L’Avis du Psy – S04 Épisode 13 : Dwyane Wade est formel, il veut revenir à Miami

Le 13 janv. 2017 à 12:44 par Giovanni Marriette

Avis du Psy
source image : @artkor7 pour TrashTalk

On part sans plus attendre pour la douzième édition de cette Saison 4 de l’Avis du Psy. Cette semaine au programme ? Un Français un peu trop optimiste, quatre franchise players aux fortunes diverses, le futur MVP du championnat chinois, un coach qui hallucine, le cocu de l’année, un ex-chicagoan qui a le blues et un… néo-chicagoan qui a le seum. Allez, blouses enfilées, ordonnances toutes prêtes, let’s go.

PlacePatientLe compte-rendu de la visite

10°

Damian Lillard

Damian Lillard


On parlait depuis le début de saison de l’état fragilistique de Damian Lillard, sauf qu’une chose essentielle a changé récemment. Car si les Blazers nous offraient un spectacle et un bilan affligeants depuis le début de saison, le meneur de Rip City réussissait tout de même a nous faire regarder son équipe de temps en temps. Sauf que depuis quelques temps, Dame Lillard s’est transformé en Dame Ginette et s’est mis au niveau de son équipe. Une cata en défense, évidemment, mais une cata en attaque également, les deux derniers matchs du rappeur du nord-ouest appuyant ce propos de manière bien douloureuse. Résultat des courses, une huitième place due inquement à la faiblesse du ventre mou de la Conférence Ouest cette saison, quelques râles au cabinet mais surtout du pain béni pour tous ceux qui auront décidé de ne pas l’envoyer au All-Star Game cette année encore. Et faudra pas venir chialer chez le Psy mon pote.

Kévin Séraphin
Instagram
Il l’a fait. Il a osé. Selon les dernières nouvelles, Keke serait donc motivé à l’idée de jouer l’Euro 2017 avec les Bleus. Première chose, voilà une déclaration assez plaisante quand on voit le degré de patriotisme de certains de nos ressortissants. C’est bon ? On est assez gentils là ? Parce que c’est déjà fini. En effet, la raison principale de la convoc’ de Kev au cabinet n’était pas un excès de félicitations mais bien un besoin de comprendre. Comprendre comment il serait possible d’avoir un Seraphin à l’Euro après l’avoir vu jouer un total de 46 minutes en un an. Parce qu’il ne faut pas faire vos mijorées hein, vous aussi vous croyiez que les Pacers avaient une nouvelle cheerlader au bout du banc, un peu plus costaude que les autres cependant, et les quelques minutes passées sur le parquet (et le tomar mangé des mains de Mudiay) ne trompent en rien ce constat. Alors on veut pas être méchant Kevin, mais un peu d’exercice ne te ferait pas de mal avant de pouvoir prétendre à une place en EDF. Mais pas tes séances de muscu sur Insta, juste un peu de basket de temps en temps.

James Harden
James Harden
Vous voyez cette canette ? Et bien à l’intérieur… c’est la NBA. La Grande Ligue que James Harden est en train de boire soir après soir, enchaînant les victoires collectives et individuelles comme on enchaîne les cafés nocturnes. Le Psy a donc tout simplement voulu s’assurer de la forme de son patient barbu, puisque – soyons honnêtes – aucun humain n’est logiquement capable d’enchaîner les perfs au rythme auquel Ramesse est en train de le faire. Au départ comme à l’arrivée des actions, cuisinant le seum de ses défenseurs comme celui des gens ayant fait 15 en #TTFL en le sélectionnant, le futur MVP (bah oui) est sur une autre planète depuis trois mois. Tout simplement. Petits conseils de récupération, proposition d’en laisser un peu aux autres mais surtout, surtout,  félicitations du jury pour la Fusée poilue. Si ça dure comme ça jusqu’en avril, il va vraiment falloir s’incliner.

Stephen Curry
Seth Curry
Le passage à la clinique était obligatoire pour Stephen Curry après l’avoir vu se manger des kilomètres de chiasse mercredi matin. La raison ? Monsieur a eu le malheur de se retrouver sur un poster, allez, de flopper sur un poster, et voilà le bûcher des Internet qui se met en marche et en roue libre. Car c’est bien connu, quand vous prenez un poster sur la ganache, vous ne méritez plus vos deux titres de MVP et vous passez automatiquement de génie à joueur surcoté. Non franchement messieurs, calmez-vous un peu, tout ceci n’est qu’un highlight hivernal et il a donc fallu rassurer la Stef’ sur plusieurs choses. Et de un : qui n’a jamais floppé ? Sûrement pas Marcus Smart, ni Chris Paul, ni même Manu Ginobili. Deuxièmement ? Voilà une mésaventure qui n’est pas près d’arriver à ces Messieurs Lillard ou Harden, et on loue déjà le fait que Stephen se soit retrouvé au moins un jour dans sa vie en position défensive, ce qui n’est pas forcément le cas des deux personnes sus-citées. Non, on se répète, pas de quoi en faire un fromage, alors tout le monde se calme les gars, tout de suite.

DeMarcus Cousins
DeMarcus Cousins
Petit à petit, le DeMarcus fait son nid, celui dans lequel il placera bientôt une grosse grenade des familles. Car il faut bien le dire, le garçon commence sérieusement à monter dans les tours, ce qui revient peut-être à un pléonasme mais qui devient de plus en plus visible à l’œil nu, et pas celui de Tenshinan ni même celui de Danilo Gallinari. Le protège-dents dans celles de Meyers Leonard, le face-to-face à la Alain Soral avec une chaise pliante qui ne pliera du coup plus jamais, les signes avant-coureurs sont nombreux et il a donc fallu avertir une fois de plus le pivot des Kings. L’avertir, mais aussi l’apaiser, car si la suspension est proche, c’est aussi et surtout pour la santé de sa prochaine victime que l’on s’en fait un max. Et on a beau être taquin avec certains, voire parfois un peu méchants, on ne souhaite à absolument personne de se retrouver face à la bête quand elle dégoupillera sa fameuse grenade… #NBAFrousse.

Mike Dunleavy
Jacques Villeret
On va la faire courte, la VDM du jour est la plus grosse enregistrée depuis fort longtemps, au moins jusqu’au prochain paragraphe. Teasing. Imaginez juste ce pauvre Mike, teasant lui aussi depuis des mois une belle Finale NBA auprès de ses marmots et se retrouvant donc bazardé comme une vieille culotte trouée du côté d’Atlanta. Ok la grosse vida loca, autant passer de Megan Fox à Susan Boyle pendant qu’on y est. C’est donc à une explosion de larmes à laquelle le Psy a du assister ce matin au cabinet, galérant au passage à dissimuler son rictus et à trouver les mots pour rassurer son déprimé patient. La seule satisfaction que pourrait éventuellement retirer Mike de ce coup du sort ? Il pourra retrouver en Géorgie une base saine autour de Kyle Korver et Paul Millsap. Gloups.

Anthony Bennett

Anthony Bennett

Encore plus fort que le roquefort, et aussi puant par contre, voici la vie d’Anthony Bennett. La vie d’un mec n°1 de Draft et dont les highlights les plus connus en carrière resteront probablement des gros air-balls. Triste, très triste, et le mot flop tatoué à vie sur son front, un mot qui on ne l’espère ne le poursuivra pas jusqu’en Turquie puisque Tonio vient  de réussir l’exploit inimaginable de se faire couper… par les Nets. Des Nets qui emploient quand même, on vous le rappelle, des personnes comme Yogi Ferrell ou Luis Scola et qui utilisent un pivot avec une moyenne de rebonds en carrière inférieure à celle d’Earl Boykins. Rude, très rude, et le Psy a donc souhaité bon vent au GOAT canadien car personne ne mérite de vivre ce genre de péripétie, pas même un gentil neuneu comme lui. Allez, à très  vite en NBA cher Mr Bennett, sûr qu’on t’y reverra un jour car un peu de talent doit bien être caché quelque part dans ce corps d’athlète…

Brett Brown
Brett Brown
Le pauvre Bretty est arrivé en courant ce matin au cabinet. La raison ? Elle est toute simple, les Sixers viennent de gagner quatre de leurs cinq derniers matchs et ça, notre ami ne s’y attendait mis alors pas du tout. Il fait pourtant attention de ne pas trop faire jouer son bijou, mais force est de constater que ces gamins jouent très bien, alors que le retour (l’arrivée même) de Ben Simmons pourrait servir de deuxième effet Kiss-Cool à la migraine de notre patient. Dur d’apprécier du foie gras poêlé dès le premier jour quand vous avez été nourri à la fiente de rat depuis des années, mais le Psy a clairement annoncé à son patient qu’il devrait s’y faire. Il en a d’ailleurs profiter pour en placer une pour son poulain Luwawu, histoire de forcer un peu pour que le gamin voit un peu plus le parquet et un peu moins le banc du Wells Fargo Center. Une consultation plaisante, avec un mec qui mérite beaucoup de câlins après tant d’années difficiles. Et ça fait toujours plaisir, entre deux cas soc’ et trois bolosses.

Derrick Rose
Derrick Rose
On a trouvé le patient le plus malheureux de la semaine et il nous vient de New York City. Ou plutôt de Chicago, si l’on en croit ses racines et son escapade de la semaine, le MVP 2011 n’ayant rien trouvé de mieux à faire que de se barrer 24h dans l’Illinois pour se ressourcer, le tout sans donner aucune nouvelle ni raison à son employeur. Carton jaune pour D-Rose et convocation illico chez le Psy, pour rappeler à Monsieur que ce sont des choses qui ne se font pas. La raison invoquée par le meneur des Knicks ? Le pauvre homme croyait rejoindre une superteam à New York, jouer le titre comme à ses plus belles heures et revenir en courant dans la course au MVP. Sauf que, jeune homme, les Knicks sont évidemment synonyme de désillusion individuelle et collective ces dernières années. Le plus drôle dans tout ça ? Le mec a tout de même profiter de son retour à l’usine pour déclarer… vouloir un contrat max cet été. Allez hop, envoyez-moi tout ça direct en HP. Wow.

Dwyane Wade
Pleurs, larmes
Pas de discussion possible au cabinet au moment de décerner le prix du patient le plus psychologiquement atteint de la semaine. Car Derrick Rose c’est peut-être très fort mais Dwyane Wade… jugez plutôt : passer d’Erik Spoelstra à Fred Hoiberg ? Done. D’une franchise playoffable chaque année à une autre qui lutte pour jouer l’Intertoto ? Done. Passer d’Hassan Whiteside à Robin Lopez, de Goran Dragic à Rajon Carter-Williams, d’une moyenne de 30 degrés à un froid de canard ? Done aussi. Voilà où cela vous mène de vous embrouiller à cause d’une poignée de dollars et Flash est aujourd’hui au 36ème sous-sol lorsqu’il doit envoyer Bobby Portis et ses yeux globuleux au alley-oop. Mélancolique quand il pense à cette époque lors de laquelle il évoluait aux côtés de LeBron, Chris et Mario, bien malheureux de voir qu’il sera probablement en vacances en avril, le pauvre homme vit très mal son déménagement et aurait selon nos sources failli faire une D-Rose ces derniers jours… avant de rebrousser chemin à l’aéroport en voyant le roster 2016/17 du Heat. Comme quoi il y a pire que de s’appeler Wade et de quitter le Heat, il y a s’appeler le Heat et perdre Dwyane Wade. En espérant que ça nous le rassurera un poil.

C’est tout pour cette semaine et c’est déjà pas mal. Rendez-vous vendredi prochain pour de nouvelles aventures médicamenteuses et d’ici-là on ne change pas une équipe qui gagne alors n’hésitez pas à nous balancer tout comportement chelou. Allez, bisous.

Image de couverture : @artkor7 pour TrashTalk


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