Karl-Anthony Towns gagne son duel contre Westbrook : un pivot de Jupiter, c’est mieux qu’un meneur de Pluton ?
Le 14 janv. 2017 à 08:56 par Giovanni Marriette
Deux cyborgs s’opposaient donc cette nuit dans le Minnesota. Pas le même genre de cyborgs hein, mais deux sacrés androïdes tout de même. Et au petit jeu de qui est le moins humain, c’est cette fois-ci le sophomore des Wolves qui l’a emporté.
Les deux joueurs s’étaient déjà rencontrés deux fois cette saison, pour deux victoires de la franchise la plus confortable des États-Unis selon certains. Mais cette nuit la tendance s’est donc inversée, malgré un début de match monstrueux du meneur d’OKC. Une troisième victoire consécutive des Wolves – une première cette saison – qui coïncide d’ailleurs avec le retour en grâce de Ricky Rubio, qui correspond d’ailleurs à… l’absence de Zach LaVine. Bizarre bizarre, mais loin de nous l’idée de tirer quelconques conclusions hâtives avant de pouvoir vraiment analyser cette apparente belle forme de l’équipe de Tom Thibodeau.
Mais revenons en plutôt à nos moutons de l’espace. Certains pensaient vraiment que ce vikingwi (contraction de viking et kiwi, faisons bouger la langue française non de non) de Steven Adams arriverait à faire déjouer le pivot des Wolves ? Que nenni, car Karl-Anthony Towns est du genre sage comme une image et ne s’est donc pas laissé déconcentrer par son bodyguard du soir. A l’arrivée pour le KAT ? Une feuille de stats parfaite ou presque : 29 points, 17 rebonds, 2 steals et 3 contres, le tout à 13/17 au tir et 7/7 du point de penalty. Steven Adams repassera, ce soir c’était le soir du grand Chat. Son adversaire du soir ? Sortez le pot de chambre et appréciez plutôt : 21 points, 11 rebonds et 12 passes, 19ème triple-double de la saison, mais que cet homme-là est monstrueux. Sauf que quand vous retrournez la feuille délicieusement cachée par les fans de RW, vous découvrez aussi 10 ballons perdus, un magnifique 7/23 au tir qui l’est tout autant que son 1/10 du parking. Beurk, prout, caca. Alors évidemment que vu comme ça, brut de décoffrage, la performance est au moins aussi hideuse que la tête de Popeye Jones, mais ce sont les risques du métier lorsque vous êtes aussi impliqués dans le jeu de votre équipe, d’autant plus avec un Espagnol aux bras immenses en défense sur vous. On n’en tiendra donc pas rigueur à Russell Westbrook, en espérant surtout pour le Thunder que ce genre de pesctacle un peu trop moche ne se réitère pas de sitôt.
Victoire des Wolves, défaite du Thunder. Et s’il est compliqué de trouver le plus fort entre l’hippopotame et l’éléphant, cette nuit c’est donc Jupiter qui l’a emporté sur Pluton. On attendra maintenant… le 12 avril pour revoir les deux hommes en même temps sur un terrain. D’ici-là, on en connaît un qui aura passé la quarantaine de triple-doubles et un autre qui aura probablement réservé son hôtel pour regarder le premier enflammer le mois d’avril…