Flashback du MLK Day : quand Kemba Walker cassait le mur d’Utah en plantant 52 pions
Le 16 janv. 2017 à 12:51 par Maxime Cazenave
Troisième lundi de cette nouvelle année 2017, ce 16 janvier qui signifie donc que chez nos amis américains, c’est le Martin Luther King Day. Un jour particulier, pour tout le peuple américain, mais également pour la NBA, qui profite de ce jour férié pour proposer de merveilleuses affiches (petit coucou à nos amis des Cavs et des Warriors). C’est donc l’occasion idéale pour les joueurs de se montrer. La saison dernière, un petit bonhomme bien connu s’était distingué pour offrir une performance monstrueuse durant ce jour d’exception, mettant tout son piquant au service des frelons de Caroline du Nord.
Le 18 janvier dernier, l’ambiance est morose côté Hornets. Il faut dire que la bande à Steve Clifford a eu du mal à se remettre du changement d’année. Sur neuf rencontres, la franchise de Charlotte n’en a remporté qu’une seule (face à Atlanta), tout en en lâchant huit, dont certaines magnifiques sur les parquets de cadors tels que Phoenix, Denver ou New Orleans. Tout se délite, et rien ne va plus, jusqu’au jour béni du Martin Luther King Day où ce bon vieux Kemba Walker va rendre le meilleur hommage possible à MLK en passant à la moulinette la défense du Jazz.
Durant la saison, le meneur de jeu originaire du Bronx a déjà collé quelques baffes en plantant sa trentaine de points, mais on est encore bien loin de son chef d’œuvre ultime. Aux premières loges, Quin Snyder et sa bande n’ont plus que leurs yeux pour pleurer en relookant la ligne de stats de leur bourreau : 52 points à 16/33 au tir, dont un 6/11 du parking, 6/6 sur la ligne, 9 rebonds et 8 passes, avec en bonus une victoire 124-119 au bout de deux prolongations. Pour cette orgie statistique, Kemba peut remercier l’ensemble de son équipe, incapable de tenir un avantage de 13 points à l’aube du dernier quart-temps. Ainsi, à la fin du temps réglementaire, il pointe « seulement » à 35 unités. C’est donc à l’aide des prolongations qu’il va poursuivre son entreprise de démolition en rajoutant 17 points, sur les 29 inscrits par son équipe, dans les dix dernières minutes. Même si Gordon Hayward (36 points) et Trey Burke (25 points) ont offert une prestation offensive solide côté Jazz, cela a été insuffisant pour contrer la marche en avant d’un Walker en pleine euphorie.
Si cette victoire est suivie dans la foulée par une défaite contre le monstre à deux têtes du Thunder, elle sera malgré tout fondatrice de l’excellente fin de saison des Hornets et de son meneur. Ce dernier boucle ainsi sa saison à 20,9 points, 5,2 passes et 4,4 rebonds de moyenne. Plutôt propre, surtout que ce bilan individuel est accompagné d’un bilan collectif très bon conclu à la 6e place de la Conférence Est. Si en PlayOffs le Heat mettra fin au rêve des Frelons au bout d’une série intense, Kemba Walker a montré qu’il faudrait compter sur lui pendant les prochaines années. Le Jazz s’en souviendra…