D’Angelo Russell se lâche sur ses derniers matchs, sans concession : “Ça a été merdique, ça a vraiment été merdique”
Le 19 janv. 2017 à 08:37 par Maxime Cazenave
Les temps bénis des premières semaines de la saison où les Lakers squattaient une place dans le Top 8 à l’Ouest sont révolus. À l’agonie totale depuis le mois de janvier, la franchise Los Angeles ne peut plus vraiment compter sur un D’Angelo Russell en perdition. Le sophomore le sait, et ce que l’on peut dire, c’est que le garçon est réaliste.
“Ça a été merdique. Ça a vraiment été merdique.”
Voilà comment D’Angelo Russell présente ses prestations récentes. Autant dire, qu’on ne peut pas faire plus clair. Dur, mais également réaliste au vu des productions faméliques rendues par l’ancien pensionnaire d’Ohio State. En effet, au milieu de la spirale négative infernale dans laquelle les Lakers se sont engouffrés (5 défaites d’affilée), le natif de Louisville a été totalement à la ramasse, sans que cela ne soit un euphémisme. À l’exception d’une prestation correcte face aux Pistons où il a planté 20 points, le reste a été totalement catastrophique. Ainsi, il reste sur un formidable 20/61 (11/43 si l’on enlève le match des Pistons) au shoot, dont un 2/18 à longue distance. Pour couronner le tout, il présente également le pire différentiel de son équipe pour les joueurs ayant joué au moins 10 minutes durant cette même période. Difficile donc de faire plus moche que ça.
Pour sa défense, on peut parler de son âge. À 20 ans, acquérir une régularité à toute épreuve n’est pas chose facile, et passer par des traversées du désert n’a rien d’alarmant. Mais surtout, son corps a souffert. Si l’on fait un petit récapitulatif, l’assurance maladie a de quoi se faire du souci. Pour débuter, une douleur au genou l’empêche d’affronter les Spurs le 18 décembre. Quatre jours plus tard, après seulement 23 minutes contre les Bulls, son genou siffle encore, et il doit s’arrêter pendant 20 jours. Le 17 décembre qui suit, il est laissé au repos contre Cleveland pour reposer toujours ce même genou. Enfin, la nuit dernière, une cheville souffrante le limite à 23 minutes de jeu dans la défaite contre les Nuggets. Bref, pour qualifier le dernier mois qu’il vient de passer, on peut bien dire que ça a été merdique, comme il le dit si bien lui-même.
Ce que l’on peut espérer pour ce bon D’Angelo Russell, et aussi pour des Lakers qui ont parié sur lui dans l’avenir, c’est que ces foutus pépins physiques finissent par s’atténuer, afin qu’il puisse reprendre un rythme normal. Sa franchise en a besoin, et puis ce n’est jamais agréable de voir un joueur aux mains dorées être au fond du gouffre, sans solution.
Source : Silver and Gold