J.R. Smith s’est blessé au genou : la NBA est en PLS, le monde entier en apnée
Le 06 déc. 2016 à 03:19 par Bastien Fontanieu
C’est ce lundi soir, mardi matin vers 1h55 pour être précis, que l’histoire a définitivement basculé. Alors que le calendrier maya nous annonçait la fin du monde pour 2012, c’est finalement le 6 décembre 2016 qu’elle a eu lieu.
Fin de premier quart-temps, dans ce match opposant Cavs et Raptors en tête de l’Est. Avec une équipe de Cleveland en recherche de victoire et sur un début de rencontre sérieux, les hommes de Tyronn Lue sont confiants, ils sentent que leur virage aura lieu ce soir au Canada. Et avec deux petites minutes à jouer sur cette première période, J.R. décide de driver sur DeMar DeRozan, avec seulement 5 secondes restantes sur l’horloge des 24. Une initiative compréhensible, mais qui créera un cataclysme sans précédent pour Cleveland et tout l’Ohio, puisque Gérard finira son action en larmes. En effet, appliqué sur son geste, le sniper rentre bien son floater au-dessus de Jonas Valanciunas venu faire la rotation, mais la réception de Smith est tendue et la jambe gauche prend tout le poids sur un vilain contact. Immédiatement au sol, le numéro 5 est censé rester ainsi mais il sait qu’il doit se relever pour venir en aide à son équipe. Il doit montrer l’exemple comme il l’a si souvent fait, et c’est avec des larmes ruisselant le long de ses joues que J.R. parvient à retrouver ses coéquipiers en défense. Seulement, il le sait mieux que quiconque, et Kevin Love s’en aperçoit également tout en retenant Smith dans sa chute : quelque chose de grave vient de se produire. Plusieurs minutes passent dans un silence de cathédrale au Air Canada Center, les Cavs balancent entre choc et anxiété, peur et fébrilité, mais ils savent que leur tireur préféré va faire de son mieux pour se relever. Ce qui finit par arriver, Gérard rentre au vestiaire par ses propres moyens mais en boitant sérieusement. Il ne reviendra pas de la rencontre.
Immédiatement, c’est l’inquiétude qui domine dans le clan de LeBron. Si l’ailier est le premier à monter la charge en augmentant sa production aux côtés de Kevin Love et Kyrie Irving, James sait qu’il ne peut aller bien loin sans son effectif au complet. De son côté, Dave McMenamin d’ESPN parle de blessure au genou gauche, sans donner davantage d’informations si ce n’est que les rayons X n’ont rien dévoilé de gravissime (IRM à venir). De notre côté, le premier billet d’avion est réservé afin de faire le déplacement jusqu’à Toronto. Mais si la piste tendon d’Achille est déjà mise de côté, celle concernant les ligaments croisés est encore présente et ruine la soirée des fans de Cleveland. Peut-on juger les signes aperçus sur ces quelques minutes de souffrance vécues au sol ? Non. J.R est sorti sur ses deux jambes, mais on a vu plus d’un cas lors duquel un joueur ayant une rupture des ligaments découvrait celle-ci par la suite, tout en ayant pu boiter immédiatement après la blessure. Hyper-extension, ménisque, rotule, toutes les infos seront délivrées dans la journée de mardi mais nous ne pouvons que prier pour cet homme qui a bercé tant de nos soirées et mis du soleil dans nos coeurs.
Faites un geste, personnel, à vous, quelque chose qui puisse le soutenir dans sa souffrance : J.R. Smith s’est clairement fait mal au genou et attend la sentence. On croise les doigts pour qu’il ne s’agisse que d’une frayeur…
KJG_NBA RT SBNationNBA: Oh man, J.R. Smith is in a LOT of pain after this. pic.twitter.com/HQFr5n0Ozk #Cavs
— Cleveland Cavaliers (@CavsAreTheKing) 6 décembre 2016