Les Blazers se rassurent à la mez : victoire contre Denver, on prépare le roadtrip avec sérieux
Le 14 nov. 2016 à 07:41 par Bastien Fontanieu
Portland restait certes sur une victoire face aux Kings à domicile, mais celle-ci était loin de pouvoir rassurer les fans du Moda Center. Ce lundi, tout le monde ira au boulot avec le sourire dans l’Oregon, car les vrais Blazers se sont pointés hier soir (112-105).
Difficile, cette semaine de compétition pour Terry Stotts et ses hommes. Même si le bilan affiche 3 victoires sur les 4 dernières rencontres, le sentiment en sortie de chaque succès n’était pas des plus appréciables, encore plus lors de la défaite de Portland à Los Angeles. Une défaite ou une branlée ? Difficile de choisir, quand on se souvient – avec un peu d’ébriété – de la démolition opérée par les Clippers sur l’équipe de C.J McCollum. Les Blazers avaient déjà joué la veille contre Phoenix et y avaient laissé pas mal d’énergie, dans une victoire arrachée jusqu’au finish devant leur public. En back-to-back, il fallait donc se rendre au Staples Center et subir la session de torture la plus violente de ce début de campagne. Puis derrière ? Rentrer au bercail, pour jouer des Kings certes capables de prouesses en déplacement, mais loin de présenter les mêmes objectifs que ceux de Terry Stotts cette saison. Encore un match arraché, cette fois en prolongation, pas de quoi faire la fanfare dans les rues de Portland. Surtout que les Nuggets se ramenaient au Moda ce dimanche et les poulains de Mike Malone avaient montré 7 jours auparavant ce dont ils étaient capables, en allant humilier Boston sur son terrain. La mission était donc simple, il fallait gagner, avec la manière, sans trembler, les deux mains fermement installées sur le volant du rouleau-compresseur. Quarante-huit minutes plus tard, le sentiment permanent de la semaine a bien changé puisque les Blazers y sont arrivés, en proposant notamment une deuxième mi-temps royale devant leur public.
Mais si nous aimons d’habitude nous attarder sur les petits détails de chaque rencontre, comme le bon premier quart de Kenneth Faried, ou bien l’agressivité d’Evan Turner en sortie de banc, sans oublier de mentionner l’impeccable 15/15 de Lillard aux lancers, cette fois nous opérerons différemment. Car à Portland, on parle bien de Playoffs, d’aller loin, de solidifier ce groupe qui a montré de belles choses l’an passé et voudra continuer à mettre le boxon dans la Conférence Ouest. Et quoi de mieux qu’un bon petit roadtrip de fin de mois pour tester la solidité du vestiaire, ainsi que la cohésion partagée par les joueurs ? Après un dernier match contre les Bulls à la maison ce mardi, la bande à Plumlee s’envolera pour 10 jours rencontres en déplacement, 5 affiches dont 2 back-to-backs qui serviront d’excellent défi. Il y aura Houston pour commencer, puis les Pelicans vingt-quatre heures plus tard. Après ces quelques collègues de la Division Midwest, Portland mettra sa doudoune pour affronter la froideur de Brooklyn, puis le Madison Square Garden et ses Knicks, avant de boucler l’affaire avec un match le lendemain… à Cleveland. Car oui, quitte à voyager un peu, autant terminer dans la gueule du loup. Ou bien surprendre tout le monde ! Et c’est là qu’on surveillera de près Damian et ses potes, eux qui ont pour le moment proposé des montagnes russes dans leurs performances mais devront se montrer plus réguliers en déplacement. Si les Blazers parlent bien de Top 4 à l’Ouest et de maturité dans leur approche de chaque match, cela passera notamment par une sérénité plus prononcée dans des arènes hostiles.
Et après avoir déçu quelques copains en galérant à Denver, à Phoenix et chez les Clippers, c’est bien ce checkpoint de fin-novembre qui donnera le ton pour la suite de la saison. Alors, ils ont grandi ces Blazers, oui ou non ? La réponse dans quelques jours…