Al Horford arrive en terre conquise : Brad Stevens est impatient d’utiliser son nouveau joujou…

Le 08 sept. 2016 à 19:56 par Tarik

Les Celtics étaient déjà bons avant l’arrivée d’Al Horford, mais celui-ci leur apporte de la consistance et pourrait les métamorphoser. Un peu comme cet ado frêle mais prometteur qui se pointe un été plus tard avec des pec’ et un bouc d’adulte. Des bébés, les Celtics n’en sont plus.

Tiens ! Encore un qui rejoint la concurrence… À la différence (de taille) qu’Horford se rallie à une équipe qu’il venait de battre en Playoffs et pas l’inverse (coucou KD). Les Hawks ont éliminé les Celtics 4-2 avant de se faire sweeper au tour suivant par des Cavs qui montaient en puissance. Une défaite qui marque la fin d’une époque coté Hawks puisqu’elle entraîne l’explosion du groupe par la suite. Pierre angulaire d’Atlanta, Horford a remporté 108 matchs ces deux dernières années. Boston accueille donc un type qui a pris l’habitude de se parfumer à la victoire et qui ne compte pas s’arrêter ainsi.

Même s’il est inutile de craindre pour son intégration tant le gars est réputé amical, l’arrivée d’un joueur de ce calibre dans une équipe qui tournait déjà très bien devra faire l’objet de nombreux ajustements tactiques. Et comme dit la vieille maxime de mamie “On sait ce qu’on perd, on sait pas ce qu’on gagne !” Boston a bien évidemment raison de tenter le coup, d’autant qu’avec Horford, les risques sont limités. Interrogé par VICE Sports, Brad Stevens se disait convaincu que l’ancien Gator rentrera dans ses plans :

Nous avons joué Atlanta 10 fois la saison dernière. Nous avons donc une bonne idée de ce qu’ils faisaient et ils ont une idée de ce que nous faisions. L’une des raisons pour lesquelles nous sommes allés chercher Al dès que nous le pouvions est que nous savions qu’il conviendrait parfaitement à notre manière de jouer.

En plus de ses lignes arrières et des ailes bien chargées, le coach des Celtics a de l’or en barre cette année à l’intérieur (no offense to Kelly Olynyk) et sait qu’un tel joueur lui ouvre un champ de possibilités énorme :

Ce qui est super avec Al, c’est qu’il vous donne beaucoup de flexibilité pour jouer sur différents types d’actions. Que ce soit sur pick & roll, sur des écrans loin du ballon, sur du jeu à deux ou sur des systèmes avec plus de mouvements. C’est un bon joueur dans toutes ces situations. Il y a évidemment différentes façons de jouer mais plus vous êtes bon techniquement, plus vous avez la capacité pour dribbler, passer, shooter… Les adversaires vont jouer small-ball contre nous parfois, donc sa capacité à se déplacer latéralement en défense et défendre sur des joueurs plus petits, tout en pouvant faire des passes depuis la tête de raquette en sortie de pick & roll face à une équipe qui change sur les écrans, est importante.

Le quadruple All-Star, qui se rapproche parfois plus d’un ailier-fort qu’on aurait toujours travesti en pivot, se rend utile partout où il le peut. Bon défenseur, rebondeur. Très bon au poste bas, poste haut. Adroit aux shoots et aux passes. Al Horford est clairement l’un des intérieurs les plus complets de la ligue. Juste pour rappel, la saison dernière (qui n’était pourtant pas la meilleure de sa carrière) il tournait à 15,2 points, 7,3 rebonds, 3,1 passes, 1,5 contres avec un pourcentage de 50,5 % aux shoots et 78,9 % aux lancers. Vous sentez l’odeur du taf bien fait ? Les gens de Boston, qui sont du genre à aimer la vaisselle propre et les mots croisés, ne pouvaient rester insensibles à son profil.

Brad Stevens dispose d’un vétéran qui est aujourd’hui à l’apogée de son jeu. Car si l’âge d’or pour un joueur est en moyenne de 28 ans, les intérieurs atteignent souvent leur zénith deux ans plus tard… Ça tombe bien, Al vient de fêter ses 30 piges au mois de juin dernier.

Source : Sports.vice.com

Source image : AP Photo/Mary Altaffer


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