Les Bulls respirent enfin : victoire 90-85 contre Indiana, Wade et Mirotic font leur loi

Le 27 déc. 2016 à 06:36 par Bastien Fontanieu

Bulls

Certainement pas la plus belle des victoires, mais une des plus importantes compte-tenu du contexte. Avec trois défaites de suite dans les dents et un adversaire de division en visite, les Bulls ont fait le boulot à la maison ce lundi.

Peut-être que l’addition du jour avait bien plus d’importance qu’on n’aurait pu l’imaginer. Car avant ce match, avant ce duel avec des Pacers qui voulaient aussi entamer 2017 sur une bonne note, les fans de Chicago apprenaient le retour de Michael Carter-Williams dans la rotation, après plusieurs semaines d’absence pour blessure. Un petit plus à garder de côté, évidemment, sauf que ce petit plus deviendra majeur, malgré ce que les stats du meneur pouvaient traduire. Maladroit au tir, comme à son habitude en fait, MCW savait qu’il n’allait pas retourner sur les parquets et claquer une vingtaine de points avec 80% de réussite générale. Ce qu’il savait cependant, et qu’il affirmait avant d’entrer devant son peuple, c’est qu’il pouvait apporter l’énergie nécessaire et une option bonus pour un Fred Hoiberg incapable de dormir sereinement ces temps-ci. Trois défaites de suite, des critiques de droite comme de gauche, seulement 2 victoires sur les 8 derniers matchs, tout ce que l’entraîneur demandait était une opportunité et Carter-Williams l’aidait dans ce sens en apportant davantage de défense et de flexibilité dans les rotations. Un ballon au sol, et le produit formé à Syracuse se jetait dessus. Une fin de match tendue, et Rondo était prié de rester cloué sur le banc pour laisser sa place à Michael, décisif sur les derniers stops des siens.

Car c’est bien dans leur propre moitié de terrain que ces Bulls ont pu s’offrir une belle petite victoire à domicile, en évitant la sanction d’un Aaron Brooks qui voulait se venger en retournant dans son ancien stade. Possédée, la mobylette affolait la défense de Robin Lopez et compagnie, le meneur étant le seul avec Myles Turner à montrer un minimum d’énergie du côté des visiteurs. Et sur cette dernière possession du match qui offrait aux Pacers la possibilité d’égaliser au score, Brooks envoyait une passe lumineuse qui était soudainement interceptée par Dwyane Wade. Surgissant tel le surnom qui le caractérise si bien, Flash réduisait à néant les espoirs de Nate McMillan et ses hommes en terminant son sauvetage par un dunk ravageur avec la faute. Et qui lui ouvrait la route en bloquant notamment le retour des défenseurs adverses ? Carter-Williams, présent dans la plupart des bons plans. Le meneur donnait autant le sourire aux fans qu’un certain Nikola Mirotic, auteur d’un des si ce n’est le meilleur match de sa saison, ses flèches punissant la défense laxiste d’Indiana tout comme Taj Gibson qui rentrait lui aussi de gros tirs très importants. Cette victoire n’était donc pas la plus belle, pas la plus symbolique ou la plus rassurante, mais elle était tout ce dont les fans de Chicago espéraient, contre des Pacers qu’ils ne peuvent vraiment supporter. Car avec le bordel récent installé dans le vestiaire et un money-time qui aurait pu confirmer les galères des Bulls en toute fin de rencontre, tout ce que l’Illinois demandait était un drive home safe crié par Stacey King avec le sourire.

De Dwyane Wade, clutch à son habitude, à Nikola Mirotic, en passant par Gibson, Carter-Williams et compagnie, Chicago a pu s’offrir une vraie bouteille d’oxygène avant d’aborder la suite. Que ses joueurs profitent, avant de retrouver les Pacers ce vendredi… dans l’Indiana.

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