Flashback 2015/16 : quand James Harden victimisait les Blazers avec ses deux plus gros matchs de la saison

Le 06 août 2016 à 12:21 par Giovanni Marriette

Tout au long du mois d’août, TrashTalk revient sur ces performances qui ont contribué à faire de la saison 2015/16 un cru particulièrement réussi. Explosions statistiques ou game winners, tout ou presque sera passé en revue histoire de vous faire patienter avant un opus 2016/17 qui s’annonce là-aussi légendaire. On s’excuse d’avance pour messieurs Beal, Bogdanovic ou Goodwin et leurs daggers assassins, on s’excuse aussi pour des gars comme Karl-Anthony Towns ou Kawhi Leonard mais le tri fût dur pour vous ressortir 31 perfs dignes de ce nom. Voici en tout cas tout ce qui s’est fait de mieux la saison passée en NBA alors tous en place, c’est l’heure de jeter un coup d’œil dans le rétro.

Place aujourd’hui à l’un de ceux qui aurait pu prétendre au trophée de MVP si les Rockets avaient joué avec leur cerveau et si Stephen Curry n’avait pas passé sa saison entre Pluton et Saturne. Car si à l’arrivée l’opus 2015/16 des Rockets ne restera pas gravé dans le marbre, on parle tout de même d’un mec qui aura réalisé la plus grosse saison de sa carrière, meilleure individuellement que la précédente qui avait failli faire de lui un MVP presque logique… 29 points, 6,1 rebonds, 7,5 passes et 1,7 steal et une saison qu’on appellera “ratée”, comme quoi la NBA est parfois terrible même avec ses représentants les plus talentueux…

Mais si l’histoire de la Grande Ligue ne retiendra pas la saison de James Harden comme une saison aboutie, les Blazers eux se souviendront d’avoir vu passer à deux reprises un sacré foutu ouragan barbu sur leur défense. Le 17 novembre au Toyota Center et le 25 février à Portland, James Harden aura ainsi passé en revue toutes les misères qu’un homme peut faire à une défense, jouant avec les match-ups comme si les joueurs en face étaient de vulgaires plots. Et si The Beard a dépassé douze fois la barre des quarante points en six mois et a même fait péter la barre des cinquante face aux Sixers, ses deux perfs face aux Blazers apparaissent pour des raisons de concurrence comme ses deux plus gros matchs de la saison… 45 points à 11/29 au tir dont 4/15 de loin, 19/20 sur la ligne, 8 rebonds, 11 passes et 5 steals en novembre, pour une victoire 108-103 et un score #TTFL carrément tripant de 70 (l’occasion de vous rappeler que la TrashTalk Fantasy League reviendra très vite avec des nouveautés à faire transpirer un bonhomme de neige en Laponie), voici pour le premier round. La deuxième saillie du barbu cette année face à Portland ? 46 points à 16/26 (4/9 du parking du Moda Center), 10/13 au LF, 5 rebonds, 8 passes et 3 steals pour une nouvelle win 119-105 et un 69 en TTFL. N’en jetez plus, et si ce début de phrase est diablement retro, James Harden restera bel et bien comme le poil à gratter de la défense des Blazers cette saison… La preuve en image juste ci-dessous, âmes sensibles s’abstenir car c’est un véritable double-massacre.

Voilà le James Harden que l’on veut voir la saison prochaine, en espérant que les courses estivales des Rockets s’avèrent productives sur le parquet. C’est en tout cas excitant sur le papier, comme souvent à Houston. Candidat au trophée de MVP 2017 le Ramesse ? Quand on voit le partage de la gonfle à venir du côté de Golden State, la cote peut effectivement être intéressante…

James Harden vs Blazers, acte I

James Harden vs Blazers, acte II

Source image : Time7Out