Mark Cuban croit en l’avènement d’Harrison Barnes en tant que leader : à ce prix-là il vaudrait mieux
Le 16 juil. 2016 à 08:59 par Giovanni Marriette
Signé par les Mavericks pour quatre ans et 94 millions de dollars, Harrison Barnes avait débarqué à Dallas quelques heures après l’arrivée de Kevin Durant chez les Warriors. Nouvelle franchise et nouveau rôle donc pour le désormais ancien ailier des Dubs, qui devra prouver rapidement à ses nouveaux employeurs qu’ils ont misé sur le bon cheval en lui faisant confiance. Ce que semble penser Mark Cuban. Encore heureux en fait, c’est quand même lui qui a signé le chèque.
Jusque-là quatrième option offensive de son équipe derrière Stephen Curry, Klay Thompson et Draymond Green, Harrison Barnes se retrouve donc catapulté parmi les leaders de sa nouvelle franchise. Aux côtés de Dirk Nowitzki bien-sûr, de Wes Matthews ou Deron Williams, mais c’est bien à lui qu’incombera la tâche de donner un peu de folie à l’attaque texane, intéressante la saison passée mais manquant de parfois de consistance et bien souvent de constance. A quoi s’attendre de la part d’un ancien “second couteau” ? Que peut bien être capable de proposer Barnes lorsqu’il aura les clés de l’attaque et qu’il ne bénéficiera plus des larges espaces offerts par la présence des Splash Brothers à ses côtés ? Rien n’est moins sûr aujourd’hui qu’un Harrison Barnes au taquet en tant que quasi-franchise player et il faudra probablement quelques temps avant que le jeune homme de 24 ans ne prenne la pleine possession de son nouveau job. En tout cas Mark Cuban, interrogé par Tim McMahon d’ESPN, y croit dur comme fer et nous promet du lourd pour tout bientôt :
Vous allez en voir beaucoup plus venant de lui que ce que vous avez pu voir par le passé. Je pense qu’il peut faire bien plus que ce qu’on lui demandait jusqu’à maintenant et c’est d’ailleurs ce que l’on va voir bientôt. Peut-être pas dès la première année, mais il arrivera petit à petit vers ce rôle de go-to-guy. Ça n’est pas parce qu’un joueur n’a pas encore fait quelque chose qu’il est incapable de le faire.
On l’a compris, Mark Cuban a confiance en son nouveau poulain. Et au pire, c’est ce qu’il veut nous faire croire. Plutôt logique lorsque l’on lâche 94 millions à un mec qui n’a pris sa première cuite que l’an passé pour fêter le titre des Warriors, plutôt logique quand on est un proprio volubile qui n’a pas pour habitude de descendre ses propres joueurs.
Pour Harrison Barnes comme pour les Mavs, cette saison 2016/17 sera un nouveau départ et l’occasion -ou pas- d’envoyer un message fort à la Ligue. Du côté des Mavs, celui d’une franchise qui prépare l’après-Dirk avec un groupe talentueux, du côté de Barnes le message d’un joueur enfin libéré et désireux de devenir un vrai leader. Le mariage est excitant, ne reste plus qu’à consommer.
Source texte : nbcsports.com
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