Damian Lillard n’a pas le temps pour vos bêtises : 39 points et clutch dès le premier soir !

Le 26 oct. 2016 à 07:36 par Bastien Fontanieu

Damian Lillard
Source image : @World_Wide_Wob

C’est un match qu’on aurait aimé voir un peu plus, et dont on profitera en replay aujourd’hui pour mieux l’analyser. Mais s’il y en a bien un qui a commencé sa saison avec un carton mémorable, c’est le meneur des Blazers.

Pas facile de garder un oeil sur le match opposant Portland à Utah au Moda Center, quand au même moment on assiste à la démolition inattendue des Warriors à domicile. Mais c’est ça, aussi, la reprise. Un rythme à récupérer, chacun à sa façon. Il y a ceux qui ont besoin de quelques jours, ceux qui ont besoin de quelques semaines, et ceux qui ont besoin… de quelques minutes. Du genre Damian Lillard, qu’on a notamment pu voir à l’oeuvre dans le money-time, son moment préféré, alors que le Jazz tenait tête grâce à un collectif soudé et discipliné. Menés au score pendant une bonne partie de la seconde mi-temps, notamment à cause d’un Joe Johnson soudainement de retour sur son mode Hawks bien old-school (29 points à 12/16 au tir), les Blazers savaient qu’ils allaient déjà devoir compter sur les actes héroïques de sa ligne arrière afin de s’extirper du piège tendu par Rudy et Boris. Et si McCollum faisait sa partie du taf en plantant son standard de base à domicile (25 points), il fallait que Lillard retrousse ses manches dès le premier match et mette l’intégralité de l’Oregon sur son dos.

Ce qu’il a…? Fait, évidemment. Comment se dresser face à Dame lorsqu’il joue à domicile et qu’on lui met un challenge devant lui, encore plus dans un dernier quart-temps qui est plus ou moins devenu sa salle de bain personnelle ? Plantant filoche sur filoche dont une bombe infernale à une minute de la fin, histoire de donner 7 points d’avance aux siens, le meneur assommait Quin Snyder et ses soldats à cause d’un contrôle phénoménal dans les moments les plus chauds. Il est évident que sa non-sélection au dernier All-Star Game aura plutôt intérêt à être corrigée dès cette année, déjà que l’an passé cela représentait un mini-scandale. Mais quand on le voit reprendre sur de telles bases, et surtout continuer à endosser le rôle du leader-fossoyeur, c’est dans une autre type de course qu’on souhaite le voir être présent et celui-ci est en 3 lettres… D’ailleurs, sa performance en méritait 4, Dame voire Damn, avec ces 39 points, 9 rebonds et 6 passes, à 13/20 au tir dont 4/6 de loin. Et pendant qu’à Oakland on se faisait gentiment dessus face aux Spurs ? Le produit formé dans la région représentait solidement sa cité en écoeurant le Jazz.

Ce premier match fût rude, rugueux, plus difficile qu’imaginé et surtout excellent pour tester la solidité du groupe de Terry Stotts. Pendant une bonne partie de la rencontre, on a vu le Jazz réaliser le match parfait et s’offrir une excellente chance de l’emporter à l’extérieur. Mais quand vous êtes au Moda et que le score est serré dans le dernier quart ? Forget about it, c’est à Damian Lillard.


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