Giannis Antetokounmpo est un monstre : 34-12-5-5 pour assommer LeBron et les Cavs !

Le 30 nov. 2016 à 06:50 par Bastien Fontanieu

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Trop grand, trop long, trop fort, trop bon ! Non, il ne s’agit pas d’un slogan pour un film d’adultes mais bien de Giannis le Freak, qui a marché sur le champion en titre hier soir à domicile : victoire 118 à 101.

Il fallait profiter de la déconcentration des Cavs et de la méforme de certains cadres pour valider le plus beaux des succès à la maison. Car certes, les Bucks étaient plus jeunes, moins expérimentés et donc forcément plus enclins à craquer que leur adversaire du soir, mais les enfants de Jason Kidd avaient quelque chose de plus que Cleveland hier soir, et c’était du culot. Comme cette action, symbole de la rencontre et qui a fait le tour des réseaux sociaux, voyant J.R. Smith s’approcher du banc de Milwaukee pour faire un câlin à Jason Terry. Une initiative basique, mais dont les Bucks profiteront pour marquer deux points dans le dos du sniper. Fallait y penser ! Et après un premier quart pourtant géré par les visiteurs derrière un LeBron bien concentré, le reste de la partie restera dans la même veine que ce Shaqtin mémorable offert par Gérard, qui résumera assez bien la partie des Cavs ce mardi. Car si Smith était le premier à troller dans son coin, Kevin Love redescendait enfin sur notre planète (3/10 au tir après une semaine historique), Kyrie Irving retrouvait Matthew Dellavedova et ses tartes (5/12 au tir), et le cyborg au numéro de série 23 était humain pour la première fois de l’année (7 balles perdues). Un relâchement global qui mettait un terme à la série de 4 victoires des Cavs, permettait du coup aux Bucks d’en profiter, et de laisser leur phénomène en profiter.

Giannis, Giannis, Giannis. Comment ne pas s’extasier en voyant ce bonhomme jouer ainsi, alors qu’il va bientôt souffler ses 22 bougies et qu’il a encore une marge de progression conséquente devant lui ? Alors que certains jeunes pourraient trembler du poignet en voyant Cleveland débarquer in the building, le Freak était plus impatient qu’autre chose, voulant mettre à terre le champion en titre devant des fans assoiffés de sang. Et Antetokounmpo était le premier à vouloir donner le ton d’entrée, agressant la peinture adverse avec vitesse et longueur. Trop infernal à défendre, le garçon donnait absolument tout sur chaque centimètre du parquet et sa taille soûlait même les soldats de Tyronn Lue en attaque. Car entre un cake sur LeBron, un rebond enchaîné avec un coast-to-coast, un caviar pour un Michael Beasley bien chauffé (17 points) ou des lancers idéalement provoqués, le géant était impossible à éviter. Certains fans suivant le phénomène depuis son arrivée parlaient déjà de match référence en carrière, de carton plein en attaque (record de points égalé), saupoudré par cette polyvalence extrême. Certes, Giannis n’avait pas droit à la meilleure version des Cavs face à lui, mais il ne fallait pas utiliser cela comme excuse et surtout la victoire devait être signée sans hésiter. Une mission acceptée et gérée sereinement par le bonhomme, qui étala son excellence en première comme en deuxième mi-temps, au sol comme dans les airs.

34 points, 12 rebonds, 5 passes, 5 interceptions, 2 contres, pas encore 22 ans. Si le Freak est capable d’aligner de telles feuilles alors qu’il est loin de son prime, que peut-on imaginer pour les années à venir ? Cleveland n’avait pas la réponse hier soir, nous non plus.

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