Anthony Davis n’a joué que 19 minutes, les Pels ont donc… défoncé les Hawks : +18, RIP la logique
Le 23 nov. 2016 à 04:49 par Giovanni Marriette
Ce Hawks-Pelicans n’était pas forcément le match le plus attendu de la nuit. Malgré la bonne forme affichée par les deux équipes, on attendait une équipe d’Atlanta sérieuse, profitant de la venue d’un adversaire à sa portée pour affirmer sa place dans les hauteurs de la Conférence Est. Ha. Ha. Ha.
On rigole, car il ne faudrait finalement pas oublier qu’après un départ catastrophique (huit défaites pour commencer, treize en comptant la pré-saison), les hommes d’Alvin Gentry se pointaient finalement à la Philips Arena forts de trois victoires sur les quatre derniers matchs, à mettre en lien notamment avec le retour étincelant de Jrue Holiday pour tenir la mène. Côté Hawks ? Le contraire, tout simplement, puisque après une série de six wins qui les avaient installé en tête de la Conférence Est en compagnie des Cleveland LeBroners, ce furent deux défaites qui s’enchainèrent face à Charlotte et New York, histoire de ternir un peu ce bon bilan de début de saison. C’est donc dans ces conditions qu’Anthony Davis, ses poils et ses boys débarquaient cette nuit en Géorgie… avec un scénario que personne n’avait imaginé. On appelle ça du teasing de porc, donc partons tout de suite pour le deuxième paragraphe, magnifique débrief de cet avant-goût de Finale NBA.
La première observation de cette confrontation Louisiano-Géorgienne ? Les Pels ont les crocs et les Faucons ont l’air d’avoir coupé leurs serres trop courtes puisque c’est NOLA qui prend le meilleur départ. Deuxième observation ? Victime d’un coup au genou gauche, Anthony Davis quittera donc ses teammates au bout de neuf minutes seulement, nous laissant imaginer un joli cauchemar à venir pour ses potes face à une équipe qui sait jouer au ballon. Dernière observation ? Vous vous fourrez tous le doigt dans l’œil jusqu’à l’oignon car les Pels possèdent en Terrence Jones un futur MVP et car ces même Pels vont finalement infliger un 34/14 aux locaux au premier quart, voyant leur avance monter jusqu’à trente pions avant la mi-temps. Kyle Korver est toujours aussi soyeux qu’adroit mais Kent Bazemore semble avoir picolé, Tim Frazier confirme qu’il possède l’un des combos prénom/nom les plus oufs qui soit et ce sont donc les Pelicans qui vont s’asseoir sur la Phillips durant 48 minutes, malgré un Anthony Davis qui ne remettra ses palmes sur le parquet que lors du dernier quart lorsque le match sera déjà joué, nouvelle preuve d’un manque criant de logique de la part d’un staff qui aurait quand même pu profiter de ce drôle de match pour reposer son franchise player… E’Twaun Moore, Jrue Holiday, Solomon Hill… les lieutenants de Tonio auront finalement fait le taf cette nuit alors que du côté des Hawks l’envie n’y était apparemment pas et que ce constat commence mine de rien à durer et que la sonnette d’alarme devrait arriver dans la matinée par Chronopost.
Belle opération donc pour les Pels qui enchaînent avec une troisième victoire de suite et la cinquième en sept matchs, alors que les Hawks sont désormais à 9-5 et qu’ils enchaineront dès ce soir avec un déplacement dans l’Indiana. Les Pelicans recevront pour leur part les Wolves ce soir pour continuer leur mise en route tardive. Allez, envoyez les stats bizarres.