Gerald Green is back : 19 points en sortie de banc, Boston retrouve le sourire à domicile

Le 28 déc. 2016 à 04:35 par Bastien Fontanieu

Gerald Green
Source image : NBA League Pass

En recevant des Grizzlies orphelins de leur meneur titulaire hier soir, les Celtics devaient en profiter pour valider une belle victoire à la maison, sans trop se mettre la pression : tout coché, sans trembler (113-103).

Mike Conley annoncé absent pour la rencontre, c’est Marc Gasol qui soupirait en réalisant qu’il allait devoir se retrousser les manches et faire le boulot pour deux. Et si Zach Randolph était le premier à vouloir soutenir son copain barbu dans son entreprise surprise, c’est bien l’Espagnol qui fatiguait Boston à coup de passes lumineuses et de petits paniers tout en finesse. De quoi faire paniquer Brad Stevens et ses hommes ? Certainement pas. Devant la majeure partie de la rencontre mais sans prendre une avance phénoménale, les potes de Marcus Smart contrôlaient leur duel et savaient quand appuyer sur l’accélérateur. C’est notamment le pitbull défensif, bien aidé par ses coéquipiers, qui permettait ce run en offrant au TD Garden l’occasion d’exploser : quelques stops défensifs, un ou deux tirs bien rentrés par Bradley ou Isaiah, et le tour était joué. Mais si les noms les plus connus ont encore une fois fait le travail dans le Massachusetts ce mardi, c’est un coco moins médiatisé et surtout moins efficace sur ce début de saison qui a réalisé sa meilleure performance depuis son arrivée sous ses nouvelles couleurs. Ou disons, son retour sous le maillot dont il connaissait déjà la couleur.

Gerald Green avait été engagé cet été pour une modique somme (moins d’un million de dollars sur un an), afin de booster le banc et offrir ces occasionnelles soirées folles durant lesquelles ses capacités de scoreur peuvent sortir toute équipe de son merdier. Seulement, entre pépins à la hanche et difficultés à intégrer la rotation de Brad Stevens, le marsupial devait voir Jaylen Brown lui prendre ses minutes, ce qui n’était pas la chose la plus facile à digérer pour un vétéran. Et après un test ce dimanche à New York pour le jour de Noël, l’entraîneur de Boston confirmait ses intentions hier soir en donnant les clés du camtar à Gégé : vas-y, déclenche et on verra ce que ça donne. Une première mi-temps explosive suivie par quelques hustle plays plus tard, les 19 minutes offertes à Green étaient tamponnées par… 19 points à 7/10 au tir, exactement ce qu’il fallait pour que les Grizzlies ne tendent pas de vilain piège de dernière minute. Par la suite, il sera intéressant de voir comment Stevens articulera ses rotations et comment utilisera-t-il ses jeunes comme ses anciens, mais il est toujours rassurant d’observer une gâchette se faire plaisir car ses qualités pourraient être une nouvelle fois demandées. Du genre ? Pour le prrochain match de Boston, dans un coin des States qu’on appelle Cleveland.

C’est ce jeudi, en antenne nationale, que les Celtics se rendront chez le champion en titre, avec la ferme intention de l’emporter dans l’Ohio. Mission compliquée ? Forcément. Mais loin d’effrayer les petits hommes verts, eux qui seront les premiers à se frotter les mains dans le cas où Gerald prend encore feu.

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