On souffle enfin : Lance Stephenson vers les Pelicans, c’est l’assurance d’une NBA au sommet

Comme nombreux ont pu l’apprendre hier via Yahoo Sports, la légende vivante a réussi à parapher un contrat du côté de New Orleans, ce qui représente une des meilleures nouvelles de l’année : Lance en NBA, c’est comme papa dans maman.

On ne va pas se mentir, le stress était bien là, concernant notre génie du 21ème siècle, qui a passé ses dernières années à traverser la Ligue afin d’y exposer son talent. Les Pacers, évidemment, mais ensuite les Hornets, les Clippers puis les Grizzlies, après son explosion dans l’Indiana on pensait que la fusée avait définitivement décollé, et qu’elle n’aurait aucun problème à tenir dans l’espace. Sauf qu’avec un client comme Born Ready, il faut s’attendre à tout, et notamment à une attitude en dehors des terrains qui peut soûler plus d’un coach. Blasé par Steve Clifford à Charlotte, Stephenson a ensuite eu droit à une pige mitigée chez Doc Rivers, terminant finalement sa dernière saison sous Dave Joerger. Et si l’ancien entraîneur de Memphis a réussi à tirer le meilleur de l’arrière, ce n’était pas suffisant pour que la franchise valide la team option qu’elle possédait, à hauteur de 9,5 millions de dollars la saison suivante concernant Lance. Du coup, on se bouffait les ongles en espérant que quelqu’un lui tende la main, que le Seigneur réponde à nos prières en propulsant le phénomène dans une franchise, et c’est finalement chez les Pelicans qu’il pourra faire ses grigris en toute tranquillité. Comme quoi, il y a bien un être tout puissant qui veille sur nous.

La très bonne nouvelle, c’est qu’on aura donc droit à la bouille de Lance pour les prochains mois en NBA, et ceci n’a pas de prix. La très mauvaise nouvelle, ou du moins celle qui nous fait grimacer, c’est qu’on se demande ce que le management a voulu faire en prenant le joueur. Car ce n’est pas comme si, sur les ailes, il y avait déjà un manieur de balle qui présente un profil similaire (Tyreke Evans), et un rookie dont il faut développer l’immense potentiel (Buddy Hield). Est-ce pour palier la potentielle absence de Jrue Holiday, suite aux soucis de santé de sa compagne ? On peut l’entendre, mais Stephenson en meneur c’est aussi l’assurance de voir sa franchise imploser en moins de deux semaines. Du coup, si on se penche sur le poste 1, on a Holiday suivi par Langston Galloway et Tim Frazier. Si on se penche sur le poste 2, on est sur du Tyreke Evans backé par E’Twaun Moore et Buddy Hield. Et si on se penche enfin sur le poste 3, on a Solomon Hill aidé par Quincy Pondexter et Alonzo Gee. Où placer Lance ? Difficile à dire, mais s’il y a un élément qui peut être rassurant, c’est qu’Alvin Gentry sera à la tête de l’équipe et l’ancien entraîneur des Suns sait comment gérer des garçons un peu allumés : voilà un chauffeur qui saura guider Stephenson.

Peut-être qu’il ne fallait que ça, la certitude de pouvoir continuer à jouer en NBA. Aux portes de la frontière, Lance Stephenson a finalement été récupéré par les Pelicans, et il devra désormais se battre pour garder sa place chez l’Oncle Sam. S’il y en a bien un qui peut le faire et renverser la vapeur, c’est lui.

Source : Yahoo Sports

Source image : YouTube