Le Baccalauréat 2016 version TrashTalk : les résultats de chaque franchise

Le 05 juil. 2016 à 20:06 par Clément Hénot

Baccalauréat

Les résultats du baccalauréat sont enfin tombés pour les élèves de Terminale, qui auront bien sûr réussi à concilier les épreuves avec les Finales NBA, autrement, on verra ça avec votre lycée pour statuer sur votre cas. Si certains vont pouvoir kiffer un peu de vacances avant les études supérieures (qui sont aussi des vacances n’est-ce pas ?), d’autres vont pouvoir s’offrir un peu de rab aux rattrapages voire même un an, comme Jared Dudley à la cantine. Nous aussi, on a corrigé nos copies avec plus ou moins de rouge, voici les appréciations.

Mention Très Bien

Cleveland Cavaliers : après un exil au soleil, l’enfant du pays est revenu, pour réussir sur ses terres, et c’est ce qu’il a accompli ! Si cet élève inquiétait aux matières d’ouverture dont tout le monde se cogne, il aura par contre tout arraché sur les trois dernières épreuves à gros coefficient en sachant son diplôme menacé. Du coup, ça donne la plus haute mention, au nez et à la barbe de tous ses professeurs qui ne le pensaient pas clutch. Ça valait bien quelques larmes à la sortie du lycée en voyant son nom tout en haut du tableau.

Mention Bien

Golden State Warriors : cet intello a survolé l’année scolaire de conseil de classe en conseil de classe, pouvant écœurer ses camarades en déboîtant chaque contrôle sans aucune révision et avec une vaste insolence. Mais au final il ne décroche « que » la mention bien. Il s’est probablement vu trop beau trop vite, s’est laissé aller sur les épreuves cruciales et s’est même bagarré pendant l’entracte en allant tâter de multiples bourses avec ses pieds, d’origine océaniennes pour la plupart. Toujours une bonne raison pour les meilleurs élèves des nineties pour dire que « le bac, c’est vraiment démonétisé ».

Oklahoma City Thunder : toujours paré de sa moustache de dictateur, toujours vêtu de ses lunettes rouges et de son t-shirt multicolore à l’effigie des Tortues Ninja, le pitre de la classe aura quand même su concilier sa bêtise avec de bons résultats scolaires et aura même dépassé les attentes dans le money time. Toujours un peu bruyant et se sentant parfois persécuté par ses camarades, il aura quand même fermé pas mal de boîtes à camembert en cette fin d’année scolaire.

Portland Trail Blazers : alors lui, personne l’avait vu venir, c’est ce type sans réelle dégaine dont tu te dis qu’il va bien galérer toute l’année, et pas seulement au niveau des cours. Bon, au final, non seulement ce petit grassouillet en t-shirt trop grand est parvenu à dégommer tous les compteurs malgré des prévisions absolument dégueulasses, mais en plus il a quand même réussi à pécho un sacré avion de chasse lors de l’année scolaire. Alors, c’est qui le patron ?

Toronto Raptors : histoire de bien montrer que tout le monde ne part pas sur un même pied d’égalité, l’élève avec un accent insupportable a bien failli rejoindre son camarade roux et frisé dans le choke game. Sauf que malgré ses vilains boutons, il est parvenu à se hisser à un niveau où il était enfin attendu, non sans difficultés, mais cela montre quand même que le travail paie. Eh oui, les professeurs ne racontent pas que des conneries dans les lycées.

Mention Assez Bien

San Antonio Spurs : ce qui est bizarre avec ce type, c’est qu’il est brillant chaque année mais qu’il est toujours le plus vieux de la classe. On aura malheureusement vu que le temps passé en cours à se cimenter la gueule de Diadermine afin de masquer son âge aura montré ses limites. Le grand mystère, c’est aussi de savoir quelles classes cet excellent élève redouble, et combien de fois. Enfin, peut-être juste qu’il kiffe le système scolaire…

Memphis Grizzlies : malgré l’arrivée de nombreux cas sociaux en cours d’année, certains ayant probablement participé à des combats de rue illégaux, à des galas de tuning souterrains ou même s’étant rendus dans le département du Pas-de-Calais pour les plus téméraires, il est resté solide, sauf en Espagnol où le certificat médical n’aura pas suffi. Globalement, l’élève un peu grassouillet aura tenu sa place et a bien mérité de passer à l’échelon supérieur, malgré sa peluche d’ourson qu’il garde toujours avec lui.

Dallas Mavericks : bon, tout le monde le voyait galérer toute l’année par manque de talent et déjà réserver sa classe dans le même lycée pour l’année suivante avec une tenue de cow-boy n’aidant pas. Mais c’était sous-estimer la rigueur allemande ! En effet, l’un des seuls fous de l’ère moderne à avoir encore opté pour LV1 Allemand aura eu de nombreuses occasions de lever son doigt du milieu à ceux qui ne croyaient plus en lui en se hissant au niveau de la mention. Allez, maintenant, tout le monde au kebab.

Miami Heat : en voyant ses deux meilleurs potes respectivement changer de classe et avoir de ((beaucoup) trop) nombreux (au même titre que les parenthèses dans ce paragraphe) problèmes pulmonaires, on peut dire qu’il a largement mérité sa mention, un type qui marche à l’affectif et qui a largement été servi avec un nouveau groupe de potes dans lequel il s’est bien intégré malgré leur arrivée tardive, un type qui ne s’est pas laissé abattre par des déceptions amoureuses en somme.

Indiana Pacers : après avoir passé une année loin de ses potes et isolé de toute forme de civilisation, le campagnard a quand même réussi à revenir au top et à défoncer sa terminale alors que c’était très loin d’être évident sans avoir suivi sa première. Il s’est montré très fiable malgré le fait qu’il porte deux prénoms et a su redevenir l’une des mascottes de sa classe, appréciée de tous et ultra performant dans son domaine. Et non, ce ne sont pas les 500 miles d’Indianapolis.

Detroit Pistons : au vu des derniers résultats et surtout de sa ville d’origine, on le prédestinait à un bac pro mécanique, mais plus l’année passait, plus le bougre montait en puissance au point d’être à l’aise le jour-J. Comme au bon vieux temps. Du coup, il a pu profiter de ses connaissances dans le domaine pour changer de carrosse. Effectivement, c’est toujours plus facile quand le padre conduit une Bentley qu’une 205.

Charlotte Hornets : d’ordinaire, la Charlotte est une casse couilles, mais cette saison, il faut bien le dire, la Charlotte, sans être un avion de chasse mais en ayant son charme si particulier, aura en séduit un grand nombre. Si les plus âgés se sont facilement rapprochés d’elle, les plus jeunes ont juste eu envie de séduire tout ça, et c’est ce que l’élève d’origine floridienne aura fait. La mention dans la besace quand même pour cette fille à papa/maman.

Mention Passable

Houston Rockets : le seul élève barbu de la classe s’est dit que sa pilosité faciale l’autorisait à se prélasser en cours près du radiateur et à dormir pendant les heures d’histoire parlant de défendre son territoire. Au final, on peut dire que ça passe quand même (vraiment) grâce au talent, mais malgré de nombreux avertissements comportement qui lui ont été infligés tout au long de l’année, le hipster n’a jamais changé son attitude, ça mérite bien de se faire fermer les portes de certaines facs.

Atlanta Hawks : typiquement le genre d’élève que personne ne remarque de toute l’année et dont les professeurs se disent en avril “vous vous êtes trompés de classe ?” en les voyant arriver. Presque fade, il aura quand même réussi à obtenir le bac de justesse grâce aux bases de chaque matière. Par contre, il ne faut vraiment pas lui demander de se fouler de trop pour obtenir une mention, déjà qu’il passe ses journées habillé en jaune fluo, comme si on avait encore besoin d’agents de circulation devant les lycées…

Minnesota Timberwolves : le jeunot de la classe a réussi son coup et poursuit son sans faute dans le système scolaire. Promis à un brillant avenir, il ne s’est pas trop foulé et n’a pas encore montré l’étendue de ses capacités, probablement peu captivé par la terminale. Attention cependant à sa spécialisation en études supérieures car ce type pourrait bien faire très très mal dans sa discipline dans les années à venir.

Los Angeles Clippers : cette année, l’animal a une excuse (qui n’en est pas vraiment une), il a décidé de cogner sur un de ses professeurs à s’en déboîter la mimine, après une longue période d’exclusion et des heures de colle forcées, il a tenté un retour, sauf que décidément, le karma a décidé de mettre le bazar avec un nouveau séjour à l’infirmerie. Du coup, c’est le strict minimum pour le sosie officiel de Ron Weasley. Pas de mention officielle, mais officieusement, c’est la mention “prends ton diplôme et casse toi”.

Boston Celtics : l’un des seuls nains à qui on n’a pas envie de mettre des claques parce qu’il essaye de faire le coq dans la cour de récré. Le petit a su inspirer le respect à force d’interrogations écrites révisées à la dernière minute mais négociées à merveille. Globalement très solide sur chaque matière si l’on excepte des délires capillaires assez incertains, il a fait le minimum syndical pour les épreuves finales afin d’assurer son diplôme, sans pour autant être un crack.

Utah Jazz : il est grand, il a l’air un peu niais et il ne ressemble pas forcément à grand chose. Mais force est de constater que ce mormon inspire désormais clairement la crainte et est de plus en plus difficile à battre lors des contrôles, s’il a 4, tu auras forcément 3, et c’est moins bien. Il a même failli se faire une place au soleil et est passé à un cheveu de Matt Geiger d’avoir une mention. Oui oui, vous l’aurez compris, à rien du tout, excellent Jean-Michel !

Rattrapages

Milwaukee Bucks : le type un peu discret mais tellement classe se devait d’assurer une terminale de fou furieux pour valider les espoirs placés en lui, tant par le corps enseignant que par ses camarades. Sauf qu’il n’en fut rien, semblant dépassé dans chaque matière, il s’avère qu’au final, le monde a presque oublié sa présence. A force de se curer le nez près du radiateur et de se faire les ongles avec la fermeture de sa trousse, il a eu la sanction qu’il méritait.

Orlando Magic : un début d’année scolaire tonitruant ou les méthodes stakhanovistes de son professeur principal, lui ayant imposé des cahiers de vacances avaient porté leurs fruits. Cependant, le blocus de fin d’année ainsi que les repas des fêtes auront été fatals à cette jeune troupe qui aura sombré en janvier et pris 15 kilos d’un coup, malgré une tentative de régime en fin d’année, ça n’aura pas suffi. Encore une chance d’obtenir le sésame aux rattrapages, mais il faudra quand même changer cette coupe de cheveux approximative là.

Washington Wizards : on a cru en lui, on s’imaginait qu’il pouvait aller taquiner une mention, sauf qu’au final, il s’est un peu viandé à force de vouloir aller trop vite dans toutes les matières et de sortir à la moitié de l’épreuve. Il faut dire que son professeur principal n’était pas vraiment une foudre de guerre en termes de management. Après, cet élève reste le type capable de demander une prépa HEC en ayant 10 de moyenne tout rond. Cela ne passe pas ici mon grand.

New Orleans Pelicans : malgré un monosourcil somme toute disgracieux, il avait de quoi se frayer un chemin jusque la mention. Malheureusement, les soucis de santé récurrents ainsi que le manque d’expérience de son enseignant probablement propulsé trop vite au poste de professeur principal auront eu raison de ses ambitions initiales. C’est con, ses géniteurs avaient prévu une belle enveloppe en cas de triomphe. Il se contentera d’une poignée de main.

Sacramento Kings : du potentiel à revendre par tonneaux, mais une schizophrénie récurrente pouvant lui permettre de cartonner un DS de deux heures sur les nombres complexes où les barycentres comme de se viander misérablement à propos d’un devoir maison sur les additions et les soustractions. Faut dire que dans une classe où on peut voir voler des avions en papier et parfois même des chaises, on ne sait pas vraiment si ce genre d’élève est fiable ou non.

Denver Nuggets : le voilà, l’élève du lycée qui se planque dans un coin de la cour pour fumer sa cigarette améliorée à l’abri des regards. Au final, on ne sait vraiment pas ce qu’il raconte sur sa copie, probablement encore sous l’effet de la laitue. Cependant, on note de nombreux hors-sujet et peu de fulgurances dans les matières principales. Le strabisme prononcé n’aidant pas son homme, il va devoir se décarcasser pour obtenir le graal, et enfin mériter son pur.

Redoublement

Los Angeles Lakers : être nul, c’est une chose. ne pas réviser pour les épreuves et compter sur un talent pas loin d’être inexistant, c’en est une autre. Mais alors se faire cramer pour tricherie avec son pote lors de l’une des ultimes matières histoire de bien se flinguer son année, c’est tout simplement au-dessus de tout et ça, seul cet élève très dissipé pouvait le faire. Tout ça pour au final se castagner à la sortie du bac et ne pas pouvoir le repasser avant plusieurs années. Poke Sepp Blatter.

Chicago Bulls : parce qu’une telle cagade sur les derniers mois après un départ si tonitruant qui laissait entrevoir une belle mention mérite forcément de la prison ferme. Zéro excuse pour la… défense de cet individu qui a tout simplement fait n’importe quoi et qui n’a que ce qu’il mérite à force de faire l’école buissonnière même chez le coiffeur. C’est bien la peine de garder les yeux écarquillés pour faire genre que tu écoutes, chenapan.

Phoenix Suns : le genre d’élève qui, malgré un âge parfaitement suffisant pour être mature, continue de déféquer en cours et de lancer des serviettes sur ses professeurs. Pourtant, le potentiel est bien là mais comment tu veux faire avec un type qui passe son temps à chouiner jusqu’à ce qu’on le change de classe. Bah au final ça n’aura strictement rien changé hein, si ce n’est de vraiment devoir rester à l’infirmerie pour une vraie raison. Qui sème le vent récolte la tempête hein.

New York Knicks : un élève parfaitement schizophrène, tout simplement. Capable de faire chialer ses camarades à son arrivée et de les faire chanter son nom deux mois après à son entrée dans la salle. Ayant eu parfois la sale manie de bouffer sa feuille d’examen pendant les épreuves du baccalauréat, les surveillants ont décidé de le recaler d’office. Mauvaise nouvelle, il va devoir travailler un instrument de musique cet été en bons souvenirs du collège sous la houlette de Phil Jackson. Il faut bien ça pour espérer un Erasmus un peu exotique en Lettonie dans quelques années, faudra juste que les genoux tiennent…

Brooklyn Nets : encore un type qui ne vient au lycée que pour montrer son style et ses fringues qui coûtent un SMIC. On n’a jamais vraiment cru en son potentiel d’avoir le baccalauréat malgré une promesse de son padre de lui organiser une soirée bien chère en mode Projet X en cas de réussite, avec de l’alcool russe qui coule à flots. Par contre, comment veux-tu réellement prendre quelqu’un au sérieux pour ce diplôme en sachant qu’il n’a même pas rempli ses vœux sur Admission Post-Bac ?

Philadelphia Sixers : avec lui, l’expression « jamais deux sans trois » a pris tout son sens. Après avoir loupé déjà deux fois son bac, l’idiot du village a décidé de remettre ça, le tout en tapant sa plus basse moyenne sur les trois essais. Forcément, quand on révise l’histoire pour le jour de l’épreuve de maths, on a l’air un peu niais hein. Désormais éligible pour passer son bac en candidat libre, option agricole et mention BTP, avec un autre délégué, on verra ce que ça donne.

Qu’on se le dise, cette classe est quand même un sacré rassemblement de tarés et il tardait à pas mal de monde d’en voir les résultats. Quoi qu’il en soit, l’alcool coulera à flots ce soir, que ce soit pour fêter ça ou bien pour oublier la défaite. D’autres vont devoir continuer de taffer dur et les derniers restants s’en cogneront totalement. Allez, profitez bien ou bossez bien, pendant ce temps là, nous on va militer pour une « mention Gérard » accessible à ceux qui ont plus de 20 de moyenne.

Source image : TrashTalk


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