Kelly Olynyk ne sera pas prolongé dès cet été : le Viking soft a une année pour décrocher le gros lot

Le 02 août 2016 à 22:08 par Francois M

Les Celtics ne vont pas prolonger Kelly Olynyk dès cet été et le laisser devenir free agent. Un choix assez logique, qui pourrait changer de quelques millions le futur salaire du Viking dans un sens ou l’autre selon ses futurs performances et l’évolution de sa condition physique. 

Kelly Olynyk n’a pas déçu depuis son arrivée en NBA. Débarqué après une année senior très solide à Gonzaga, l’intérieur des Celtics a apporté ce qu’on attendait de lui, notamment par ses capacités offensives. Bon joueur de poste et passeur talentueux, le géant dispose surtout d’une qualité de shoot exceptionnelle pour sa taile, qui lui a permis de s’imposer dans la rotation de Brad Stevens. En 20 minutes de jeu, il a aligné 10 points à 40% à 3 points et 1,7 passes et son profil d’intérieur capable de jouer 4 ou 5 tout en espaçant le jeu est très recherché dans la NBA actuelle. Nul doute que le Viking recevra de jolies offres l’an prochain, puisqu’il a tout le bagage pour être un joker offensif intéressant en sortie de banc, et car il est un des joueurs les plus swags de la NBA. Du coup la manœuvre peut être un peu risquée pour les Celtes : si Olynyk réalise une belle saison, il pourrait attirer un contrat plus important que celui qu’ils auraient pu lui proposer dès cet été.

Néanmoins, le GM Danny Ainge a de nombreuses raisons d’être patient. Tout d’abord, même si l’ancien de Gonzaga est un excellent attaquant, il est inversement médiocre en défense. Un peu soft sur les bords, aussi aérien que Luis Scola et pas forcément très mobile, Kelly compense néanmoins avec son intelligence de jeu qui lui permet de s’adapter au système de Stevens. Ce raisonnement peut être étendu à son manque d’impact au rebonds : on est encore loin du Bargnani sur ces deux aspects du jeu, mais y’a du boulot. De plus, le grand babar enchaîne les pépins physiques divers et variés, avec en dernière date une opération de l’épaule qui l’a empêché de jouer le TQO avec la sélection canadienne contre la France. Le 13ème pick de la Draft 2013 a déjà manqué 43 matchs dans sa carrière, Boston a donc tout intérêt à attendre de voir si son intérieur ne rechute pas et s’il est bien remis de son opération. Enfin, les Celtes ont déjà beaucoup de matos à l’intérieur : Jonas Jerebko peut jouer les strech four, Tyler Zeller a été resigné, Amir Johnson prolongé et surtout la star Al Horford débarque. Même si le Canadien a un profil à part, il va falloir se battre pour avoir des minutes, d’autant plus que que notre frenchy Yabusele pourrait postuler sérieusement à une place dans l’effectif l’été prochain. On peut ajouter à cet ensemble la volonté de Danny Ainge de faire venir un gros joueur de plus : la piste la plus chaude étant celle menant aux Sixers, et notamment au pivot Jahlil Okafor. Enfin, vu son profil, il est peu probable que Kelly Olynyk sorte une saison de MIP l’an prochain, et que sa côte augmente de façon vertigineuse. Comme le Canadien devrait rester dans les mêmes standards, le prolonger maintenant ou l’an prochain ne fera pas une grosse différence d’un point de vue financier

Danny Ainge voudra probablement garder son intérieur fuyant l’été prochain, mais il préfère ne pas prendre de risque en le signant dès maintenant, et peut ainsi s’adapter à tout scénario. Cependant, le Viking signera certainement un joli contrat, ce qui pourrait lui permettre de mettre des sous de côté pour se payer un coiffeur par exemple. 

Source : nbcsports.com

Source image : Getty Images


Tags : Kelly Olynyk
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