L’Avis du Psy – S04 Épisode 3 : Russell Westbrook a pris une claque, préparez-vous maintenant à en recevoir

Le 04 nov. 2016 à 15:44 par Giovanni Marriette

Avis du Psy
Source : @artkor7 pour TrashTalk

On part sans plus attendre pour la troisième édition (déjà) de cette Saison 4 (DÉJÀ) de l’Avis du Psy. Cette semaine au programme ? Des cyborgs un peu seuls, trois coachs, pas mal de français et un comish’ qui se prend pour un révolutionnaire. Blouses enfilées, ordonnances toutes prêtes, let’s go.

PlacePatientLe compte-rendu de la visite

10°

David Fizdale

Gregg Popovich


A peine arrivé dans le Tennessee, l’ancien assistant d’Erik Spoelstra a déjà réussi à reproduire l’une des spécialités de son ancien supérieur. Troisième match de la saison, alerte maximale car Mike Conley a éternué et Marc Gasol a pété deux fois de suite ? Pas de problème, mettons donc au repos les deux malades. Une propension à reposer les cadres à outrance apprise en Floride (un certain Pop aurait également liké à l’instant la page Facebook des Grizzlies) et qui a fait grincer quelques dents du côté de Detroit (voir plus bas). Le Psy a tenu à être clair avec le patient Fils D’Ailes, ici c’est pas Mayami et jouer avec le feu si souvent et si tôt dans la saison peut s’avérer dangereux dans la course aux Playoffs. JaMychal Green n’est pas Chris Bosh et James Ennis n’est pas LeBron, donc t’es gentil Dawid mais tu engranges des victoires car les Mavs ne resteront pas nuls à chier toute la saison. Un tirage d’oreilles entendu par le coach, mais une mise à l’épreuve tout de même de la part du Psy. Attention bonhomme, on va pas te lâcher.

Evan Fournier
Coq
L’un des deux cocoricos de la semaine est pour le sniper en chef du Magic, mais auréolé toutefois d’un message d’alerte. Car oui Vavanne sera cette année le leader offensif de sa team, mais oui aussi cette dite team est partie pour aller au devant de graves désillusions si elle ne muscle pas son jeu. Ça vous dit quelque chose hein, et bien voilà qui nous fait juste de la peine pour More Champagne, qui pourrait vivre cette année comme une bouteille de Moët attablée avec des cubis de Villageoise. La saison pourrait donc être longue et il faudra être patient dans les rangs de Miss Charenton. La technique du Psy ? Lui rappeler brièvement les résultats de Melo depuis son arrivée dans la Ligue, histoire de le réconforter en lui faisant prendre conscience que l’on peut être un merveilleux joueur tout en évoluant dans un groupe aussi compétitif que l’AS Nancy Lorraine. Avec tout le respect que l’on peut avoir pour les quiches bien sûr..

Stan Van Gundy

Stan South Park, Stan Van Gundy


Nous y voilà, le Super Mario a donc très peu goûté à la question d’un journaliste lui demandant s’il avait prévu de reposer ses cadres avant un back-to-back. Il faut dire que la pratique est devenue au moins aussi fréquente que celle d’enlever les cornichons dans son Royal Cheese mais ça, Stanny a dit non. Avec virulence d’ailleurs, ce qui lui vaut aujourd’hui un petit passage par la case Psy de la clinique TrashTalk. Premièrement l’ami, pas la peine de remettre en cause aussi sèchement un mode de coaching rentré dans les mœurs et qui a même souvent fait ses preuves ces dernières années, puis deuxièmement ce serait presque intelligent de ta part de t’y mettre aussi lorsque l’on voit à quel point Andre Drummond s’est fait maltraiter par Brook Lopez pour son troisième match en quatre jours. Et si vous pensez que ce paragraphe est écrit par un homme ayant choisi ce soir-là Dru en TTFL, ça ne vous regarde pas mais sachez que vous tenez peut-être un début d’explication à cet évident seum affiché.

Adam Silver
1789, Adam Silver
Puisque cela faisait au moins huit jours qu’Adam Silver n’avait pas révolutionné la sphère NBA, voilà que l’ancien bras droit de David Stern s’y est attelé cette semaine. Une cérémonie de récompense plus loin et le voici donc chez le Psy, qui a ainsi tenté de freiner un peu la bête quant à sa facilité à proposer toujours plus pour gagner plus. Non pas que les idées soient mauvaises attention, mais lui éviter de proposer pour… proposer. De changer… pour changer, tel un syndicaliste bourré H24, tel un Che Guevara des temps modernes ou un Robespierre cain-ri. Car on la voit venir cette remise de trophée. Salle sur son 31, encarts pubs à 250 patates, tout le monde se passe de la crème et nous on s’énerve devant notre TV devant ce spectacle trop policé et tous ces sourires forcés. Non franchement cher Adam, y’a du bon dans cette idée mais c’était peut-être bien celle de trop. To be continued, mais on de dirige donc vers une drôle de farce et le Psy sera en tout cas du voyage. Même si la farce, c’est surtout bon dans les tomates.

 6°

Tony Parker
Tony Parker Sr
Vous avez vu ? C’est la photo de son père à Tony. Bah ouais les gars, c’est la photo de son père car même son père serait meilleur que lui à l’heure actuelle. On exagère à peine, comme d’hab, mais le pauvre Tony est en perdition totale depuis le début du printemps dernier de saison et si le talent du roster des Spurs suffit toujours pour gagner des matchs au Texas, Toni Pi pourrait pour sa part voir son statut se dégrader rapidement dans la hiérarchie de Gregg Popovich. Coucou Patty Mills, qui prouve soir après soir qu’il a l’étoffe pour pousser Tony sur le banc, mais coucou le coup de pression surtout, car si l’on est quasi-sûr que Mills n’est pas un starter dans l’âme, c’est justement de se dire que Tony est devenu encore moins bon que lui qui fait mal au uc. Un gros câlin du Psy fut donc de rigueur ce matin, histoire de rappeler au rappeur mi-bobo mi-cow-boy tout ce qu’il avait accompli pour nous Français et pour les fans des Spurs, histoire du coup de remettre un coup de boost à un moral qui semble être resté à Punta Cana. Allez Tony, merde, on s’bouge. Balance-toi bordel, comme à l’époque.

Tom Thibodeau
Chaton, Wolves
On avait vendu à l’ancien coach des Bulls une véritable bande de badass, mais Tom Thibodeau a découvert une portée de chatons. Ceux qui jouent avec une pelote de laine ou avec une souris en plastique, ceux qui viennent vous lécher l’intérieur de l’œil au réveil, même le dimanche. Et comme il a d’ailleurs très bien pu le verbaliser au cabinet, Tommy se sent mal. Il se sent abusé. Il voulait bosser avec KG en bras droit ? Le voici finalement obligé de devoir apprendre seul le mot défense à Gorgui Dieng, le voici également obligé de passer plus de temps à compter les balles perdues de ses meneurs plutôt qu’à leur apprendre trois pauvres systèmes. Et comme ses leaders n’ont pas encore vraiment décidé de se mettre au diapason du collectif, les défaites un peu honteuses s’accumulent. C’était trop beau pour être vrai, faudra juste que Tom pense à stériliser ses chats, histoire de ne pas se retrouver avec dix nouveaux nounours.

DeMarcus Cousins

Six, DeMarcus Cousins

Pour commencer, passons rapidement sur le bilan collectif des Kings en vous annonçant que comme prévu, c’est sympa à regarder mais ça ne gagne pas des masses. Même Rudy Gay est très souvent adroit mais quand ça ne veut pas… ça ne veut pas. Le principal souci est finalement comme toujours pointé en direction du pivot star de Sacto, lequel enchaîne les grosses perfs mais nous a aussi gratifié d’un exploit assez authentique face au Heat. Six fautes… en un quart-temps. Lol, mdr, xptdr, JaVale. On passera là-aussi sur la cohérence de quelques uns de ces coups de sifflet mais les faits sont là, quand les fils se touchent les problèmes peuvent être considérables. Première visite donc pour DeMarcus chez son médecin préféré et premiers conseils pour un patient dont la saison sera probablement et une fois de plus  très longue. Le moment de penser pour de bon à passer un call chez Demeco afin de gérer un déménagement rapide ? Peut-être bien, car les Kings sont partis pour rester les Kings encore un bon moment. Et on s’excuse par avance pour les fans, mais DMC mérite assurément beaucoup mieux.

Rudy Gobert

salaires, dollars

Place au podium de la semaine avec dans un premier lieu notre Mike Conley à nous, notre Tour Eiffel adorée. Un Rudy qui aura en tout cas bien besoin du soutien du Psy pour assumer ce nouveau rôle qui est le sien. Celui du sportif français le mieux payé au monde, celui du joueur le mieux payé de sa franchise. 102 millions sur quatre ans ? Loin d’être une honte lorsque l’on voit certains salaires actuels mais un statut qu’il lui faudra désormais assumer faute de quoi de nombreux observateurs lui tomberont rapidement dessus. Mise en place donc de visites mensuelles, au minimum, pour aider Rudy à passer ce cap de l’acceptation. Le potentiel est là, l’envie aussi, ne reste plus qu’à taffer encore plus pour réussir à être autre chose qu’un sous DeAndre Jordan. L’exemple d’Hassan Whiteside paraît par exemple approprié aux progrès possibles du pivot de l’Équipe de France, on surveillera donc de près ses performances dans les prochains jours, afin de savoir si ce sont les cachets ou les félicitations qui rythmeront sa prochaine visite au cabinet…

Anthony Davis

Kobe Bryant

Même joueur joue encore… même sourcil perd encore. Des grosses perfs, des grosses perfs, un match raté, un match honnête, puis de nouveaux des grosses perfs… mais à l’arrivée ce ne sont que des défaites pour l’Unibrow qui va bientôt devoir se rendre compte que lorsque c’est Alexis Ajinca qui est le deuxième intérieur le plus talentueux de votre effectif, et bien il y a du souci à se faire. Du souci Anthony Davis s’en fera peut-être quand les Pels seront à 0-39, ou peut-être à -39 mais en 2019, mais une chose est sûre c’est que c’est pour l’instant un immense gâchis que de voir un tel talent entouré d’autant de randoms. Le pire dans tout ça ? Les retours de Tyreke Evans ou Jrue Holiday ne seront pas obligatoirement synonymes de révolution dans le collectif mais ils feront forcément un peu de bien. Pour conclure, nous dirons simplement et en guise de constat que la franchise de Louisiane est comme ce nid de plomb dans lequel un bébé pélican grandit, mais en développant une scoliose car son lit est trop dur. CQFD.

Russell Westbrook
Avery Bradley
Comment ne pouvions-nous pas conclure cette édition du Psy en compagnie de Russell Westbrook ? Son début de saison ? Psychédélique, à peine imaginable. Un triple-double en moyenne, des perfs majestueuses… puis ce premier duel face à son ancienne meuf, commencé par une entrée à la salle déguisé en comique moqueur de compétition et terminé par une sortie en boitant après s’être pris 39 points sur la tronche et 30 minutes de trashtalking de la part de Kevinou, qui serait donc devenu un vrai bonhomme depuis quelques jours. On préfère vous prévenir, et le Psy est là pour appuyer ce propos, Russell Westbrook nous prépare du lourd en guise de vengeance. Bon courage aux prochains meneurs qu’il croise, bon courage en fait à tous les…  humains qu’il croisera cette année. Décision forte prise d’ailleurs par le Psy, RW sera le premier patient à subir une injection mensuelle afin de calmer les ardeurs du garçon. Car on veut bien voir les records de Chamberlain ou Scott Skiles tomber, mais dans le même match ce sera compliqué. Sortez tous vos lunettes en 3D, il va y avoir du sport.

C’est tout pour cette semaine et c’est déjà pas mal. Rendez-vous vendredi prochain pour de nouvelles aventures médicamenteuses et d’ici-là on ne change pas une équipe qui gagne alors n’hésitez pas à nous balancer tout comportement chelou. Allez, bisous.

Image de couverture : @artkor7 pour TrashTalk


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