Festus Ezeli out pour six semaines : suivez le guide pour rater la prépa physique de la rentrée

On a beaucoup parlé des Blazers cet été, notamment du fait d’un recrutement très cher intelligent et de la constitution d’un groupe aussi jeune que talentueux. Mais comme la vie est rarement un long fleuve tranquille, le petit Groseille pourra vous le confirmer, la première mauvaise nouvelle de la saison vient déjà de tomber dans l’Oregon.

Et c’est donc Festus Ezeli, fraîchement signé pour deux ans et 15 millions de doll’z (une seule saison garantie), qui est le premier à débarquer au bureau des mauvaises nouvelles. Une mauvaise nouvelle certes, mais malheureusement pas une surprise pour un joueur ayant raté pour blessure la bagatelle de 72 matchs durant ses deux dernières saisons avec les Warriors… Cette fois encore c’est donc au niveau du genou gauche de Festus que le bât blesse, puisque le pivot nigérian va devoir observer une période de six semaines de repos après avoir subi des injections de moelle osseuse. Des soucis d’articulation qui l’avaient contraint à rater une grosse partie de la saison 2015/16 et qui vont donc commencer à faire flipper vénère le staff de Portland. Amené à faire partie intégrante de la rotation intérieure de Terry Stotts aux côtés de Mason Plumlee, Meyers Leonard, Ed Davis et Noah Vonley, le pivot champion NBA 2015 n’avait pu prétendre à un plus gros contrat, justement car son état de santé fait clairement peur. Et, pour une fois, il semblerait déjà que les dirigeants des Blazzous aient eu le nez creux alors que le mois d’août n’est même pas terminé…

Même si les six semaines d’absence prévues ne devraient évidemment pas le priver du début de la saison régulière, cette première alerte lui fera manquer une partie du training camp et doit interroger le staff, qui compte bien faire de Festus l’un des protecteurs de cercle attitré de la franchise grâce à sa verticalité et une expérience déjà bien sympatoche pour un joueur de 26 ans seulement. Deux façons de voir les choses du coup : la première, en mode positive attitude made in Lorie, il vaut mieux que Festus se soigne au mois d’août qu’au mois de novembre ou pire, au mois d’avril. La seconde, en mode Jean-Mich’ Bougon, en se disant que le pauvre “Easily” n’en finira peut-être jamais avec ses problèmes de genoux, comme bien d’autres avant lui ont vu leur carrière gâchée par ce genre de soucis…

Portland fait en tout cas grise mine ce matin car si Festus n’est pas à proprement parler attendu comme le messie dans l’Oregon, c’est l’ensemble de toutes les pièces assemblées qui donnera de la consistance au projet de Neil Olshey. Mais encore faut-il que toutes ces pièces tiennent debout…

Source texte : nbcsports.com

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