“Si Paul George veut un contrat max, c’est quand il veut” : Larry Bird veut faire voler les billets

Le 23 sept. 2016 à 08:50 par Bastien Fontanieu

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Source image : YouTube - Nike

Au lieu de tourner autour du pot pendant des heures et laisser le moindre doute s’installer, le boss des Pacers a été plus que clair sur ses intentions concernant Paul George : la banque d’Indianapolis peut exploser, dès qu’il le souhaite.

Quoi de plus normal, en même temps, quand on voit l’attitude, le jeu et le retour de PG sur les terrains ? Formidable athlète, basketteur suprême et être humain précieux qui plus est, l’ailier arrive dans un virage déterminant de sa carrière, lorsque le sommet peut être atteint aussi bien physiquement que mentalement. Non seulement il le sait, mais son patron aussi et il souhaite justement voir cette version ultime de George se développer sous le maillot des Pacers. Actuellement, le multiple All-Star est sur un deal qui dure jusqu’en 2018, et même 2019 s’il active sa player option. Cependant, la réalité du marché fait qu’on peut douter d’un statu quo définitif, quand on sait – par exemple – qu’un Luol Deng recevra pratiquement le même salaire sur les deux prochaines saisons. Paul George et Luol Deng, même paye (37 millions sur deux ans) ? Certainement pas. Du coup, lors d’un événement réalisé par la Pacers Foundation ce mercredi, Bird a fait taire toutes les rumeurs en disant clairement et distinctement ce qu’il était prêt à faire pour son cyborg local.

Je sais qu’il ne veut pas en parler tout au long de l’année, et cela tombe bien car moi non plus. On veut que Paul reste ici et nous savons ce que cela va coûter et demander. Si Paul veut qu’on signe un contrat, on le fera. Et ce sera un contrat max. Il n’y en a pas d’autres envisageables, donc cela ne sert à rien d’en discuter. S’il le veut, c’est quand il veut. […] On fera tout ce qu’il souhaite, il a prouvé que c’était un joueur de contrat max. C’est notre meilleur joueur, donc s’il veut un nouveau contrat, quand il veut, on lui donnera.”

Sympa l’annonce ! Peu étonnante, également. Larry a parfaitement raison d’agir ainsi, car le patron des Pacers sait que la vague pousse actuellement certains joueurs à se mettre à l’abris financièrement parlant. Entre les prolongations de LeBron James, Russell Westbrook ou James Harden cet été, chacun s’est réservé son petit pactole et PG doit certainement y penser. Ce qu’il y a d’intéressant justement, dans le cas de Paulo et de la franchise d’Indianapolis, c’est sa situation par rapport aux règles contractuelles. Déjà, le fait qu’en étant un joueur de moins de 7 saisons en NBA, il ne peut prendre que 25% du cap de son équipe, contre 30% lorsqu’on est dans la tranche 7 à 9 saisons jouées. Ensuite, le fait qu’en prolongeant dans la région sur 4 ans minimum, c’est une augmentation de 7,5% annuelle qui peut lui être offerte, contre 4,5% s’il bouge. Du coup, au-delà de cet aspect money-money qu’il est tout de même important de mentionner, c’est une carte patience qui pourrait être déployée par Paulo, afin de profiter au max de sa visibilité. Que vont devenir les Pacers dans un an ? Deux ans ? Et sa relation avec Nate McMillan ? Teague voudra-t-il prolonger ? Et comment va se développer Myles Turner ? Des éléments qui pèseront aussi dans la balance, forcément.

Le doute n’existe pas vraiment, dans la tête de Bird, des fans et même du joueur. C’est dans l’Indiana que Paul George veut réaliser ses exploits. Mais pour ce qui est d’un nouveau contrat ? Il faudra probablement attendre… encore un an.

Source : Indy Star


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