Jeremy Lin s’offre les Spurs à la maison : un comeback de grand malade signé Linsanity !
Le 22 mars 2016 à 06:37 par Bastien Fontanieu
Celle-là, pour l’avoir annoncée il fallait venir d’une autre planète. Ou croire simplement en ces Hornets, qui ont avalé un nouveau gros morceau à domicile ce lundi. Désolé, San Antonio, il fallait mieux terminer le boulot.
Car hier soir, c’est un début de match type fessée qui avait été imposé aux hôtes, les Spurs se ramenant en mode rouleau-compresseur afin de ne pas laisser la moindre miette passer. Tony Parker agressif, défense suffocante, l’écart grimpait tellement qu’on se demandait même si cela valait la peine de regarder la suite. Il faut dire que, numériquement parlant, Charlotte réalisait une performance record en ne scorant que 7 unités dans les 12 premières minutes du match, soit le plus petit total pour toutes les franchises cette année, lors d’un premier quart. Et avec un écart grimpant -déjà- à plus de 20 points, le seul zoom qu’on osait faire consistait à rassembler Nico, Tony et Boris sur la même photo, elle qui fera glousser les fans de l’Hexagone. Cependant, et c’est bien ce que ces Hornets ont prouvé récemment, il ne faut jamais tourner le dos à Steve Clifford. Non, apparemment, mener les soldats de Charlotte de plus de 20 points n’est certainement pas un gage de satisfaction ou d’assurance, eux qui se sont une nouvelle fois distingués en remontant un déficit hardcore face à un client gold.
On avait vu le Heat se prendre un frelon bien piquant après avoir validé un écart confortable ? La pole-position revient désormais aux Spurs, qui se sont pris une valse de jeunesse et de détermination lors des trois quart-temps suivants, Cody Zeller et ses potes resserrant leur défense pour se mettre sur les mêmes standards que les visiteurs. Premier quart pour San Antonio, 28 points. Deuxième quart, 23. Troisième, 21. Dernier ? 16. Si on jouait encore la rencontre, les Spurs auraient presque pu terminer un QT en négatif, tant la muraille locale progressait au fur et à mesure que la rencontre avançait. Et forcément, quitte à réaliser le comeback le plus épique possible, il fallait bien un acteur en feu pour emmener tout le monde sur Mars. Monsieur ? Jeremy Lin, en mode 100% Linsanity, qui profitera des espaces et des opportunités pour se régaler en sortie de banc, avec 15 de ses 29 points dans les douze dernières minutes. Un public qui n’en croit pas ses yeux, Popovich plus blasé que jamais en voyant l’écart repasser à 4 défaites avec les Warriors, et des Hornets qui prouvent again qu’il faut se donner pendant 48 minutes pour les battre. Voilà un nouveau gros morceau de tombé, surtout qu’il fallait se reprendre après la bavure face aux Nuggets ce weekend. Cette fois-ci, pas de bêtises, et même une des plus grosses win de la saison pour Nico et ses coéquipiers, eux qui ont maintenu le regard avec un client sérieux et ainsi conservé le rythme dans le haut de la Conférence Est.
Cela apprendra aux Spurs, de ne jouer que 20 minutes et penser que l’affaire est pliée. Pris à leur propre jeu, les Texans se sont pris des Hornets de plus en plus confiants en pleine face, ce qui devrait lancer un nouveau message aux franchises de l’Est : ne sous-estimez pas cette équipe, ne sous-estimez pas cette équipe…!
Source image : NBA League Pass