Les Pelicans tapent Cleveland sans Anthony Davis : 124 à 122, sachez que vous n’êtes pas bourrés

Le 24 janv. 2017 à 05:37 par Bastien Fontanieu

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Autre résultat évident de la nuit, après la victoire prévisible de Dion Waiters sur les Warriors, le succès des Pelicans à domicile face aux Cavs alors qu’Anthony Davis était absent : ouais, on sait.

Pourquoi se faire chier à préparer des previews et à analyser des rencontres, quand celles-ci sont parfois visées par les dieux du basket et transformées en véritable foire de la balle orange ? Ce lundi à New Orleans, le scénario avait une sacré gueule pour Alvin Gentry et ses hommes. Après avoir pris 143 points par les Nets sur le museau, il fallait tenir. Après avoir vu Cleveland perdre contre San Antonio à la maison, il fallait tenir. Et sans Anthony Davis qui s’était blessé ce weekend, il fallait tenir. Quoi de plus simple, du coup, d’affronter un champion en titre énervé sans posséder son meilleur joueur. Une interrogation qu’on aime soumettre à la population de la planète basket lorsque la Terre tourne rond, sauf que ce lundi les astres étaient alignés et les Pelicans devaient en profiter. Avec l’intégration de Terrence Jones dans le cinq majeur, une défense ultra-laxiste des Cavs et un public poussant son armée de la première à la dernière minute, les soldats de Louisiane pouvaient au moins se donner à fond en espérant que la gifle ne serait pas trop violente. Seulement, les Pels ont fait bien mieux que ça… puisqu’ils ont plié le champion en titre en 48 minutes, sans trembler dans le money-time.

Une prouesse notamment réalisée grâce au match monstrueux de Jones et la partition royale de Jrue Holiday, les deux hommes offrant tout ce dont Alvin Gentry pouvait espérer de la part du duo. Orphelins de Davis, les potes de Langston Galloway ont vu Terrence prendre feu dès le premier quart et montrer que la défaite honteuse de ce vendredi devait être rattrapée dès le match suivant. Un petit quart-temps à 17 points et 100% de réussite, quoi de mieux pour taper une première fois du poing sur la table ? Holiday suivait bien son intérieur en abusant totalement des espaces taille rue de Vaugirard dans la défense des Cavs, grâce à son habituel combo aisance-efficacité, et Galloway ajoutait justement ses points précieux en sortie de banc aux côtés de Donatas Motiejunas. Ce genre de performance collective d’une propreté rarissime (seulement 8 ballons perdus) et qui permet, par exemple, de contrer un inévitable comeback venant de Cleveland. Il faut dire qu’en face, ça poussait bien comme il faut sous les assauts d’un Kyrie Irving possédé (49 points) mais Tyronn Lue et ses troupes avaient pris trop de retard pour réaliser le renversement complet de la rencontre, et le finish était assuré des deux côtés du terrain par les Pelicans, notamment Terrence Jones au contre et Galloway à l’interception. Deux efforts qui avaient typiquement manqué face à Brooklyn, mais qui cette fois faisaient la différence. Joie et incompréhension totale dans le public de New Orleans, mais une victoire qui faisait du bien à leurs joueurs puisque la gifle de vendredi résonnait encore.

Avec 36 points et 11 rebonds pour Jones ainsi que les 33 points et 10 passes de Holiday, les Pelicans ont réussi une prouesse qu’on n’aurait jamais pu imaginer ce lundi : battre les Cavs sans Anthony Davis et après avoir pris cher face aux Nets. Il y a des soirées comme ça, où il ne faut rien chercher à comprendre…

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