J.J Hickson veut jouer en Chine : enfin, un peu de logique dans ce monde de flûtes

Le 20 août 2016 à 11:07 par Bastien Fontanieu

J.J Hickson

Il y a des choses qui ne trompent pas à notre époque, et qui nous rassurent au quotidien. Carlos Boozer ne sait pas défendre, les Clippers perdent début mai, un nouveau tampon a été validé ce weekend : J.J Hickson pourrait jouer en Chine.

Avec tout le respect qu’on a pour Gégé et ses mollets branchés sur de la nitroglycérine, ce n’est certainement pas en NBA qu’on voulait le voir s’épanouir pour les saisons à venir. Car même si à ses débuts son potentiel était intrigant, on se souvient d’ailleurs de rumeurs envoyant Amar’e Stoudemire en échange à Cleveland, l’évolution de sa carrière nous a bien montré que le géant n’avait pas tant de fabuleux basket dans ses mains, sa courbe de progression ressemblant plus ou moins à celle des régimes tentés par Glen Davis. D’abord bondissant chez les Cavs, Hickson est ensuite passé par Sacramento, très surprenant hein, avant d’enchaîner à Portland, puis Denver pour sa culture locale, et enfin le banc des Wizards. Huit saisons, cinq équipes, près de 10 points, 7 rebonds et 2 neurones de moyenne en carrière, la spéciale comme dirait l’autre. Car des grands capables de courir et de toucher l’horloge des 24, on en a vu passer en NBA. Mais rares sont ceux qui passent au niveau supérieur, et qui se ramènent chaque année avec un petit bonus dans leur arsenal offensif comme défensif. Inutile de nous lancer sur la défense, les seuls que J.J. connaît sont sur les éléphants.

Mais plutôt que de troller sur la légende formée à NC State University, ce qu’on pourrait faire pendant des heures tant son parcours et ses actions nous poussent à le faire, parlons plutôt de son avenir et de ses perspectives. Comme David Pick l’a mentionné sur son compte Twitter, c’est sur l’aspect négociations que l’immense Hickson se situe actuellement, passant des coups de téléphone à droite à gauche en essayant de comprendre un brin de chinois. La CBA, c’est l’eldorado des anciens qui n’y arrivent plus en NBA. Pour Boozer, c’est plutôt le El Rancho des anciens, mais J.J pourrait se faire plaisir s’il signait chez les Southern Tigers de Guangdong, là où évolue justement l’ex-ailier fort des Bulls. Car à seulement 27 ans et avec un corps qui s’imposera automatiquement dans les raquettes locales, les perspectives sont assez rassurantes sur le papier. Tout ce qu’on espère, c’est qu’il ne soit pas dans le même vestiaire que celui de Guerschon Yabusele, car on souhaite voir notre pépite française grandir dans un cadre sain et productif, pas vilain et radioactif.

Prochain rendez-vous d’ici une dizaine de jours, quand le contrat sera validé par SMS et la photo avec le maillot au cours du mois de septembre. On est contents pour Hickson car il va pouvoir se refaire en Chine. On est aussi contents pour la NBA car elle va pouvoir sécher ses larmes sans lui.

Source : Twitter – David Pick

Source image : YouTube – Power Voltage


Tags : J.J. Hickson
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