Le discours de Shaquille O’Neal au Hall of Fame : un one-man show de 30 minutes, tout simplement

Le 10 sept. 2016 à 08:44 par Bastien Fontanieu

Shaquille O'Neal

Il était attendu, en dernier, pour ponctuer cette superbe soirée avec le plus de temps à sa montre. Face à un public qu’il pouvait rendre hilare, le Shaq n’a pas manqué l’occasion : son discours était une succession de bonnes punchlines.

Bien évidemment, il n’y avait pas que des blagues bien grasses. La famille, les entraîneurs qui ont traversé son parcours, les quatre héros montant les marches avec lui, beaucoup de personnes furent mentionnées et le MC n’a pas craqué. Non, contrairement à Yao et Iverson qui eux ont montré un peu plus d’émotion, le géant a préféré faire comme il l’a souvent fait, c’est-à-dire avec humour et dérision. Des vannes balancées à la pelle, pour appuyer certains points ou apporter une anecdote amusante, histoire de faire marrer la galerie et de continuer son rêve de gosse, celui d’être acteur. Et que demander de plus, quand vous avez ça dans le sang, qu’un parterre de personnalités habillées en costard, prêtes à vous écouter et acceptant de sortir du cadre un peu tradi du Hall of Fame ?

Payton, Russell, Mourning, Ming, Isiah, Julius, Kobe, Penny, Wade, tout le monde y a eu droit et on revisitait justement la carrière du Shaq en se rappelant à quel point celle-ci avait été mouvementée. Un temps de parole assez équilibré entre chaque épisode, sachant que la période Lakers n’a par exemple pas eu droit à des minutes extra alors que beaucoup attendaient d’en savoir plus sur la relation avec le Mamba, mais il n’en fût rien. Hormis un petit tacle glissé à la gorge, en affirmant que l’arrière l’avait aussi bien aidé à remporter des titres que poussé à être transféré, pas de quoi en faire une montagne aussi imposante que le Shaq. Finalement, c’était un speech assez typique du personnage : loin d’émouvoir les foules, mais impossible à ne pas apprécier de par son caractère humoristique.

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