Free agency : le tour des échoppes à l’ouverture du marché estival

Le 01 juil. 2016 à 05:34 par David Carroz

salary cap

Alors que dans quelques heures les premières signatures pourraient tomber puisque les principaux agents-libres ont déjà programmé des rendez-vous, TrashTalk vous propose de faire le point sur les franchises et leur budget pour animer le marché estival. Entre attractivité, marge salariale et joueurs sous contrat, quelles sont les équipes qui ont le plus de chance d’attirer des gros poissons ou les role players qui vont leur permettre de passer un cap.

Pour ce récapitulatif, les contrats des rookies n’ont pas été pris en compte, tout comme leur présence dans l’effectif. Nous nous basons sur les estimations d’un salary cap à 94 millions de dollars et une luxury tax à 113 millions. Les montants des contrats non garantis sont des estimations avec les données en notre possession.

 

Ils ont déjà cassé leur cochon-tirelire

Sans surprise, les prétendants au titre on déjà bien puisé dans leurs réserves avec des budgets conséquents. Mais l’augmentation importante du salary cap via les nouveaux droits TV va leur permettre tout de même de faire quelques ajustements, se renforcer ou juste s’assurer de poursuivre avec leur groupe actuel.

San Antonio Spurs

Situation salariale : 81,4 millions d’engagés (dont 1,4 millions non garantis) pour 10 joueurs. Soit 12,6 millions sous le cap

Les Spurs aimeraient beaucoup se mêler à la danse pour recruter des gros poissons. Problème, ils ont déjà consenti de gros efforts financiers l’été dernier en re-signant Kawhi Leonard, Danny Green et en s’offrant LaMarcus Aldridge, ce qui limite leur champ d’action cet été. Mais ils tenteront certainement leur chance, quitte à se mettre dans le rouge au niveau de la luxury tax. Il faut dire que même si SA n’est pas une ville de rêve pour attirer les agents-libres, la culture de la gagne de la franchise compense largement ce déficit en image. Sans compter que l’effectif est fourni, pas besoin de faire venir 18 joueurs.

Los Angeles Clippers

Situation salariale : 77,2 millions d’engagés (dont 0,8 millions non garantis) pour 7 joueurs. Soit 16,8 millions sous le cap

Une flopée d’agents libres (Jamal Crawford, Austin Rivers, Jeff Green entre autres) et déjà une masse salariale élevée qui ne permet pas aux Clippers d’être de vrais prétendants au titre. Ca sent l’été à devoir jongler pour Doc Rivers afin de faire progresser les siens, puisqu’il ne semble pas capable de le faire autrement que via des trades ou signatures. Alors certes, on est à Los Angeles, ce qui peut attirer du monde, mais la lose colle à la peau des Clippers. Alors ,oui, ils vont rencontrer KD, mais pour le signer on en reparle… Idem pour les autres free agents.

Cleveland Cavaliers

Situation salariale : 77,6 millions d’engagés pour 9  joueurs (hors LeBron James et J.R. Smith, agents libres). Soit 16,4 millions sous le cap

Les champions en titre auraient-ils payé pour gagner ? Une chose est sûre, ils ont mis la main au porte-monnaie pour construire une équipe compétitive et il faudra refaire de même pour poursuivre. A commencer par allonger 30 millions de dollars à LeBron James, ce qui va immédiatement les mettre au dessus du salary cap. Sans oublier qu’il faut prolonger Gérard, avant de boucler l’effectif avec des minimums vétérans, et même si Cleveland ne fait pas rêver comme ville, la perspective d’un titre fera venir du monde. Ne cherchez pas plus loin, la plus grosse masse salariale l’an prochain sera encore dans l’Ohio.

Golden State Warriors

Situation salariale : 75,4 millions d’engagés pour 8  joueurs (hors Festus Ezeli et Harrison Barnes, agents-libres restreints). Soit 18,6 millions sous le cap

Il va falloir la jouer fine pour les Warriors s’ils veulent améliorer leur effectif, car de grosses sommes sont déjà engagées. Sans oublier que dans un an, Stephen Curry et Andrew Bogut viendront à leur tour frapper à la porte des dirigeants, 12 mois après Festus Ezeli et Harrison Barnes. Si les Dubs prolongent ces deux joueurs, le marché sera calme et il leur faudra juste procéder à quelques ajustements sur le banc à base de contrat minimum ou pas loin. Sinon, l’argent sera claqué pour faire venir une grosse recrue. Allo Kevin Durant ?

Oklahoma City Thunder

Situation salariale : 75,2 millions d’engagés pour 13 joueurs (dont 11,9 non garantis, 8,4 pour Ersan Ilyasova qui sera conservé). Soit 18,8 millions sous le cap

L’an dernier, Sam Presti avait fait de gros sacrifices pour conserver Enes Kanter et donner envie à Kevin Durant de rester dans l’Oklahoma en lui offrant un effectif très compétitif. Le titre n’a pas été au bout, mais le parcours en Playoffs du Thunder peut donner raison au GM du Thunder qui doit prier tous les soirs pour que son ailier re-signe cet été. Dans ce cas, la masse salariale serait très chargée mais le roster quasiment bouclé. Ce qui n’empêcherait pas la franchise de tenter un dernier gros coup pour compléter l’effectif. Mais si KD part, on peut imaginer que tout sera fait pour signer un joueur majeur, quitte à se mettre là-aussi dans le rouge.

New Orleans Pelicans

Situation salariale : 68,7 millions d’engagés (dont 2,5 millions non garantis) pour 10 joueurs en comptant la player option d’Alonzo Gee à 1,4 million. Soit 25,3 millions sous le salary cap

La team moisie du groupe. Les mecs ont déjà un blé fou engagé dans les contrats et n’ont même pas été foutu d’aller en Playoffs. Et encore, ils se séparent du contrat d’Eric Gordon qui pesait lui-aussi dans la balance, même si la prolongation effective du bail d’Anthony Davis compense largement ce départ. Pas facile d’imaginer NoLa jouer un rôle sur le marché estival, surtout que du point de vue de l’attractivité, on a connu mieux, entre une destination pas forcément prisée et un bilan sportif peu fameux l’an dernier. La présence d’Unibrow ne fera pas tout, surtout avec son passif niveau blessure.

Ils peuvent craquer leur livret A

Pour ces franchises, on peut commencer à réfléchir à un beau craquage, voire plus, pour renforcer l’équipe. Un contrat max et quelques role players peuvent être envisagés, mais il faudra tout de même bien tenir ses comptes pour éviter de dépenser plus que de raison ou surpayer quelqu’un.

Sacramento Kings

Situation salariale : 62,9 millions d’engagés pour 11 joueurs (dont 1,7 million non garantis). Soit 31,1 millions sous le cap

A moins de craquer leur slip et d’envoyer un énorme contrat pour Rajon Rondo, les Kings devraient avoir suffisamment de blé pour manœuvrer cet été. Mais il leur faudra trouver un meneur si RR9 se barre, d’où un gros dilemme dans leur marché à venir. Maintenant, ils disposent d’une marge intéressante pour signer 2 bons joueurs. Reste à savoir qui sera intéressé pour aller jouer à l’asile et s’il ne faudra pas payer un peu plus pour convaincre les pistes envisagées.

Minnesota Timberwolves

Situation salariale : 62,9 millions d’engagés pour 11 joueurs (dont 1,7 million non garantis). Soit 31,1 millions sous le cap

Un potentiel qui fait saliver, un nouveau coach qui sait gagner des matchs – au moins en saison régulière – et de l’argent à disposition, voilà l’avenir des Wolves. S’il y a un gros coup à faire, ils le feront, mais lorsque les Playoffs seront de nouveau dans les pâtes des Loups, les agents-libres oublieront plus facilement la neige au moment de rejoindre Minneapolis. En attendant, cet été le blé sera certainement placé sur du vétéran pour encadrer les jeunes, de préférence ceux qui connaissent la défense et en particulier sur le poste 2 ou 3. Tout en gardant de la marge pour la suite des opérations.

Utah Jazz

Situation salariale : 58,5 millions d’engagés pour 16 joueurs (dont 5 millions non garantis). Soit 35,5 millions sous le cap

Historiquement, Salt Lake City n’est pas une destination privilégiée des agents-libres. Pourtant, à l’instar des Wolves, la franchise dispose d’un avenir prometteur et d’argent à dépenser. Et comme les Loups, le Jazz va miser sur de l’expérience, comme en atteste déjà le trade ayant permis de récupérer George Hill. Un intérieur habitué des joutes NBA sera le bienvenu, ce qui rentre largement dans le budget à disposition, tout en permettant de garder de la flexibilité. Enfin il faudra juste affiner l’effectif, car le nombre de joueurs est un peu grand pour manœuvrer, les contrats non garantis peuvent se faire du souci.

Chicago Bulls

Situation salariale : 67,9 millions d’engagés pour 12 joueurs (dont 1,7million non garantis). Soit 36,1 millions sous le cap

Avec Joakim Noah et Pau Gasol qui dégagent, les Bulls ont du blé, du moins assez pour faire venir un gros poisson. Sauf qu’historiquement, la franchise de l’Illinois n’a jamais su attirer du gros monde, et l’attitude de Gar Forman ces derniers mois ne va pas changer cette tendance. Sans compter que Fred Hoiberg n’a pas encore fait ses preuves et que nul ne sait quelle direction les Bulls sont en train de prendre. Bref, trop d’incertitudes pour vraiment avoir une chance de placer convenablement le blé disponible.

New York Knicks

Situation salariale : 56,2 millions d’engagés pour 7 joueurs (dont 0,5 million non garantis). Soit 37,8 millions sous le cap

En récupérant Derrick Rose, Phil Jackson a voulu relancer les Knicks et en refaire une place forte à l’Est. mais l’arrivée du meneur ne suffira pas et il va falloir compléter un roster encore léger en quantité et en qualité. Joakim Noah devrait être le premier agent-libre à rejoindre Big Apple, mais ça ne sera pas suffisant, surtout si la moitié de la place sous le salaray cap est consommée pour sa venue. Allez, s’il prend ses 18 millions, il y a encore un peu d’oseille pour un arrière, mais il restera des backup à trouver à l’intérieur et Langston Galloway à prolonger sur les lignes arrières. pas de gros poisson probablement malgré le budget, mais ce qu’il faut éviter à tout prix c’est de lâcher trop de blé pour un mec qui ne le mérite pas. Une spécialité maison.

Indiana Pacers

Situation salariale : 59,3 millions d’engagés pour 11 joueurs (dont 2 millions non garantis). Soit 34,7 millions sous le cap

Les Pacers sont de retour dans le Game à l’Est en ils ne comptent aps en rester là. La mue amorcée par Larry Bird l’été dernier se poursuit et les arrivées de Tad Young et Jeff Teague confirment la tendance de la vitesse et du small ball dans l’Indiana. Mais il faudra renforcer le banc qui est très léger pour avoir de vraies ambitions. Les moyens sont présents dans les caisses, il n’y a plus qu’à aller faire des emplettes. Et pourquoi pas en commençant par prolonger Ian Mahinmi, auteur de sa meilleure saison en carrière l’an dernier ?

Phoenix Suns

Situation salariale : 57,5 millions d’engagés pour 10 joueurs (dont 7 millions non garantis). Soit 36,5 millions sous le cap

Si les Suns ont les moyens et le soleil chez eux, cela ne sera pas suffisant pour attirer les meilleurs joueurs disponibles cet été. Il faut dire que l’effectif est en reconstruction et n’offre aucune garantie, le franchise player étant abonné à l’infirmerie et les jeunes n’ayant pas encore prouvé sur une saison entière qu’ils pouvaient être au niveau. Phoenix a donc intérêt à garder de la flexibilité en misant sur l’avenir et donc éviter de signer des contrats longue durée, quitte à surpayer un ou deux mecs l’an prochain avant de se montrer plus agressif d’ici un an ou deux.

Denver Nuggets

Situation salariale : 58,2 millions d’engagés pour 13 joueurs (dont 6 millions non garantis). Soit 35,8 millions sous le cap

En remplaçant le soleil par la weed, on pourrait faire un copier/coller de ce qui a été dit pour les Suns. Du blé certes, mais c’est plus tard qu’il faudra le dépenser intelligemment, entre prolongations et recrues, lorsque les Playoffs seront de retour ou en ligne de mire. Pas la peine de se griller maintenant.

 

Des cas à régler avant de voir ce qu’il reste sous le matelas

Certaines franchises ont les moyens, mais avec les agents-libres qu’elles abritent, elles vont devoir faire un choix. Et prolonger les meilleurs d’entre eux pour rester compétitif risque fort de mettre un frein aux ambitions d’un recrutement démesuré en amputant une grosse partie de la masse salariale disponible et surtout si elles ne veulent pas se retrouver à payer beaucoup de Luxury Tax.

Detroit Pistons

Situation salariale : 64,1 millions engagés sur 12 joueurs (dont Lorenzo Brown en teamp Option). Soit 29,9 millions sous le cap.

Les Pistons ont quelques contrats non garantis comme ceux de Joel Anthony, Cameron Bairstow et Darrun Hillard qu’ils vont pouvoir éventuellement couper pour faire de la place dnas leur salary cap. Ensuite, ils ont la re-signature d’Andre Drummond à gérer. Cela va être cher car le pivot a pris une toute autre dimension depuis deux saisons mais la franchise va pouvoir utiliser ses bird rights sur le joueur si jamais elle a besoin de garder de la place pour approcher quelques beaux agents-libres avant. Et certains auront envie de venir car l’équipe de Motor City a regagné en attractivité en retrouvant les Playoffs et un Palace qui rugit à nouveau.

Atlanta Hawks

Situation salariale : 48,9 millions engagés sur 11 joueurs (dont Mike Muscala en team option). Soit 45,1 miilions sous le cap.

On ne sait pas ce qui va advenir de Kent Bazemore et vu les arrivées de nouveaux ailiers (Taurean Prince et DeAnde Bembry) via la Draft, on peut se douter que les Hawks ne vont pas se battre plus que ça pour l’ami Kent. Leur premier souci des Hawks sera de garder Al Horford pour lequel ils pourront utiliser des Bird rights si besoin mais ils ont une belle marge sous le cap et ne sont pas non plus la destination préférée des agents-libres en général. Pour autant cette équipe solide et dont le jeu est basé sur le collectif pourrait bien tenter un coup ou deux notamment pour agrémenter son poste 2 qui manque de talent et/ou une raquette un peu “petite”.

Toronto Raptors

Situation salariale : 55,5 millions répartis sur 10 joueurs. Soit 38,5 millions sous le cap.

La franchise du Nord sort d’une saison très réussie avec un record de victoires en régulière et une Finale de Conférence à l’Est. Il va falloir filer le jackpot à un DeMar DeRozan (Bird rights possibles) qui veut rester de toutes façons. Du coup, il ne devrait pas se passer trop de temps avant que l’équipe et le joueur se mette d’accord. Ensuite, il faudra gérer le cas Biyombo mais vu les choix de Draft des Raptors (deux intérieurs), on doute que l’ami Bismack obtienne la meilleure offre du côté de Toronto. Il est non-restreint et donc libre de signer où il le voudra. Masai Ujiri et son staff auront donc une sympathique enveloppe d’au moins 15 ou 16 millions pour faire des propositions à des joueurs pour compléter leur roster.

Memphis Grizzlies

Situation salariale : 51,8 millions répartis sur 10 joueurs en comptant Xavier Munford – un joueur auto-généré par 2K – qui a une team option à hauteur de 875 000. Soit 42,2 millions sous le cap.

Et n’oublions pas que 3 contrats ne sont pas garantis dans le Tennessee pour un montant de plus de 6 millions (Vince Carter, Tony Wroten et JaMichal Green) ce qui peut éventuellement laisser une marge encore plus importante aux dirigeants en cas de besoin. Au niveau attractivité, les Grizzlies ne sont pas au top si l’on fait abstraction du fait que Justin Timberlake est né et a grandi à Memphis. Les Oursons attendront sûrement de voir ce que fait Mike Conley avant de prendre de grandes décisions car si le meneur s’en va, il faudra le remplacer. Si ce n’est pas le cas, cela voudra dire que les Grizzlies viennent de claquer un gros contrat sur lui et il faudra dépenser le reste des billets verts disponibles sur d’autres postes. Pourquoi pas se payer du shoot sur les extérieurs ? Un remplaçant pour un Zach Randolph qui va sur ses 35 ans ? Il y a du choix pour renforcer un effectif vieux et sur le déclin.

Miami Heat

Situation salariale : 49,8 millions engagés sur 6 joueurs dont 2 non garantis (Josh Richardson et Briante Weber). Soit 44,2 millions sous le cap.

Le roster doit être reconstruit ? Il y a à peine de quoi faire un 5 majeur avec les mecs sous contrat ? On ne sait pas du tout ce qu’il en sera de Chris Bosh ? La plupart des GM et des fans de cette Ligue en perdraient le sommeil. Mais à Miami, Pat Riley veille et personne ne doute que le parrain gominé va encore faire le nécessaire pour bâtir une équipe compétitive. Dwyane signera en dernier histoire de ne pas bouffer de salary cap (le Heat utilisera ses Bird Rights et paiera de la Luxury Tax). La priorité : trancher sur le cas Whiteside, voir combien le pivot demande, voir ce que donnent les autres offres et faire un choix. Miami a toujours été un spot attractif pour les gros agents-libres depuis quelques années. Il y a le soleil, Dwyane Wade, un excellent coach et ce bon Pat qui bricole à merveille pour avoir un gros effectif. Les cas Tyler Johnson et Luol Deng seront à suivre de près également. Ainsi que les mouvements de Riley envers certains agents-libres…

Washington Wizards

Situation salariale : 48,8 millions répartis sur 8 joueurs. Soit 45,2 millions sous le cap et Bradley Beal à signer.

Les Wizards ont raté les Playoffs. Ils vont vouloir revenir en force. Ils rêvent de Kevin Durant mais sans rendez-vous avec le joueur, il va être compliqué de la convaincre… Bradley Beal va sûrement signer un très gros deal dans la capitale et il faudra ensuite compléter le roster intelligemment. Il y a des besoins sur un peu tous les postes mais il est très probable de voir les Wizards attaquer des cibles “raisonnables”, de bons role player pour obtenir un effectif solide autour de la triplette Wall – Beal – Gortat.

Charlotte Hornets

Situation salariale : 33,8 millions engagés sur 7 joueurs (à peine 1 million non garanti sur Aaron Harrison). Soit 60,2 millions sous le cap.

Avec un telle marge salariale, un propriétaire légendaire et une équipe en net progrès, les Hornets ont de quoi jouer des coudes sur le marché cet été. Pour autant, n’oublions qu’ils ne sont pas le marché le plus attractif de NBA et qu’ils vont d’abord devoir tenter de re-signer des gars importants de leur réussite de la saison écoulée avant de partir à la chasse. Nicolas Batum va coûter cher, Jeremy Lin et Courtney Lee aussi. Puis, il faudra penser à Al Jefferson. Une fois tous ces cas réglés, il restera sûrement de quoi faire une ou deux belles offres. Reste à voir qui sera disponible et disposé à venir en Caroline du Nord.

Ils veulent flamber

Les futurs gagnants de la free agency se trouvent peut-être bien dans cette liste. Ils ont de la place sous le salary cap et un un potentiel d’attractivité soit par l’effectif déjà en place, soit par l’histoire de la franchise. Les investissements sont attendus à bon escient.

Boston Celtics

Situation salariale : 51,8 millions engagés sur 12 joueurs (dont 17 millions non garantis sur Amir Johnson et Jonas Jerebko). Soit 42,2 millions sous le cap.

Comme on le famuex proverbe du Massassuchets : “Danny Ainge has a plan” (* Danny Ainge a un plan). Et avec un effectif qui progresse, un coach brillant, une franchise mythique plus un groupe déjà bien complet etdont la dimension collective est superbe, le GM des Celtics a de quoi attirer du monde cet été. La question est de savoir qui. La Draft de Jaylen Brown a bien renforcé le secteur extérieur et c’est clairement sur la raquette que les efforts de recrutement vont se concentrer. Al Horford ? Dwight Howard ? Deux grosses cibles qui feraient passer Boston sur un autre niveau mais est-ce vraiment réalisable ? Réponse dans les prochains jours.

Portland Trail Blazers

Situation salariale : 51,7 millions engagés sur 9 joueurs (1,5 millions non garantis sur Luis Montero et Cliff Alexander). Soit 42,3 millions sous le cap.

En termes d’attractivité, rien que par la présence de Damian Lillard et leurs résultats dépassant toutes les attentes la saison passée, les Blazers sont bien remontés dans les esprits des joueurs libres cet été. L’explosion de C.J. McCollum assure une bonne base sur les extérieurs. Il reste donc à pourvoir la raquette de gars plus costauds que Ed Davis ou Mason Plumlee (oui ça existe). Portland a les sous pour ça mais qui voudra venir ? Vouloir flamber c’est bien mais encore faut-il pouvoir entrer dans le casino…

Houston Rockets

Situation salariale : 48,6 millions engagés sur 13 joueurs (dont 3 millions non garantis sur 4 joueurs et une team option sur Andrew Goudelock). Soit 45,4 millions sous le cap.

Que va faire Houston cet été ? C’est une des grandes questions de ce marché. L’arrivée de Mike D’Antoni est une garantie de voir du spectacle et des points à gogo notamment grâce à son association avec James Harden et une flopée de shooteurs. Les chances de titres sont quasiment inexistantes sauf coup de Trafalgar imprévu et attention, avec Daryl Morey aux commandes, tout est possible. Qui va venir prendre la suite de Dwight Howard au service éboueurs ? Qui va venir faire des grosses stats à la mène aux côtés de Beverley ? Qui va venir pour défendre à la place de James Harden ?

Dallas Mavericks

Situation salariale : 29 millions engagés sur 7 joueurs (dont 2 contrats non-garantis). Soit 65 millions sous le cap.

Evidemment, ces 65 millions sous le cap vont vite être amputés de ce qui va aller dans la poche de Dirk Nowitzki. Mark Cuban aime bien tout faire péter, il va devoir tenter une autre expérience cet été : construire à partir de pas grand chose un roster compétitif afin d’offrir à sa légende allemande la fin de carrière qu’il mérite. Rick Carlisle est toujours là et c’est un bon point (en plus de Dirk) pour attirer des joueurs solides. Les besoins sont multiples mais concernent surtout la mène et le poste de pivot ainsi qu’un banc qui est, pour l’instant, quasiment inexistant.

Los Angeles Lakers

Situation salariale : 23,1 millions engagés sur 6 joueurs. Soit 70,9 millions sous le cap.

La franchise est historique, la ville fait rêver, Luke Walton est le plus jeune coach de NBA et le potentiel des jeunes présents dans le roster est indéniable. Avec plus de 70 millions de marge, les Lakers vont être partout dans cette Free Agency et vont tenter de faire venir un voire deux gros poissons. Espérons que leur direction qui ne prend que des décisions moisies depuis plusieurs années, va enfin se ressaisir. Il leur faut un pivot et des vétérans déjà pour commencer. Ensuite, en fonction de ce qu’il reste dans les caisses, il faudra agrémenter le roster de role players efficaces.

Qui veut aller braquer ces franchises pleines de thunes ?

Il y a de la marge pour ces équipes, mais on a du mal à imaginer les gros poissons se pointés chez elle. Petit marché, franchise en vrac, adepte du tanking… leur place sous le salary cap ainsi que leur manque d’attractivité vont les forcer à cracher un max de blé pour convaincre des joueurs. Et donc les surpayer.

Milwaukee Bucks

Situation salariale : 49,4 millions engagées sur 10 joueurs. Soit 44,6 millions sous le cap.

L’expérience ratée avec Greg Monroe, la saison ratée de Milwaukee et le fait qu’aller dans le Wisconsin n’est pas le truc le plus bandant en NBA ne sont pas de bons points pour les Bucks. Pour autant, Jason Kidd et le staff comptent bien s’appuyer sur leur roster plein de talents jeunes et trèèèèèèèèès longs pour draguer peut-être un autre pivot mais surtout des joueurs capables de shooter et donc d’étirer les défenses pour faire de la place à Giannis Antetokounmpo, Jabari Parker notamment. L’argent ne sera pas un souci, convaincre les gars en sera peut-être un…

Brooklyn Nets

Situation salariale : 35,2 millions engagés sur 9 joueurs. Soit 58,8 millions sous le cap.

Les Nets sont en totale reconstruction. Prokhorov est toujours mais avec un nouveau GM (Sean Marks) et un nouveau coach (Kenny Atkinson). L’idée est vraisemblablement de reconstruire autour de Brook Lopez qui possède, de très loin, le plus gros contrat de l’effectif actuel. L’attractivité de la franchise ne va pas être au summum étant donné le manque d’âme criant et les résultats pauvres de la saison écoulée. Marks va essayer de réaliser quelques bons coups pour sauver les meubles mais ça va sûrement tanker du côté de Brooklyn.

Orlando Magic

Situation salariale : 35,7 millions répartis sur 7 joueurs. Soit 48,3 millions sous le cap.

L’attractivité du Magic se résume presque en un mot : Mickey. Rob Hennigan a plutôt bien géré le départ de Scott Skiles en le remplaçant par Frank Vogel. Il doit maintenant re-signer Evan Fournier pou former, avec la paire Vucevic – Ibaka, un trio intéressant. Disposant d’une belle marge sous le cap, le Magic pourra formuler des offres afin de tenter de subvenir à certains besoins de son roster (poste 3 principalement et du banc). A voir qui voudra venir à Orlando…

Philadelphie Sixers

Situation salariale : 31,5 millions engagés sur 13 joueurs. Soit 52,5 millions sous le cap.

Après une Draft prolifique en talents pour tout de suite (Ben Simmons, Timothé Luwawu), les Sixers vont pouvoir tenter d’utiliser leur marge salariale pour faire venir des joueurs expérimentés afin de construire rapidement un roster suffisamment compétitif pour éviter d’être encore la moins bonne équipe de NBA. Le tanking c’est peut-être bien fini à Philadelphie mais, par contre, il va sûrement falloir encore du temps avant de redevenir attractif.

Source : spotrac.com et hoopshype.com

Source image : africatosports.com


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