Les Spurs en collent 40 aux Lakers : 134-94, voilà la boucherie quand Pau Gasol se croit à Villeneuve d’Ascq
Le 13 janv. 2017 à 06:38 par Giovanni Marriette
Recevoir les Lakers deux jours après une défaite face à Milwaukee, quel cadeau plus parfait… On s’attendait à une démonstration en trottinant mais les Spurs ont préféré être sérieux comme s’il s’agissait d’un Game 7. Résultat ? + 40, merci d’être passés.
On le savait hein. On savait très bien que ces pauvres Angelinos allaient servir de morceau de viande à des Spurs probablement secoués par Gregg Popovich suite à la défaite d’avant-hier face à Milwaukee. Se manger 28 points par Mike Beasley, voilà qui est interdit dans le règlement intérieur de Pop et la consigne pour cette nuit était donc de se bouger le cul, histoire de ne pas finir dans la cave du coach des Spurs pour les trois prochaines semaines. Pas de chances pour les Lakers, il fallait bien une victime et ce sont donc les hommes de Luke Walton qui auront servi de punching-ball humain… 36 points au premier quart, puis encore 36, puis 34, puis 28, dans un match dont on imaginera tous l’issue après quelques minutes de jeu seulement, de quoi donner de bonnes et fructueuses minutes à Dejounte Murray, Jonathon Simmons mais pas Livio Jean-Charles. Un Kawhi propre comme un sou neuf (31 points à 10/13 et 8/9 aux lancers, faut surtout pas forcer hein), un ballon qui tourne comme aux plus belles heures, le tout bien aidé quand même par une défense des Lakers complètement dépassée, et voilà comment un écart passe à +10, puis +20, puis +30 et même +40 puisque le score final a donc de beaux airs de pilules. Une pilule introduite d’ailleurs en grande partie par un Pau Gasol parfait ce soir, parfait aussi pour nous remémorer une belle soirée de septembre 2015… Larmes séchées, matez donc plutôt cette feuille de stats..i
22 points, 9 rebonds, 6 passes, 1 contre… à 9/9 au tur et 4/5 aux lancers. Ok la honte, le gars n’a pas fait du 100% ce soir. En attendant, c’est ce Pau Gasol qui fera que les Spurs arriveront à être dangereux cette saison en avril, c’est ce Pau Gasol aussi qui nous rappelle certaines des heures les plus douloureuses de l’histoire de l’Équipe de France. Aussi injouable que tranquille ce soir face aux bien fragiles Julius Randle, Thomas Robinson ou Ivica Zubac, Pau a donc parfaitement supplanté sa copine LaMarcus dans le rôle de lieutenant de luxe de Kawhi et on en connaît un qui doit être satisfait. Ou même pas en fait, car une victoire de quarante points face aux Lakers quand on s’appelle Gregg Popovich, je vois pas ce qu’il y a d’exceptionnel, on est là pour bosser… Quoi ? Pourquoi tu ris toi ? Tu veux une calotte ?
Remise en marche parfaite en tout cas pour les Spurs qui confortent plus que jamais leur deuxième place à l’Ouest alors que l’apprentissage continue d’être compliqué pour les babies de Los Angeles. Mais qu’ils se rassurent, quand la machine texane vient de faire le plein, bon courage pour s’accrocher, surtout sur les autoroutes espagnoles.