Derrick Rose a déjà trouvé son fournisseur à Big Apple : “Ils disent que nous sommes une superteam”
Le 23 juil. 2016 à 16:43 par Benoît Carlier
Envoyé à New York sans être concerté par ses dirigeants, Derrick Rose semble avoir plutôt bien pris la nouvelle puisqu’il est persuadé que la Grosse Pomme est ze place to be si on tâte un peu la grosse balle orange et que l’on aime gagner.
On avait eu le droit hier à un Dédé sur son petit nuage à propos de sa nouvelle franchise et de ses nouveaux collègues de travail, on passe au niveau supérieur aujourd’hui avec des déclarations qui risquent de plaire aux fans des Knicks comme à ceux des autres franchises mais pas exactement pour les mêmes raisons. Comme nous, le MVP 2011 a donc suivi les mouvements des agents-libres sur le marché des transferts avec beaucoup d’attention et ce qu’il y a vu a l’air de lui plaire. Avec les arrivées combinées de Joakim Noah, Courtney Lee ou Brandon Jennings, il faut avouer que les soldats du Madison Square Garden auront une bien meilleure gueule à partir de la saison prochaine et ce nouveau défi a le don de donner la banane à l’ancien meneur des Bulls comme il l’a évoqué à Lang Whitaker de NBA.com qui interrogeait le numéro 25 sur ses ambitions collectives cette année.
Elles sont hautes. Dans l’état actuel des choses, ils disent que nous et Golden State sommes les superteams même s’ils essayent d’éviter au maximum leur formation comme Adam Silver a pu l’expliquer [ici]. En termes d’attentes, nous voulons simplement gagner comme j’ai pu en parler avec Melo et tous les autres gars. Il y a Brandon [Jennings] qui a juste signé pour un an et qui doit montrer pourquoi il est là. Je dois faire de même. Tout comme Joakim. Tout le monde va vouloir prouver sa valeur.
Là où on soutient D-Rose, c’est que ça fait longtemps qu’on n’avait pas vu autant de talent réuni sous le jersey bleu et orange de New York. Mais jusqu’à preuve du contraire, les Knicks n’ont plus disputé un match de post-saison depuis 2013 et c’est un bon quiproquo qui se déroule sous les yeux de la Statue de la Liberté. Car aussi bon soit il, l’été de la franchise de Carmelo Anthony n’en fait pas encore un favori pour le titre et ce n’est pas aux protégés de Spike Lee qu’Adam Silver faisait référence lorsqu’il évoquait les deux superteams qui mettent en péril l’équilibre de la NBA. N’en déplaise à certains, Cleveland et les Warriors semblent avoir une longueur d’avance sur tous leurs poursuivants grâce à des effectifs XXL où les vétérans ont accepté des ristournes pour faire partie de l’aventure et tenter d’allonger leur palmarès avant la retraite. Les améliorations apportées au roster de Jeff Hornacek lui permettront sûrement de prolonger le plaisir jusqu’au printemps mais le titre n’est pas encore à l’ordre du jour dans les bureaux de Phil Jackson. Du moins pas officiellement.
Loin de nous l’idée de vouloir replonger l’Inspecteur Derrick en dépression quand il venait de retrouver le sourire mais il est temps d’éteindre 2K et de se remettre au travail. Avec le recrutement effectué cet été à Manhattan, les fans des Knicks n’auront pas de pitié pour cette équipe qui les déçoit depuis trop longtemps. Et les Cavaliers ne seront pas bons à prendre à l’Est, tout comme les Celtics, les Pacers, les Pistons et les Raptors notamment.
Source : NBA.com
Source image : theinscribermag.com