Les Hornets enchaînent : comeback à Miami 97 à 91, le banc de Charlotte est beau comme elle
Le 29 oct. 2016 à 07:27 par Bastien Fontanieu
C’est le genre de match qui début mal, pourrait finir en cauchemar mais se transforme finalement en belle surprise. Les Hornets se sont imposés à Miami, après avoir été menés de près de 20 points.
Et on ne vous parle pas de vingt points de retard dans le premier quart-temps, suite à un énorme run inarrêtable du Heat. Non, c’est bien en tout début de seconde période que les hommes de Steve Clifford ont laissé Hassan Whiteside et Tyler Johnson faire mumuse à domicile, les fans se délectant du spectacle offert par leurs jeunes. Face à des Hornets plutôt désintéressés, Goran Dragic et ses potes ont commencé à se voir bien beaux… avant que la machine adverse se redresse. Et si le duo Batum – Walker était à la base de ce retournement de situation, c’est bien le banc de Charlotte qui a fait la différence en seconde période, offrant aux visiteurs un luxe assez grand : celui de pouvoir compter sur une intensité générale, quels que soient les remplacements. Du coup, assez logiquement, lorsque la bécane locale s’est mise à surchauffer et son manque de profondeur s’est fait remarquer, les Hornets en ont profité pour tétaniser les fans de l’American Airlines Arena, avec des standards soudainement plus proches de leur saison passée. Défense, exécution, confiance et collectif, des principes respectés qui ont mené Charlotte à la victoire au final.
On parlait de banc justement un peu plus haut, c’est peu dire s’il fût magique pour la franchise de Nico hier soir. Le frenchie était assez bien en jambes et faisait une belle paire avec Kemba dans le comeback des siens, mais comment ne pas remercier ce killer squad qui avait déjà fait quelques grabuges lors du premier succès à Milwaukee ? Trente points plantés chez les Bucks, 51 à Miami, paye tes remplaçants! De Jeremy Lamb (en feu hier soir, 16 points en 22 minutes) à Marco Belinelli (12 points), Spencer Hawes (10) ou Cody Zeller (10), chacun a apporté à sa façon et même Ramon Sessions produisait malgré son manque d’efficacité. On se posait justement la question en début de saison, après avoir vu Jeremy Lin et Al Jefferson quitter la région pour une nouvelle aventure ailleurs. Le banc de Charlotte allait-il pouvoir être aussi efficace, ce dernier expliquant en grande partie les exploits de l’an dernier ? Pour le moment, c’est un grand oui, même si les adversaires n’étaient pas terrifiants. Taper Miami et Milwaukee représente une mission largement acceptable pour une équipe comme celle de Steve Clifford, simplement il est rassurant de voir que même en cas de pépin (du genre… 19 points de retard) les solutions existent. Et ce, jusqu’au bout du banc.
Deux succès en deux rencontres, face à des copains de l’Est assez moyens mais qui n’étaient pas là pour trier les lentilles, ces Hornets démarrent sur d’excellentes bases et montrent que leurs remplaçants sont prêts à prendre le relais après le jump de la saison passée.