un James en mode défaite sur une période de trente jours, une statistique aussi futile que symbolique dans le cas actuel de la franchise de Cleveland. Car si on pourrait prendre tout un tas de chiffres et les retourner dans les sens désirés afin de pointer du doigt la méforme des Cavs, cette info était assez révélatrice de l’inquiétude qui règne en ce moment dans les rues de l’Ohio. Certes, nous ne sommes qu’en janvier. Certes, l’objectif reste juin. Mais doit-on pour autant garder la même attitude et les mêmes réactions quand il s’agit de LeBron ?
Eh, ça ira, il se gère comme un grand.
Tous les ans c’est la même, et il défonce tout en Playoffs.
Oui, nous nous y sommes habitués, à ces sautes d’humeur du début d’année, notamment quand on fait la comparaison avec les saisons précédentes. Il suffit d’ailleurs de remonter à douze mois pour qu’on se replonge dans les galères locales, David Blatt étant viré de son banc pour donner place à Tyronn Lue. Un an plus tard, bague au doigt ou pas, les grognements refont surface. Sauf que cette fois, pourront-ils vraiment disparaître ? On le mentionnait dans un des derniers Overtime, sur le plan long-terme, pas besoin d’en faire une quiche lorraine. Lorsque J.R. Smith reviendra en mars, que les piles auront été rechargées et qu’un ou deux ajustements de l’effectif seront gérés, les Cavs retrouveront leurs standards de champion. Cependant, un point reste le même et ne pourra pas attendre 6 semaines avant d’en voir les conséquences néfastes : LeBron carbure un peu trop. Après les 37 minutes contre OKC ce dimanche, ce sont 37 nouvelles minutes qui ont été “données” ce lundi. Et encore une fois, on en revient au même réflexe. LeBron se gère bien, LeBron connaît son corps, LeBron ceci, LeBron cela. Simplement, dans la défaite d’hier soir, James avait l’air quelque peu crevé et il sera bientôt l’heure d’appuyer sur pause. Peut-être que Tyronn Lue n’osera pas, mais pas sûr que faire totalement confiance à cette machine soit la meilleure des choses plus non, s’il continue à proposer la 1ère moyenne de temps de jeu de la Ligue. Le tout en venant de dépasser… le total de Michael Jordan en carrière niveau temps de jeu, cette nuit. Encore une stat, bidon peut-être, mais significative.
Avec sept victoires pour huit défaites, LeBron a vécu son premier mois négatif en plus de dix ans. Un symbole qui ne vaut peut-être rien pour certains, mais qui souligne tout de même la méforme actuelle des Cavs. Continuer à bombarder sur le King, appuyer sur pause, il faudra bien faire un choix, un jour ou l’autre.