Bismack Biyombo sera bien agent-libre cet été : gros choc en NBA, on le voyait prendre le SMIC
Le 30 mai 2016 à 08:29 par Bastien Fontanieu
Il y a quelques jours, on vous parlait ici de l’agent du joueur, qui se frotte déjà les mains en voyant les sommes les plus folles s’aligner autour de Bismack. On attendait la décision de Biyombo concernant sa Player Option et la surprise est immense…
En effet, les joueurs possédant une option contractuelle de ce type ont jusqu’au 4 juin pour annoncer leur décision, c’est-à-dire confirmer qu’ils la refuseront afin de tester le marché à nouveau. Une situation qui concerne la pile Duracell de Toronto, puisqu’elle avait signé l’an dernier au Canada pour 6 millions de dollars sur deux ans, une année garantie et une deuxième à décider en fonction de ses propres performances. Sorte de challenge personnel qui peut aussi bien cartonner une cote que la faire chuter, ce choix a payé pour Biyombo puisque ses Playoffs ont fait de lui une marchandise rêvée sur le futur marché des agents libres. Du coup, selon Marc Stein d’ESPN, le joueur et son agent ont bien décidé de refuser la player option et ainsi tester leur valeur à partir du 1er juillet, lorsque toutes les franchises salivant devant l’intérieur essaieront d’attirer ses services. Mais alors cette deuxième saison à Toronto, elle était pour combien de centimes s’il avait accepté l’option ? Si Bismack était resté sur son contrat, il aurait gagné 2,9 millions de dollars l’année prochaine, une paille en comparaison avec ce qu’il pourrait se faire annuellement, dès le mois de septembre prochain.
Car entre son match à 26 rebonds, le remplacement efficace de Jonas Valanciunas et son sourire qui a charmé plus d’un fan, Biyombo pourrait démarrer un contrat aux alentours des 15 millions de dollars la saison, selon les premières rumeurs. Là, on vous parle de ce qui se passe à la fin du mois de mai, quand tout le monde a encore la tête vissée sur les Playoffs. Quand le mois de juillet ouvrira ses portes, ce sera une autre affaire. Entre l’impact des droits télévisés sur le salary cap, les discussions entre managers rivaux et les contrats des autres joueurs qui servent justement de baromètre, monter à 17-19 millions la saison doit être un scénario envisageable, aussi fou semble-t-il. Et c’est là que les Raptors interviennent, non pas en tant que négociateur potentiel mais en tant que tremplin respectable. Car c’est bien la franchise canadienne qui va devoir assumer son rôle et préparer des adieux chaleureux, avec un joueur qui a régalé les fans et permis aux siens de réaliser la meilleure saison de leur histoire. En voyant les prix envoyés dans tous les sens, il sera impossible de concevoir tout modèle permettant à Biyombo rester in the 6. C’est donc pour une saison-test, une saison-trampoline en quelque sorte, que Bismack s’est fait plaisir au Canada. Un défi qui a plus que marché pour lui, puisque son futur contrat sera probablement dans les hauteurs d’un… Tristan Thompson, sans forcer.
Lakers, Celtics, Mavs, Wizards, Rockets et tant d’autres : il y aura de la drague bien lourde pour BB cet été, dont il profitera tout en faisant ses bagages. Merci Toronto, ce fût court mais vraiment chouette.
Source : ESPN
Source image : @ESPN