Pablo Prigioni met fin à sa carrière : coucou le Hall of Fame, on arrive en flopant
Le 11 janv. 2017 à 12:29 par Alexandre Martin
L’été dernier, après quatre saisons passées sur les parquets et les bancs NBA, Pablo Prigioni était retourné à Vitoria où il avait déjà évolué pendant une bonne partie de sa carrière (de 2003 à 2009 puis sur 2011-2012). Hier, dans un message publié sur les réseaux sociaux, le meneur argentin a annoncé qu’il prenait sa retraite. A 39 ans, c’est loin d’être une surprise pour le monde du basket mais cela reste une perte réelle.
Ha llegado el momento. pic.twitter.com/qPeXNM5ivd
— Pablo Prigioni (@PPrigioni9) 9 janvier 2017
Les plus hispanophones d’entre nous pourrons profiter de toute la prose de l’ami Pablo en VO. Pour les autres, voici une traduction de l’essentiel :
Je n’ai jamais rêvé du jour où j’annoncerai que j’arrêtais de jouer au basket. Ce qui est sûr c’est que je savais que le jour où je ressentirais des signes clairs de mon corps et ma tête me disant qu’il est temps de partir en retraite, je les écouterai (ces signes) et je prendrai la décision sans douter un instant.
C’est ce que j’ai fait tout au long de ma carrière. Quand j’ai pris une décision, j’étais toujours sûr de moi à 100%. Mon corps et ma tête sont entièrement d’accord. Je me retire du basket professionnel.
Ni mon mental, ni mon physique ne sont encore assez costauds pour encore évoluer au plus haut niveau. Je n’aurais jamais cru que ces deux-là (son corps et son mental) pourraient m’amener aussi loin, aussi haut. J’ai dépassé des barres que je n’imaginais même pas.
Cela a été un fabuleux voyage. Tellement de belles choses viennent couvrir tous les moments difficiles auxquels j’ai également dû faire face dans ce sport magnifique.
Je veux remercier l’équipe nationale d’Argentine pour m’avoir permis de vivre des moments uniques et inoubliables avec les meilleurs joueurs que notre pays ait jamais généré.
Un autre chapitre (de sa carrière) concerne évidemment Baskonia (le club de Vitoria). Il est évident que mes sentiments pour ce club sont immenses et profonds.
Le basketball va me manquer, pour toujours.
Pablo Prigioni ne faisait pas partie de l’escouade argentine qui fut championne olympique en 2004 mais il a joué avec Manu Ginobili, Luis Scola, Andres Nocioni et Carlos Delfino pour sa sélection. En NBA, son style très propre, dur au mal et parfois vicieux a bien fonctionné. En plus, la vista, la grinta, le sens du jeu, de la passe, de l’interception étaient les armes de Pablo. Des armes qui lui auront toujours permis d’obtenir des vraies minutes que ce soit chez les Knicks, les Rockets ou les Clippers malgré des moyens physiques très modestes pour la Grande Ligue.
Clairement aujourd’hui, le basket perd Pablo Prigioni et le club des briscards est en deuil…
Source : fiba.com