Vince Carter est énorme : sur le poster d’Alonzo Mourning, il s’est “retenu pour assurer le finish”…
Le 20 oct. 2016 à 02:44 par Bastien Fontanieu
Alors que les rumeurs continuent de tourner autour d’une potentielle participation au prochain Dunk Contest… à 40 ans, Vinsanity régale à sa façon en lâchant des anecdotes succulentes.
La dernière pépite nous vient du studio des Grizzlies, et plus précisément du site officiel de la franchise, qui a récemment eu une excellente idée : mettre Vince Carter et D.J. Stephens dans la même pièce, et leur demander de parler autour du tomar. Sachant que le premier n’est plus à présenter dans l’art de voler et que le second touche l’horloge des 24 avec son menton, on se doutait que la discussion allait vite devenir fabuleuse, mais on ne pensait pas que le vainqueur du Dunk Contest 2000 sortirait une version personnelle d’un de ses dunks préférés. C’est justement Stephens qui a mis le vétéran devant le fait accompli, en lui avouant que la patate envoyée en 2005 sur Alonzo Mourning était son GOAT à lui. Et forcément, en apprenant cela, Carter s’est dit qu’il fallait raconter une petite histoire en mode Père Castor, mais version Half-Man Half-Amazing. Du coup, comme vous pourrez le voir dans la vidéo ci-dessous autour de la 5ème minute, Vince met ses lunettes sur son nez, se rapproche du feu et nous compte la grande histoire du Petit avion qui s’était écrasé sur Mourning. On a donc fait comme tous les enfants du village, on s’est assis en tailleur, en silence, et on a écouté le vétéran avec des étoiles dans les yeux.
Au début du match, je monte sur lui mais genre un dunk simple. Et deux actions plus tard, Richard Jefferson lui monte dessus, en ligne de fond. Par conséquent, à la pause, je suis assis et je dis à Rich qu’il va falloir prévoir autre chose, car Alonzo ne va pas nous laisser lui dunker dessus encore une fois. Notre plan était donc simple, il fallait monter au contact, absorber le coup puis tenter de dunker si possible. Je le promets, c’est la conversation qu’on a eu à la mi-temps. Troisième quart-temps, c’est exactement ce qui se produit. Je me souviens uniquement avoir passé la balle dans le dos, posé un dribble, deux dribbles, et Zo m’attendait à l’arceau avec sa jambe qui était déjà prête pour sauter. Sauf que mon corps allait vers le panier, du coup je ne suis pas monté seulement de façon verticale, je suis vraiment allé en direction de l’arceau. On s’était dit qu’il allait faire une grosse faute sur nous quoi qu’il arrive, donc je me préparais à prendre un coup.
Mais quand on a créé contact en l’air, il m’a propulsé encore plus haut, du coup j’étais nez-à-nez avec l’arceau et je me suis dit, ne le loupe pas. Ne le loupe surtout pas, c’est celui-là que tu veux, c’est l’action de l’année donc ne te loupe pas. C’est là que je me suis appliqué sur le finish, mais je pense que j’aurais pu dunker encore plus fort. J’avais la tentation de mettre encore plus de puissance et d’arracher l’arceau, mais je ne voulais pas me foirer. Et quand c’est passé et que je l’ai vu trébucher, je me suis dit qu’il ne pouvait plus rien me dire. Rien pendant au moins une semaine.
Donc… Vince s’est retenu, sur un des posters les plus puissants et destructeurs de ces 15 dernières années. Très bien. Bientôt, il va nous confirmer qu’il voulait jongler avec des quilles avant de grimper Fred Weis, et qu’il était enrhumé le soir du Dunk Contest à Oakland ? Il est clair qu’à l’époque chez les Nets, Carter en avait encore un paquet dans les mollets et nombreux étaient ceux qui mangeaient du poster matin-midi-soir. Seulement, quand on rentre dans la catégorie des plus gros face de l’histoire, celui sur Alonzo a généralement sa place dans la discussion. Et apprendre aujourd’hui qu’il s’agissait en fait d’un dunk en toute retenue ne peut que nous laisser imaginer ce que cela aurait donné si Vince avait mis toute sa gouache. On peut affirmer une chose : Zo et les arceaux sont contents de ne pas l’avoir vécu.
Source : Grizzlies Facebook