Flip Murray veut tenter un comeback en NBA : l’ancien sniper des Sonics en a encore dans le réservoir

Le 29 juil. 2016 à 01:31 par Bastien Fontanieu

Chaque été, c’est la même. Des anciens se sentent en pleine forme et souhaitent faire leur retour en NBA, et le dernier copain bien connu qui s’est ajouté à la liste est une sacrée gâchette : Ronald ‘Flip’ Murray, ancien globe-trotter dynamité du poignet.

Les plus jeunes ne doivent pas forcément s’en souvenir, pourtant le garçon était un sacré scoreur. Membre de la Draft 2002 et d’ailleurs présent lors du Rookie Game de sa cuvée, Murray était un de ces combo-guards de la East Coast comme on en voit de moins en mois, ces grandes gueules au handle fabuleux et qui peuvent prendre feu en un claquement de doigts. Pourtant, Ronald n’est pas de la Grosse Pomme mais bien de Philadelphie, son descendant logique étant donc Dion Waiters puisque le nouvel arrière du Heat est le dernier prototype de Pennsylvanie à reprendre le flambeau. Mais ne nous éloignons pas du sujet et rappelons que Flip est absent des parquets NBA depuis 2010, lui qui s’était notamment défoncé la hanche… pendant le lock-out de 2011. Très mauvais timing pour qu’une telle blessure s’impose, elle qui a littéralement mis un terme à la carrière NBA du vétéran alors qu’il avait encore pas mal de fioul dans le réservoir. Des équipes qui ne regardent plus son dossier, des jeunes qui prennent la relève, tout cela n’a pas empêché l’intéressé de continuer à jouer et à récemment bosser sur sa condition puisqu’à 37 ans aujourd’hui, Murray souhaite réintégrer la Grande Ligue. Des propos pleins d’optimisme, recueillis par Basketball Insiders.

Je travaille dur chaque jour, je suis à Philly actuellement et je bosse avec d’autres gars, qui sont aussi bien à l’université que dans des ligues diverses. Dionte Christmas, qui a joué en NBA mais aussi à l’étranger, les frères Morris (Marcus et Markieff), Dion Waiters, Hakim Warrick, Mark Tyndale font partie de ces gars. […] Je pense que je pourrais apporter pas mal de leadership en tant que vétéran, car je connais bien le jeu. Et la façon dont il est joué aujourd’hui, je crois que je m’adapterais sans aucun problème. Je pourrais sortir du banc pour n’importe quelle équipe et produire au quotidien, je pourrais veiller sur les plus jeunes et leur filer un peu de mon expérience ainsi que les leçons retenues au fil des années. Je pense que je pourrais apporter tout cela.”

Il est clair que quand on voit la domination des grands meneurs ou arrières polyvalents actuellement, un gars comme Murray serait un potentiel sixième homme de rêve… mais à 36 balais ? Sans lui vouloir manquer de respect, il faut une condition assez dingue pour tenir toute une saison et il est difficile de savoir si une équipe osera le pari, mais le simple fait de voir son nom s’incruster dans le paysage des informations file un large sourire car Murray était un gros scoreur qui avait notamment fait vibrer le public des Sonics. Oui, quand il y avait encore une franchise à Seattle et que la recherche de talent était intense, Flip était là pour planter buckets sur buckets et c’est aussi bien à Seattle qu’à Atlanta, Cleveland, Indiana et les autres franchises squattées qu’il a fait son boulot. Passé ensuite par la Turquie, l’Ukraine et dernièrement le Liban où il tournait à 24 points, 4,2 passes, 3,4 rebonds et 1.6 interceptions à 35 ans, Ronald n’était peut-être pas déguisé en distributeur de burgers mais quand il scorait on pouvait cependant crier que c’était tout ce qu’on aimait.

Nombreuses sont les petites légendes des années 2000 qui souhaitent gratter une invitation à un futur camp d’entraînement afin de faire leurs preuves, mais à 37 ans pile aujourd’hui on a un peu de mal à l’imaginer de retour sur les parquets NBA. Dommage, car niveau scoring cela doit probablement rester un sacré client…

Source : Basketball Insiders

Source image : NYDailyNews


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