Carlos Boozer ira crier en Chine : les Guangdong Southern Tigers, il sait que c’est pas un restau ?
Le 31 juil. 2016 à 10:07 par Bastien Fontanieu
Il espérait faire son retour en NBA à la rentrée, mais voyant que les franchises ne se bousculaient pas le grand Carlos a enfin pris une décision : c’est en Chine qu’il pourra montrer ses fabuleuses qualités défensives, on se frotte déjà les mains.
Difficile de retrouver le circuit, quand on a 34 ans et qu’on vient de passer par les Lakers. Avec tout le respect qu’on a pour la franchise aux 16 titres, l’administration de Byron Scott a désespéré pas mal de monde dont Boozer qui venait pourtant d’aligner plusieurs belles saisons chez les Bulls. Après des mois passés à garder la forme et checker ses textos H24, l’intérieur pensait que cet été serait le bon pour réintégrer un groupe, au moins avoir une invitation à un camp d’entraînement, mais non. Probablement grillé en défense dans 30 des… 30 franchises de la Ligue, Boozy a rapidement compris que son bonheur ne se trouverait pas cet automne chez l’Oncle Sam et qu’il fallait envisager autre chose. La D-League ? On va éviter. L’Europe ? Pas très chaud. Les Harlem Globe Trotters ? Pourquoi pas. Finalement, c’est la Chine qui lui a fait du pied, et précisément les Guangdong Southern Tigers, avec qui il a trouvé un accord ce weekend : en septembre, Carlos s’installera là-bas et pourra du coup gober du rebond à la pelle pendant quelques mois.
Une option de plus en plus choisie et qui est assez compréhensible quand on concorde les calendriers de chacun. La NBA ? Début en novembre et fin de régulière en avril. La CBA ? Début en novembre et fin de saison en… février, ce qui permet à de nombreux vétérans de faire leurs preuves là-bas en espérant séduire des managers planqués aux States. L’an passé, on a vu Michael Beasley se régaler chez les Rockets, choisissant justement la bonne équipe pour montrer tout son talent offensif sans avoir à participer à leur centre de loisirs dès l’automne. Aux Tigers, Donald Sloan a récemment signé et pourra donc discuter avec un copain ricain, en plus de Yi Jianlian qui est la star là-bas après avoir fait un passage express par le pays de la philosophe Kim Kardashian. Ainsi, Boozer essaiera de suivre la même trajectoire que Beasley, une phrase qu’on ne pensait jamais écrire mais qui est aujourd’hui un bel exemple à suivre sachant que Mike a été prolongé dans le Texas. Pas le même âge, pas la même polyvalence, mais nul ne doute que Carlos pourra beaster au rebond face à des adversaires nettement plus légers que lui.
En parlant de poids, on ne va pas se mentir : s’il existe une vraie chance de voir Boozy faire le boulot et retrouver une cote en NBA, il y a aussi la possibilité de le croiser dans un an avec 15 kilos en plus dans les hanches. Et ça, malheureusement, c’est aussi l’histoire de nombreux ricains qui passent par la CBA…
Source : ESPN
Source image : Reuters