Kobe en mentor de Draymond Green : on n’a pas le même poste mais on a la même passion, le trashtalking

Draymond Green est toujours la bouche grande ouverte sur le terrain, à invectiver les adversaires, les arbitres et même ses coéquipiers. C’est l’une des dernières cautions trashtalk de la ligue, et il ss’est trouvé soutien de poids dans ce domaine : Kobe Bryant.

Fraîchement retraité, Kobe Bryant n’est pas resté et ne restera sans doute jamais loin des parquets. L’arrière des Lakers a déjà trouvé une occupation en attendant une possible offre du côté de la télévision : être un mentor pour Draymond. Si balle en main, les deux joueurs n’ont pas grand chose en commun, ils ont en revanche tout deux un penchant pour l’usage de la parole sur un terrain de basket. Il n’en existe plus beaucoup des joueurs comme Green comme le dit Kobe. Il s’est adressé au San Francisco Chronicles pour parler de son nouveau poulain :

Draymond est une espèce rare à ce jour et à notre époque. C’est un compétiteur et il n’a pas peur de montrer qu’il en est un. Il n’a pas peur d’avoir une certaine façon de faire, avec ses coéquipiers et ses adversaires, qui peut paraitre dérangeante. C’est un challenger.

Bryant a là un reste de sa génération, un joueur qui peut poursuivre sur l’héritage des compétiteurs, prêts à tout pur gagner. C’est ce qu’il a tiré de Jordan, et il voit un des meilleurs joueurs de la ligue mettre une abnégation et une volonté hors-norme pour mener ses Warriors à la victoire. Il parle d’ailleurs du rapport de Draymond à l’histoire du jeu :

Il a une bonne intuition, il étudie énormément le jeu.  C’est un historien du jeu, il pose plein de questions sur des vieilles histoires et joueurs, et qu’est ce qu’ils auraient fait ici ou là. Je pense qu’il s’intéresse au jeu en profondeur, là ou la majorité des jeunes joueurs restent en surface.

Un étudiant du jeu, voilà ce qu’est le numéro 23 des Warriors, au même titre que l’était Bryant. On comprend parfaitement le rapprochement des deux joueurs d’un point de vue de la mentalité. Par contre au niveau du jeu ils sont bien différent, et si Draymond se mettait aux turnaround jumpshot ? L’un de ses seuls (relatifs) défauts est le scoring et en prenant exemple sur Kobe, ça pourrait donner de sacrés résultats.

Kobe Bryant a sans doute lancé plus de louange cette année que dans toute sa carrière. Il n’a que de compliments pour son nouveau poulain, Draymond Green. Ils ont un peu la même attitude sur le terrain, et si l’intérieur des Warriors peut lui prendre quelques moves sur le terrain il pourrait devenir complétement injouable. Chiche ? 

Source image : totalsports.com