Les Hornets continuent leurs cartons et abattent le Heat : 109 à 106, Charlotte est bouillante !

Le 18 mars 2016 à 06:52 par Bastien Fontanieu

Ce n’est pas vraiment qu’on leur manquait de respect depuis des mois, mais disons simplement que ces Hornets commencent à faire un bruit assez puissant : énorme victoire à Miami, qui propulse Charlotte dans le peloton de tête.

Car oui, s’il y a bien un effet direct qui s’est vu dès la fin du match, c’est cet écart au classement de la Conférence Est, désormais plus ou moins équivalent à zéro. Boston ? 39 victoires, 29 défaites. Miami ? 39 victoires, 29 défaites. Batum City ? 39 victoires, 29 défaites.Voilà la situation dans laquelle les hommes de Steve Clifford nous positionnent aujourd’hui, eux qui sont sur deux mois de folie depuis la réintégration d’Al Jefferson en sortie de banc (psst, psst) et viennent de s’offrir un succès monumental en Floride. Monumental oui, pour plusieurs raisons. Déjà car, historiquement, le Heat est ce grand-frère un peu bourrin qui a tout écrasé sur son passage et fait de Kemba Walker un gamin en larmes. C’était lors des Playoffs 2013, l’année durant laquelle Charlotte retrouvait justement les joutes du printemps, avec un sweep fort sympathique tamponné par les voisins de South Beach. Il fallait donc s’imposer sur ce parquet, frapper un grand coup sur la table et dire que le petit bambin dont la mascotte était un chaton bouffi s’était transformé en frelon particulièrement vénère. Le tout, s’il-vous-plaît, en back-to-back puisque Nicolas et ses copines avaient écarté Orlando la veille, et face à un Heat qui n’était pas non plus la dernière des clientes sur ses récents résultats.

C’est justement ce qui fût validé hier, dans un money-time irrespirable et notamment géré par notre Batman national. Que ce soit sur du gros tir, de la pénétration ou de la distribution, Nico a régalé l’Hexagone en montrant une nouvelle fois son meilleur visage, celui de leader expérimenté qui n’a pas peur de prendre des décisions. C’est d’ailleurs Al Jefferson qui s’en est régalé toute la soirée dont les 3 dernières minutes, l’intérieur recevant des offrandes pour que ses son 21-10 en sortie de banc fasse la différence. Et cela fit, justement, la différence. Car ce même banc des Hornets qui cartonne avec Jeremy Lin en chef de file et Big Al en bras droit a maintenu les visiteurs dans le match quand Miami commençait fort, et a permis une nouvelle fois à Steve Clifford d’avoir des options à utiliser en fin de rencontre. Le Heat, il faut le dire, n’était pas dans son meilleur soir, défensivement parlant. Alors qu’on connait l’armée d’Erik Spoelstra et sa capacité à fermer les verrous à tout jamais, les coéquipiers d’Hassan Whiteside n’ont pas fait l’effort nécessaire dans leur propre moitié de terrain et cela s’est payé directement. Une défaite qui ne nous permet pas de tracer de conclusion pour la mafia de Pat Riley, mais un succès qui nous donne l’occasion de ressortir notre statistique préférée côté Hornets.

Sur leurs 21 derniers matchs, Kemba Walker et compagnie n’en ont perdu que 4. Plus ou moins le bilan des Spurs, ce qu’il faudra notifier aux Celtics et au Heat, désormais à égalité au classement. Du moins, disons qu’aujourd’hui, Miami peut dire que le mémo a bien été reçu.

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Source image : Africatopsport


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