Un fan des Sixers qui fait des oid à Russell Westbrook : c’est le carton rouge de la nuit
Le 27 oct. 2016 à 05:01 par Bastien Fontanieu
Déjà qu’on ne dit pas forcément le plus grand bien des fans de certaines franchises qui se croient tout permis, difficile de ne pas s’insurger contre l’attitude de ce vieux père hier soir à Philadelphie…
Dieu sait si on préférerait parler de basket, et c’est ce qu’on fera juste après puisqu’il y avait une belle rencontre de jouée justement au Wells Fargo Center ce mercredi. Mais il fallait tout de même qu’on revienne sur cette séquence qui a marqué pas mal de monde et indigné surtout les fans de Philly, eux qui auraient espéré retrouver une meilleure représentation de la ‘cité de l’amour fraternel’. En première mi-temps, et sur un drive typique de Westbrook qui ne peut être arrêté par quiconque, le meneur plante son and-one, célèbre son action avec un regard dans le public, et se retrouve alors nez-à-nez avec un daron. Ce dernier se lève et lâche alors les deux majeurs, une aubaine qu’il ne se soit pas fait démolir par le All-Star du Thunder. Car en toute décontraction et connaissant forcément la loi du business, Russell ne fera que son boulot en dénonçant le fan en question et en martyrisant les Sixers dans le dernier quart-temps. Provoqué donc clutch, Westbrook a fait payer cher à toute une franchise, comme souvent.
Et bien évidemment, l’abruti en question s’est fait virer du stade quelques minutes plus tard, la sécurité localisant le fan et lui ordonnant de bien vouloir quitter l’enceinte en leur compagnie. On a souvent vu certains se permettre des écarts de conduite assez affligeants, comme à Charlotte l’an passé où un fan du premier rang se permettait même de toucher les joueurs sur les remises en jeu, décidément la stupidité semble se transmettre à la vitesse des contre-attaques du numéro 0 et on est loin d’en avoir terminé là. Heureusement, la Ligue veille à ce que chaque match soit supervisé et que le stade impose un certain code de conduite, afin d’éviter ce genre de conneries. Car même si les insultes fusent au premier rang et qu’il y a de nombreuses mamans qui sont traitées de plages, on garde ces joutes verbales dans la catégorie du concevable, aussi frustrant que ce soit pour les joueurs. Mais se prendre deux doigts dans la face, alors qu’on vient juste de mettre un double pas ? Prends tes pouces et baisse-les, ça fera une traduction un peu plus clean la prochaine fois. Et puis, bonus, ne pas énerver Westbrook sera une bonne option, sachant que le monstre a finalement démoli les Sixers quand le match était à portée de main. Une soirée complète, heureusement sauvée par les débuts d’Embiid et l’ambiance générale dans le public, mais que c’est pénible d’en voir encore agir ainsi…