Steve Blake veut terminer sur une 14ème et dernière saison en NBA : y a-t-il une âme charitable ?
Le 15 sept. 2016 à 04:50 par Bastien Fontanieu
En bout de course et parfaitement conscient que la fin approche, le vétéran reste en forme afin de tenter une dernière pige chez les grands : qui a besoin d’un ancien de 36 ans, efficace à distance et capable de calmer un vestiaire ?
Tout le monde ne peut pas finir sa carrière de la même façon que David Robinson, sous une douche de champagne, des caméras qui vous entourent et des proches qui vous enlacent avec émotion. Tout le monde ne peut pas partir sur un dernier match façon Kobe, avec 60 points sur la feuille, une foule en délire et la victoire en bonus. On le sait bien, et Steve Blake l’affirme aujourd’hui plus que quiconque. Observé à Detroit l’an dernier après avoir vu Stan Van Gundy le recruter dans son vestiaire, le meneur formé à Maryland est vraiment sur la fin mais il garde la forme afin de tenter une dernière saison, celle qui représenterait la dernière de sa longue carrière. En effet, après 13 campagnes et 8 équipes encrées sur son CV, Steve serait à Portland en ce moment et s’entraînerait dans les locaux des Blazers. C’est Ramona Shelburne d’ESPN qui a rapporté l’info, non pas que celle-ci bouscule le monde de la balle orange mais cela nous rassure concernant le compétiteur qu’est Blake. On ne tient pas plus d’une décennie en NBA si on n’est pas un bourreau de travail, et le meneur est dans ce camp-là.
Seulement, avec des camps d’entraînements à l’approche et des franchises qui bouclent leur effectif, les coups de téléphone ne se multiplient pas chez le vétéran et il pourrait commencer la saison sans franchise. Un coup dur menant à la retraite ? Probablement, mais on sait aussi que le virage de février est souvent utilisé par les équipes afin de mettre un coup de boost dans leur vestiaire, et Blake pourrait être utile dans ce sens. On a bien vu Andre Miller terminer aux Spurs l’an dernier, nombreux sont ceux qui se souviennent de Sam Cassell recruté à la bourre par les Celtics de 2008, un meneur qui a connu plus d’une épopée peut servir et les franchises lui feront peut-être du pied d’ici quelques mois. Malheureusement, pour le moment, ça sent pas très bon pour Steve et il faudra probablement passer l’hiver devant le League Pass. Après avoir évolué à Washington, Portland, Milwaukee, Denver, les Clippers, les Lakers, les Warriors et enfin Detroit, un peu de stabilité ne fera pas de mal.
Près de 900 matchs en carrière, plus de 38% de réussite à distance, quelques claques données aux jeunes quand ça déconne et le tout pour trois francs cinquante, qui veut ?
Source : ESPN
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