Les notes de Pacers – Nuggets : Paul George fait un match de quiche, pas Nikola Jokic

Pour ce NBA Global Game à Londres, les Pacers ont décidé de troller le peuple Anglais en jouant comme des buveurs de Sprite. A l’inverse, les Nuggets, conscients que les victoires se font plutôt rares cette saison, ont lié l’utile à l’agréable en gagnant tout en faisant kiffer l’O2 Arena. En bref, du très bon et du gros LOL dans ce match, à commencer par le score de 112-140. Allez, place aux notes maintenant.

Denver Nuggets

Nikola Jokic (A-) : un début de match compliqué pour le Serbe qui ne trouvait pas la mire, mais il s’est mis en confiance en envoyant ses coéquipiers sur orbite avec des passes lunaires. Ensuite, il s’est marré avec Myles Turner et l’a fait tourner en bourrique comme un chien qui essaye d’attraper sa queue.

Wilson Chandler (B+) : du sérieux, de la rigueur et de la banderille plantée derrière l’arc et une moustache exceptionnelle. Le tout en silence, sans même parler, ce serait con de dire plus de mots que d’avoir de tatouages gribouillés sur le corps non ?

Danilo Gallinari (B+) : malgré une coiffure franchement gênante, “Gallinette” aura enflammé le parking de l’O2 Arena et aura même été propre dans sa sélection de shoots. Comme quoi il est possible de faire confiance à un type qui se dit shooteur alors qu’il possède un énorme strabisme.

Gary Harris (B) : quand il te regarde, tu as l’impression qu’il va ôter ton âme. Le truc c’est que ce soir, les Pacers n’en avaient absolument pas. Du coup il s’est contenté de mettre ses tirs, de jouer simple et de ressembler à Laz Alonso.

Emmanuel Mudiay (B-) : un tomar de poney sur KSlife, puis… Pas grand chose au final, il s’est contenté de faire tourner, pour une fois sans trop de déchets. Mais il donne réellement l’impression d’avoir des moufles au quotidien. Le type serait capable de renverser son verre en le tenant à deux mains.

Jameer Nelson (B) : il a toujours le même physique de gargouille depuis son arrivée dans la ligue mais malheureusement plus la même vivacité à 62 ans. Face à des Pacers à qui on a visiblement piégé le Gatorade en y mettant des somnifères, l’ancien All-Star (oui oui) n’a pas vraiment eu besoin de forcer son talent en sortant de son camion. Fred et Jameer.

Will Barton (C) : en sortie de banc, le voltigeur n’a pas eu l’efficacité qu’on lui a connu la saison passée, comme s’il était déjà issu du passé, comme un certain chanteur. Will “I Am” Barton… Par contre, les dents du bonheur on veut bien, mais t’as quand même l’air bien heureux là Willy.

Kenneth Faried (B) : comme à son habitude, et même en sortie de banc désormais, le lapin Duracell s’est battu sur tous les rebonds et a claqué tout ce qu’il a pu claquer dans l’arceau, dreads au vent. Par contre, les boulevards laissés en défense c’est embarrassant Kenneth.

Jusuf Nurkic (C) : Un type qui ne refuse jamais un peu de rab à la cantoche, il n’a pas pu beaucoup jouer ce soir, il digérait ses petits fours. Bah quoi ?

Jamal Murray (C+) : spontané et insouciant, le rookie des Nuggets n’en oublie pas moins de réfléchir quand il joue, peu en réussite du parking, il a su varier son jeu et aller chercher des points à l’intérieur. Jamal Mûrit.

Malik Beasley, Juan Hernangomez et Mike Miller (-) : rentrés juste pour le troll. Non notés.

Coach Mike Malone (A-) : poke Vivek Ranadivé.

Indiana Pacers

Myles Turner (D) : pour sa venue chez les britons, Turner a voulu délocaliser le 500 Myles d’Indianapolis à Londres pour ce Global Games, le seul hic, c’est qu’il s’est littéralement crashé dès le premier virage, pas évident quand ton blaze c’est Turner…

Thaddeus Young (C-) : trop peu en vue malgré l’oubli de ses coéquipiers, Thaddeus n’aura absolument pas pesé sur le jeu, que ce soit en mal ou en bien. De toute façon c’est toute l’équipe qui jouait à reculons au final.

Paul George (E) : donc PG est un joueur phare de la NBA, il vient d’inaugurer son modèle signature chez Nike et a pour mission de faire kiffer les Anglais sur ce mtch. Au lieu de ça, le type joue comme s’il avait dégommé une bouteille de téquila, nous a offert une air-defense de tous les instants, a semblé s’en battre les couilles d’absolument tout et a laissé son équipe sombrer dans le ridicule. Une preuve de plus que les types avec deux prénoms ne sont pas des gens de confiance.

Glenn Robinson III (C) : généreux dans l’effort, le fiston est toutefois resté trop discret pour un arrière titulaire. Pas infecte mais pas impressionnant non plus, en fait GRIII a réalisé un superbe match en comparaison avec ses coéquipiers ce soir.

Jeff Teague (B-) : le seul membre du 5 à avoir surnagé dans cet énorme marasme collectif. Il a bien tenté de provoquer des fautes, d’accélérer le jeu et de servir ses coéquipiers, mais quand ceux-ci ont visiblement enchaîné les Guinness avant le game, autant essayer de jouer à la PS4 avec une manette de Xbox.

Monta Ellis (C-) : loin d’être le pire, mais loin d’être le meilleur, l’hélicoptère préféré de la NBA pouvait bien avoir le masque dans les deux sens du terme, cela n’a absolument rien changé à l’issue du match. Par contre, ça l’a peut-être gêné pour vomir devant la qualité de jeu de son équipe.

CJ Miles (B) : le meilleur Pacer de cette partie, on a déjà sorti la vanne sur le 500 Miles d’Indy, du coup on va se contenter de dire que sa papatte gauche aura foutu le feu au parking londonien, et que malgré son air endormi, il devrait bien rendre de beaux services à ses potes en continuant de jouer ainsi. En supposant que ces derniers daignent se mettre au diapason.

Kevin Seraphin (B-) : malgré cette vaste purge et cette immense branlée, Kévinou (qui avec son numéro 1 ressemble à un Lance Stephenson sous hormones de croissance) n’a absolument pas à rougir de sa prestation ou il se sera plusieurs fois marré avec Kenneth Faried, mais Mudiay s’est vengé en posant sa tronche sur le poster de la night. Assurément.

Aaron Brooks (B) : le meneur de poche a profité d’un garbage time qui s’est éternisé pour planter ses quelques paniers et oublier un peu sa tristesse. Et bonne année 2010 bien sûr.

Al Jefferson (C) : peu de temps de jeu, mais assez pour signaler que si ses attaques ne se font jamais ailleurs que dans une Zone 30, elles peuvent bien souvent aboutir à des paniers. Dommage qu’il en encaisse plus qu’il n’en marque.

Lavoy Allen, Joe Young et Georges Niang (-) : entrés juste pour que le public Anglais sache qui sont ces joueurs, mais c’est raté. Non notés.

Coach Nate McMillan (D) : poke Frank Vogel.