Bilan de la saison 2016 : envoyez les déceptions et les boulets qu’on les lynche

Si les Playoffs font rage, il est tout de même temps de se pencher sur la saison régulière qui vient de s’écouler pour dresser un constat, parfois dur, d’autres fois plus tendre, envers ceux qui ont tout donné ou joué les feignasses pendant plusieurs mois. Première partie de ce bilan avec le cinq majeur des plus grosses déceptions de l’année.

On les voyait en haut de l’affiche, ou du moins s’offrir une belle petite saison. Malheureusement, tout ne s’est pas passé comme prévu pour eux et aujourd’hui, lorsqu’on jette un œil sur leur exercice 2015-2016, on ne peut s’empêcher d’être déçu. Que ce soit une mauvaise intégration, une sale blessure ou juste un état d’esprit pourri, voici l’état des lieux des boulets de l’année.

Meneur de jeu – Michael Carter-Williams

Stats 2015-2016 : 11,5 points à 45,2% dont 27,3% du parking, 5,1 rebonds et 5,2 passes en 30,5 minutes.

Qu’il est loin le temps où MCW brillait au milieu des faibles Sixers pour s’offrir le titre de rookie de l’année. Arrivée aux Bucks lors de la deadline de 2015, il est loin d’avoir répondu aux attentes de ses nouveaux employeurs. Pire, il a même vu ses stats chuter et son nom disparaitre du cinq majeur de Jason Kidd alors que l’ancien meneur semblait miser gros sur un joueur qui pouvait rappeler son profil. Si Milwaukee n’est pas en Playoffs en ce moment, c’est en partie parce que l’ancien de Syracuse n’a pas été au niveau et qu’il n’a toujours pas appris à shooter.

Mention : Kyrie Irving n’a pas été tout le temps performant à son retour de blessure et il a même agacé par moment King James. Goran Dragic a connu une année compliquée, surtout en début de saison, mais comme le Heat a atteint les Playoffs et qu’il s’est mis au service du collectif, on sera plus clément avec lui.

Arrière – Monta Ellis

Stats 2015-2016 : 13,8 points à 42,7% dont 30,9% du parking, 3,3 rebonds et 4,7 passes en 33,8 minutes.

Arrivé dans l’Indiana l’été dernier pour devenir le premier lieutenant de Paul George, Monta Ellis a déçu même s’il termine deuxième scoreur de l’équipe. Mais avec seulement 13,8 points de moyenne, loin des 18,7 qui ont rythmé sa carrière jusqu’à présent. C’est d’ailleurs la première fois depuis sa saison rookie qu’il contribue aussi peu offensivement. Étonnant car il avait vraiment les opportunités de se montrer pour soulager PG13. On l’attendait à la limite du All-Star Game et finalement on se demande s’il sait que cet événement existe.

Mention : à force de se blesser, Bradley Beal commence à nous stresser. Et comme le lascar n’est jamais le dernier pour se la raconter meilleur backcourt du monde avec son collègue John Wall, ses séjours prolongés à l’infirmerie l’empêchent de prouver sur les parquets que cela peut être le cas. Danny Green n’a pas réalisé la meilleure saison de sa carrière et il souffre de la redistribution des tickets shoots dans le Texas. Surtout quand il n’est pas capable de les rentrer avec la même régularité que par le passé. Enfin, comment ne pas citer Victor Oladipo dont on attend toujours qu’il franchisse un palier. La marche doit être trop haute pour lui.

Ailier – Paul Pierce

Stats 2015-2016 : 6,1 points à 36,3% dont 31% de l’hospice, 2,7 rebonds et 1 passe en 18,1 minutes.

Que c’est dur de vieillir ! On avait vu que Paulo ne pouvait plus contribuer avec la même intensité soir après soir, mais il restait une menace constante de part son expérience et son sang-froid. Les Wizards en avaient bien profité l’an dernier et Doc Rivers espérait sûrement en faire de même cette saison. Sauf qu’aujourd’hui “The Truth” semble avoir atteint la date de péremption et jouer juste devient une mission compliquée pour l’ancien idole du TD Garden. Avec Lance Stephenson et Josh Smith – qui ont tous les deux fait leurs valises – il est le symbole du recrutement décevant des Clippers pour se construire un bans. Allez, on lui laisse les Playoffs pour se refaire la cerise et envoyer quelques daggers bien senties lors des fins de rencontres serrées.

Mention : les Raptors misaient gros sur DeMarre Carroll pour leur faire franchir un palier, mais leur record de victoires en saison régulière ne portera pas vraiment son sceau, sauf si on considère que son influence depuis l’infirmerie a été prépondérante. Chandler Parsons a lui aussi taquiné de la coquine en blouse blanche. Après avoir mis du temps à revenir de son opération du genou, il est reparti dans l’hôpital qui lui sert de résidence secondaire à moins de quinze matchs de la fin de la saison.

Ailier fort – Kenneth Faried

Stats 2015-2016 : 12,5 points à 55,8%, 8,7 rebonds et 1,2 passe en 25,3 minutes.

Qui possède le deuxième plus gros salaire des Nuggets et touchera plus de douze millions de dollars l’an prochain ? Qui est loin d’être un bon défenseur et ne possède pas de shoot ? Qui a gratté sa réputation juste sur ses qualités athlétiques et son énergie sans disposer d’un gros QI basket ? Qui ferait mieux de laisser sa place à des jeunes intérieurs plus prometteurs qui pèseront de toute façon plus que lui dans les succès futurs de la franchise du Colorado ? On vous laisse deviner, mais on imagine que vous avez déjà tous le nom du “Manimal” sur le bout de la langue. Ok le mec est sympa, mais 12,5 points et 8,7 rebonds dans une équipe en reconstruction dont il aurait du être le leader, c’est insuffisant.

Mention : Nikola Mirotic aura joué les intermittents du spectacle pour les Bulls avant de passer par la case opération pour une crise d’appendicite qui a connu quelques complications. Si Chicago n’est pas en Playoffs, il a certainement des choses à se reprocher, comme sa défense ou son adresse par exemple. Serge Ibaka semble s’effacer saison après saison derrière les monstres Kevin Durant et Russell Westbrook du Thunder, au point que même Enes Kanter ou Steven Adams commencent à lui faire de l’ombre.ENfin, même si Anthony Davis sort des stats de mammouth, on l’attendait en Playoffs et à la lutte pour le titre de MVP. Conclusion, il est à l’infirmerie et nous a déçu.

Pivot – Tyson Chandler

Stats 2015-2016 : 7,2 points à 58,3%, 8,7 rebonds et 1 passe en 24,5 minutes.

Tout avait mal commencé pour Tyson Chandler. Il devait être celui qui faisait pencher la balance en faveur des Suns au moment de faire signer LaMarcus Aldridge. Un échec. Il a dû ensuite composer avec une équipe dont le style de jeu ne colle pas forcément à ses qualités et qui s’est enfoncée dans la médiocrité après la blessure d’Eric Bledsoe. Sans oublier qu’il n’a à aucun moment été capable de peser dans le vestiaire des Suns pour mettre un peu d’ordre. D’ailleurs, il a lui même déclaré qu’il voulait jouer le titre ou du moins pour un contender et non pas pour des losers. Dommage, il a signé un contrat de 4 ans à hauteur de 52 millions de dollars qui ne va pas attirer beaucoup de monde lors des prochaines saisons.

Mention : on a avait pensé à Roy Hibbert, et puis finalement on s’est aperçu qu’on n’était pas vraiment déçu de sa saison qui est dans ses standards de médiocrité. Les difficultés de Jooks avant sa blessure et alors qu’il se retrouve en fin de contrat et qu’on l’attendait au taquet sont à ranger elles aussi dans la case mauvaise surprise, un commentaire qui est très proche concernant Big Al à Charlotte. Enfin, comment ne pas citer Greg Monroe qui était un agent-libre très courtisé l’été dernier et qui joue les sixièmes hommes maintenant aux Bucks, faute de compatibilité avec le reste du cinq majeur.

Voilà donc nos boulets de la saison, des mecs qu’on attendait bien plus performants . Et vous, vous avez qui dans vos déceptions individuelles ? Allez, on fait coacher tout cela par Alvin Gentry ou Fred Hoiberg, et on a la totale pour foirer n’importe quel objectif.

Source image : http://www.dynamiqueallier.fr, montage TrashTalk