Jeff Van Gundy est en pole-position pour devenir le nouveau coach à Houston : à l’ancienne !

Le 14 mai 2016 à 20:28 par Bastien Fontanieu

La valse des coachs continue en NBA et la prochaine équipe qui pourrait connaître son nouveau chef d’orchestre serait dans le Texas. Non, Carlisle et Pop ne bougent pas : c’est à Houston qu’on se rend, histoire de ressortir quelques belles photos de famille.

Alors comme ça, on souhaite se relancer dans une relation avec les Rockets ? Habitué des micros et d’envolées lyriques divines sur l’arbitrage ou le hack, le petit frère de Stan n’a plus été entraîneur depuis dix ans chez les pros, lorsqu’il s’occupait -attention vous allez être surpris- de la franchise aux fusées. Quatre saisons passées dans la région, trois participations aux Playoffs et cette sublime transition entre l’époque de Steve Francis accompagné par Cuttino Mobley et Yao Ming accompagné par T-Mac, après une fin assez cheum c’est finalement en tant que commentateur que JVG s’est fait plaisir, donnant son avis sur un peu tout et n’importe quoi sans vraiment vouloir reprendre un rôle majeur en NBA. Il faut dire que même si la drogue peut vite devenir difficile à surmonter lorsqu’on a le coaching dans le sang, le niveau de responsabilités est important et cette jungle est impardonnable pour les entraîneurs : si ça craint, ce n’est pas la faute des joueurs mais bien celle de l’homme en costard. C’est d’ailleurs à Houston qu’on a pu le voir cette saison, Kevin McHale se faisant renvoyer dans les 22 alors qu’il venait d’atteindre la finale de la Conférence Ouest avec ses Rockets. Du coup, conscient de tout ce capharnaüm et prêt à retrousser ses manches une nouvelle fois, Van Gundy serait déterminé à retrouver une place dans la Ligue et le Racine Journal Times affirmait ce weekend qu’il était en tête pour récupérer le poste tant évoqué en coulisses.

Plus connu pour avoir mené les Knicks de 99 en Finale alors que personne ne misait un Twix eux, Jeff est exactement comme son frère, dans le sens où son caractère bien trempé peut l’aider comme l’enfoncer. En effet, ses joueurs se défonceront nuit et jour pour lui, mais dès la moindre secousse majeur c’est dans les médias et face aux caméras qu’un Van Gundy critiquera le reste de la planète basket. On espère donc que ces 10 années passées éloigné des parquets adouciront son discours et sa façon de faire, mais sa passion reste la même et il suffit de demander à Alonzo Mourning ce qu’il en pense, sa baston avec Larry Johnson se terminant en voyant JVG traîné au sol puisque le lutin s’accrochait à la jambe du joueur. Dans tous les cas, il sera intéressant de voir si premièrement Daryl Morey prendra cette décision, ce qui pourrait là aussi sauver sa peau quand on sait que les rumeurs le voyaient s’asseoir sur le siège éjectable, si deuxièmement Jeff terminera bien devant des clients comme Kenny Smith, Frank Vogel ou David Blatt, et si troisièmement sa relation avec James Harden sera idyllique. Car dans le genre supérieur bien relou qui vous tanne pour vous entraîner à 6h du matin, le Van Gundy est bien là. Mais dans le genre joueur bien gavant qui termine trois fois par semaine dans TMZ, le barbu est là aussi. Une mayonnaise qui pourrait prendre, comme filer la chiasse à des fans déjà bien mal en point sur la cuvette depuis des mois.

Le retour de Jeff Van Gundy en NBA est imminent. Si les Rockets reprennent leur ancien entraîneur, ce sera une belle histoire qui pourrait se transformer en vraie belle aventure sportive, mais quoi qu’il en soit une franchise récupérera ses servies : son CV est bien trop propre pour le laisser derrière le mic.

Source : Racine Journal Times

Source image : NBAcoaches.com


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