Hoops I test it again – Fila The Cage : la classe à porter, un peu moins pour jouer

Pour les fans de basket ayant connu les années 90, les Fila The Cage font partie des sneakers qui ont marqué cette période. Sorties à l’origine en 1993, elles ont refait surface en 2012 et devraient revenir encore plus en force alors que la marque italienne veut retrouver une place plus importante sur le marché. Et comme on aime le rétro, elles seront la première paire à passer dans la machine infernale de notre test pour connaitre ce qu’elles ont dans le ventre et si elles valent l’investissement.

Trophée Brandon Roy de l’amorti

• Note : genou en mousse, genou de bronze, genou d’argent, genou d’or

Rien à redire de ce côté-là, même pour un collègue de genou à Derrick Rose. Pas de souci donc à signaler, même si on n’est pas au sommet de la technologie concernant l’amorti qu’on peut trouver sur le marché. Sur la durée, avec des appuis plus durs et l’enchaînement des sauts, des limites peuvent exister, en particulier pour les fragiles de l’articulation.

Trophée Grant Hill du maintien

• Note : cheville en mousse, cheville de bronze, cheville d’argent, cheville d’or

C’est un peu la mauvaise surprise de ce test. Avec des chaussures montantes dont le design s’appuie sur la “cage” qui entoure la cheville, on est en droit d’espérer un excellent maintien. Et la sensation dégagée ne confirme pas cela, même sans de grands changements d’appui. Autant dire que c’est la grosse déception et qu’on n’était pas super rassuré pour placer notre fameux euro-step, ce qui a privé les personnes présentes lors du test d’un sacré spectacle.

Trophée Tyronn Lue de la traction

• Note : fesses de mousse, fesses de bronze, fesses d’argent, fesses d’or

Bof. Mais vraiment bof. La sensation entre le pied et le sol ne fait pas rêver et l’accroche n’a rien d’exceptionnelle. Pourtant on était sur un terrain sec et dur, plutôt propice à des bons appuis. On a imaginé les mêmes mouvements sur du parquet, et on s’est vu glisser tel Surya Bonaly sur une patinoire. Allez, on exagère un peu, mais point noir potentiel tout de même.

Trophée Glen Davis du confort

• Note : bedaine de mousse, bedaine de bronze, bedaine d’argent, bedaine d’or

Habitué des modèle D-Rose chez Adidas, le changement est brutal en terme de poids. Il faut dire que dans les années 90, des chaussures imposantes n’avaient rien d’exceptionnel, en particulier pour les intérieurs, et tant qu’elles n’étaient pas lestées de plomb, personne ne s’offusquait. Mais les temps ont changé, et même si on se sent bien à l’intérieur des Fila The Cage, on a connu moins lourd à porter, ce qui rend finalement l’expérience moyennement agréable. Les intérieurs se sentiront certainement moins gênés que les meneurs dynamiques par cette impression de poids. Au final, si elles ne sont pas désagréables à porter en général, on a vite chaud en jouant avec et on a connu bien mieux pour jouer.

Trophée Anthony Bennett de la durée de vie

• Note : Carrière en mousse, carrière de bronze, carrière d’argent, carrière d’or

Joueur de street, vous pouvez passer votre tour concernant les Fila The Cage. La semelle ne sera pas apte à tolérer les sols abrasifs et même la partie intermédiaire de celle-ci. Comme déjà dit et répété dans l’article, on sent plus des sneakers en mode lifestyle que pour jouer au basket et leur durée de vie pourrait en pâtir si vous décidiez de les utiliser intensivement.

Trophée Swaggy-P du design

• Note : swag en mousse, swag de bronze, swag d’argent, swag d’or

Le côté historique et rétro nous fait tirer la note vers le haut, en souvenir des nineties. Le modèle se basant sur un coloris unique fait des ravages, surtout pour porter dans la vie de tous les jours. Bon, vous avez aussi le droit de les kiffer à vos pieds pour jouer au basket. On constatera juste que par rapport à la version originale, Fila a rabaissé quelque peu les Cage et apporté quelques modifications à la languette. Certains les trouveront tout de même toujours trop imposantes, mais sur le coup on aime.

Trophée Rashard Lewis du tarif

• Note : contrat en mousse, contrat en bronze, contrat en argent, contrat en or

90 euros, même pas de quoi donner envie à Joe Johnson de sortir de son lit. Autant dire que niveau prix, Fila ne vous la met pas à l’envers et on est bien loin des 200 dollars qui peuvent être la norme pour des chaussures de basket. Pas de vol donc, c’est un contrat en or et une bonne affaire.

Bilan

En chaussant les Fila The Cage pour jouer, on ne s’attendait pas à des miracles. Sentiment confirmé par ce test, même si elles peuvent faire l’affaire, en particulier pour les intérieurs qui évoluent sur un parquet ou un revêtement peu abrasif. Mais le look très nineties nous plait et dans un registre lifestyle à porter avec jeans et hoodies, elles sont parfaites pour vos journées relax. Et les modèles en daim confirment encore plus cette idée.

Source image : TheBigD