Paul Pierce entame le lobbying 2017 de Lob City : “oui Monsieur, les Clippers sont une super team”
Le 29 sept. 2016 à 05:50 par Giovanni Marriette
A maintenant 26 jours du début des hostilités, chaque équipe a désormais ses pièces savamment placées sur le grand échiquier de la NBA et n’attend donc plus qu’une chose : pouvoir les bouger pour défoncer la concurrence. En attendant ? Ça cause, ça pronostique et ça se dit dans la forme de sa vie, car c’est le lot habituel du mois de septembre.
Question blabla, Paul Pierce s’y connait un tout petit peu et c’est donc à propos de la condition de ses Clippers que notre client du jour s’est exprimé au micro de Jesse Dougherty du Los Angeles Time, quelques heures d’ailleurs après avoir annoncé qu’il raccrocherait définitivement les sneakers dans un an, pour ne pas se faire griller au Hall Of Fame 2021 après une dernière campagne avec son Doc chéri.
Pour moi, je pense qu’à Los Angeles nous avons une “super team”. Quand vous regardez bien, Chris Paul a été dans des All-NBA first teams, Blake Griffin aussi, DeAndre Jordan l’était l’an dernier… Combien d’équipes en NBA peuvent dire ça ? On a le meilleur shooteur de la Ligue à 3 points (J.J. Redick) et le meilleur sixième homme (Jamal Crawford). Alors pourquoi on ne serait pas une “super team” ? Puis qu’est-ce que “super team” veut dire d’abord ? Quand vous regardez les stats et que vous comprenez tout ce que je viens de dire, on peut donc très bien nous considérer comme tel.
Pourquoi pas hein. Puis il soulève un bon débat le Paulo. Il soulève un lièvre même, comme diraient votre grand-père, Papy Mougeot et Andre Miller. Derrick Rose avait évoqué il y a quelques semaines cette histoire de super team à New York, récoltant au passage quelques foutages de gueule. Les Clippers s’en rapprochent un peu plus certes, même si Chris Paul n’est plus dans son prime, même si Blake Griffin sort d’une saison compliquée, mais le roster de Doc Rivers peut-il être considéré comme une super team au même titre que celui des Warriors ou des Cavs ? Car si à L.A. on peut s’appuyer sur un “Gros Trois” relativement costaud et désormais expérimenté et de très bons joueurs de complément, rappelons-nous que les Warriors seront cette année armés d’un Big Four dans la forme de sa vie, une association de talents peut-être jamais vue dans la Ligue, le tout accompagné d’un supporting cast tout à fait honnête bien que démantelé cet été. Quant aux Cavs, inutile de vous faire un montage sur Paint et vous me remercierez un jour, LeBron James peut compter sur un lieutenant qui s’est assis en juin dernier sur toute la NBA, sur un Kevin Love qui, quoiqu’on en dise, rend bien des services, sur le meilleur joueur de la galaxie (celui qui devrait signer dans les prochains jours un contrat à la hauteur de son génie) et sur toute une bande de gladiateurs tout simplement champions en titre. Warriors et Cavs ? Sans contestation possible des super teams. Pour le reste ? Hum hum. Comme dirait Boris Diaw devant la vitrine d’une boucherie.
Dans tous les cas, ceci restera à l’état de débat stérile car le terme de super team n’est pas dans le dico. On remarquera juste que Paul Pierce ne s’est pas inclu dans les talents des Clippers cette saison. Et ça, comme diraient les Magic System “c’est ça qu’est La Vérité”.
Source texte : nbcsports