Les huit merveilles de Kobe #6 : les 12 bombes à trois points, roi du parking à Los Angeles
Le 13 avr. 2016 à 18:14 par Bastien Fontanieu
Pour certains, il n’y a que 7 merveilles dans le monde. Mais pour d’autres, elles sont 8 en comptant Kobe. Ce soir, la légende vivante raccroche ses pompes en jouant son dernier match en carrière : l’occasion idéale pour revenir sur ses plus beaux moments de saison régulière.
Nous sommes le 7 janvier 2003. Et pour ceux qui connaissent un peu la carrière du gaillard, ce premier mois de l’année est souvent propice à des explosions offensives, n’est-ce pas Toronto ? C’est au Staples Center que l’un des incendies les plus ravageurs de ces deux dernières décennies prendra place, avec un Bryant tout simplement inconscient derrière la ligne du parking. On va faire simple, le type commence son match avec un, deux, trois, quatre, cinq ? Allez six, sept, huit -sérieux-, neuf bombes consécutives, sans manquer la ficelle. Neuf de suite ! Pas la moindre émotion sur son visage, Desmond Mason et Papa ne savent quoi faire, par la suite Kobe joue à l’humain en manquant quelques flèches mais le torrent ne s’arrête pas là. Le pauvre Vladimir Radmanovic, qui deviendra plus tard son coéquipiers, se prend le record sur la tronche. Car quitte à défendre sur l’homme le plus chaud du système solaire, autant ne pas lever la main alors qu’il est derrière l’arc. Au revoir Dennis Scott et ses 11 bombes, place aux 12 du Mamba pour un total de 45 points sans transpirer. Par la suite, Donyell Marshall rejoindra le numéro 8 tout en haut du parking, et Stephen Curry s’invitera à la table cette saison. Mais pendant de longues années, oui oui, c’est bien Kobe qui détenait le record de température atteinte à distance.
Source image : Lakerholicz
