Les Rockets déconnent : gagner à Cleveland puis se viander face aux Bulls, c’est fait !

Le 01 avr. 2016 à 05:02 par Bastien Fontanieu

Dans le plus beau concours d’équipes illogiques de la semaine, nous avons obtenu exactement ce qu’il fallait : un résultat final incompréhensible ! Merci aux hommes de J.B Bickerstaff donc, qui adorent décevoir quand on les attend le plus.

Le boulot avait été fait, en grande partie. Pardon, en très grande partie. Se reprendre après une semaine bien pourrie, en allant gagner dans l’Ohio ? C’était validé. Dans la difficulté certes, mais validé quand même. Du coup, face à des Bulls qui venaient de traîner leur carcasse dans l’Indiana et n’étaient pas au top de leur forme, il fallait dominer à la maison, sans la moindre discussion. Et pendant une bonne partie du match ce fût le cas, les copains du barbu jouant suffisamment bien pour se donner une quinzaine de points d’avance sur Chicago. On se dit alors que, malgré la nouvelle soirée écourtée de Derrick et le très gros match de Mirotic pour changer (28 points à 8/14), les hommes de Fred Hoiberg allaient largement crever un pneu dans le Texas, histoire de se remettre aussi de leurs émotions. Car oui, faut pas déconner non plus, mais tenir à Indiana dans un quatrième quart, puis planter le panier de la gagne, c’était quand même sacrément abusé compte-tenu du profil des Bulls depuis octobre dernier dans le money-time. Mais ça, à la limite, c’est une autre histoire. Celle d’hier soir est à la fois amusante et affligeante, car les Rockets se sont tout simplement fait battre… à leur propre jeu.

Oui, c’est bien un gros comeback orchestré à l’extérieur et sur des bombes longue-distance que les visiteurs effectueront un retour miraculeux, devant un public qui connaissait pourtant la chanson. Tranquille, on gère, Michael Beasley va nous emmener jusqu’au refuge (20-11 en sortie de banc). Sauf que petit à petit, et comme souvent avec cette équipe de Houston totalement imprévisible, l’indiscipline et la paresse s’installeront confortablement au Toyota Center, laissant les Bulls revivre encore un peu alors que la corde était autour de leur cou il y a une semaine. Mais si, souvenez-vous : se faire taper deux fois par les Knicks en 24h, puis gagner à Indiana et Houston, c’est pas beau ça ? Une logique aussi invraisemblable que celle des Rockets, le match basculant en faveur de Chicago sur un minimum d’efforts défensifs et un chouia d’exécution en attaque. Il ne fallait pas grand chose pour taper Dwight Howard et ses copines hier soir, juste un boulon à faire péter puis attendre que le bolide se désintègre tout seul. Non seulement Houston a perdu et est donc sorti du Top 8 de l’Ouest, non seulement les Bulls se sont imposés alors qu’ils n’en pouvaient plus, mais en plus Indiana s’est incliné. Une soirée idéale pour l’Illinois donc, qui y croit encore et pourra ce faire jusqu’au bout. Car en affrontant des équipes aussi irrégulières et indisciplinées que celle du Texas, on pourrait presque parler de 1ère place pour Chicago…

Abus complet à domicile, très surprenant quand on voit la saison d’Harden et compagnie… L’arrière a une nouvelle fois craqué alors qu’il fallait assurer le strict minimum à la maison. Désormais la pression est sur les poils du barbu, lui qui jouera le Thunder ce dimanche à la maison. Comment se compliquer la tâche inutilement, demandez aux Rockets 2015-16.

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Source image : Time 7 Out


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