Jeux Olympiques, quart de finale : les Bleues défient le Canada à 3h15, et il faudra mettre le réveil

Le 16 août 2016 à 13:02 par Giovanni Marriette

Equipe de France

Tout comme leurs homologues masculins, nos girls ont donc passé l’écueil de cette phase de poule de manière assez solide. Trois victoires face à la Turquie en ouverture, à la Biélorussie au buzzer et à l’hôte brésilien, une défaite logique face à l’ogre australien et une dernière moins significative face aux Japonaises, et voilà donc nos Braqueuses dans le tableau final, malgré l’absence notable de la chef de bande Céline Dumerc. Exploit possible cette nuit contre le Canada ? Bien sûûûûûûûûûr !!! Allez les filles !

Première constatation ? Les Canadiennes affichent plus ou moins en ce 16 août le même état de forme que nos Françaises. Trois victoires pour commencer face au Sénégal, à la Chine et à la Serbie, puis une grosse défaite contre Team USA et une dernière face à l’Espagne, de quoi leur offrir un bon plateau-repas à la française dès les quarts. Ce qui nous amène à notre deuxième constatation : les Françaises et les Canadiennes se connaissent PAR CŒUR. Pour deux raisons. La première ? Les deux sélections se sont affrontées à trois reprises durant les deux dernières années, pour trois victoires des filles de Lisa Thomaidis. La première lors de la Coupe du Monde en 2014 dans un match pour la cinquième place, la seconde en juin en amical et la dernière en date pas plus tard qu’il y a deux semaines lors d’un tournoi à New York. La deuxième raison du lien si particulier qui unit ces deux pays de basket chez les filles ? Pas moins de six canadiennes évoluent en LFB aux côtés de nos internationales à nous. Shonna Thorburne et Katherine Plouffe à Nantes-Rézé, Kim Gaucher et Michelle Plouffe à Mondeville, Miranda Ayim à Basket Landes et enfin Lizanne Murphy à Angers. L’occasion de constater que si les Warriors comptent en leur rang les Splash Brothers, la sélection canadienne peut pour sa part compter sur les Plouffe Sisters. Il faudra tâcher de surveiller Kia Nurse, qui n’a rien d’une bagnole et encore moins d’une nounou, mais le premier adversaire sera une fois de plus les Françaises elles-même, qui ont les moyens de bousculer la hiérarchie établie sur les dernières confrontations pour rejoindre très probablement Team USA en demi, les teammates de Diana Taurasi étant opposées un peu plus tôt au Japon.

Nos françaises ? Le forfait de dernière minute de Cap’s a été plus ou moins digéré et le groupe de Valérie Garnier veut désormais offrir une médaille à sa capitaine de cœur. Olivia Epoupa a pris les rênes de l’équipe à la mène et si son jeu est aussi flippant que celui de Stephen Curry, ses quelques ballons perdus sont en général rattrapés par des rossages en règle en attaque et une grosse présence défensive. Amel Bouderra crosse tel la Kyrie du tableau féminin, Marine Johannes prend ses responsabilités malgré son statut de rookie de l’équipe alors que Sarah Michel et Gaëlle Skrela confirment leur niveau à Rio. A l’intérieur l’expérience est là, Isabelle Yacoubou s’occupant de gérer le flux dans la raquette alors que Sandrine Gruda et Endy Miyem font valoir leur polyvalence et qu’Helena Ciak est là pour ajouter les centimètres manquants en sortie de banc. Rajoutez à tout cela Valeriane Ayayi, Marielle Amant et Laetitia Kamba pour ramener les pièces manquantes au puzzle bleu et Valoche Garnier peut ainsi compter sur douze guerrières, douze braqueuses qui donneront tout cette nuit pour offrir à la France une demi-finale olympique, quatre ans après le formidable tournoi londonien de 2012. On y croit ? IL FAUT Y CROIRE !

Rendez-vous est pris, avec le café bien-sûr mais aussi le maquillage bleu-blanc-rouge pour pousser derrière nos Bleues. Et l’objectif est double puisqu’en plus de voir nos girls poursuivre leur aventure, voilà qui donnera peut-être des idées à la bande à Collet à la veille d’un match qui s’annoncera là-aussi historique…

Source image : francetvspports