Rudy Gobert s’offre le contre de la nuit : un scotch bien clutch pour valider la victoire du Jazz

Le 17 janv. 2017 à 06:47 par Bastien Fontanieu

Rudy Gobert

Pendant que la majorité de la planète basket se penchait sur le duel entre Cavs et Warriors et que Durant y allait de son cake sur LeBron, un Frenchie faisait respecter sa loi dans l’Arizona : Rudy Gobert a mis le verrou sur le succès des siens hier soir.

Pas de quoi en faire une quiche lorraine, avec tout le respect qu’on a pour les Suns. C’est surtout le Jazz en fait, qui se mettait dans une drôle de situation en galérant dans Phoenix, notamment à cause d’un Eric Bledsoe qui réalisait un des meilleurs matchs de sa saison en plus d’être clutch (31 points, 9 rebonds et 9 passes). Bien aidé par Devin Booker, le meneur du désert faisait tout pour que son équipe reste au contact du Jazz, et qu’une victoire soit même jouée dans les dernières possessions de la rencontre. Un gros trois-points de Rico, un lay-up spectaculaire sur Gobert et tout le public se mettait à y croire. Jusqu’à… jusqu’à ce qu’un ancien de la maison ne s’y mette, Joe Johnson plantant le plus gros tir de la soirée dans le corner, un trois-points climatiseur devant son banc qui redonnait l’avantage aux siens. Une fois le coup de stress passé, merci Joe Joe, Utah pouvait s’en remettre à sa défense et donc à sa tour de contrôle qui allait cueillir Marquese Chriss sous l’arceau.

Pauvre rookie, recevant la patate chaude avec trois points de retard et une vingtaine de secondes à jouer. Obligé de monter au panier tout en sachant que sur place l’attendait un contreur royal, le marsupial de Phoenix s’élevait puis voyait sa tentative finir en taille 5 claquée sur la planche. Un énorme scotch de Gobert qui permettait au Jazz de ne plus discuter de l’issue de la rencontre, et pour le tricolore de laisser exprimer ses émotions. Un bon gros cri rageur venu ponctuer 18 points, 17 rebonds et 4 contre, Rudy y allant même de son petit and-one dans le money-time alors que son équipe aurait pu compter sur bien des armes offensives. Mais non, en patron, RG a terminé meilleur marqueur, rebondeur et évidemment contreur de sa franchise ce lundi, tout en réalisant la grosse action qu’il fallait après avoir vu Joe Johnson lui installer les clous. Difficile de savoir si cela lui permettra d’atteindre le All-Star Game, mais pour ce qui est du titre de Défenseur de l’Année, bonjour le cake autoritaire qui rappelle les leaders de la course.


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